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ux Etats-Unis, le XXe siècle commence dans la folie. D’étranges suicides, des meurtres inexpliqués, un empoisonnement de grande envergure sont autant d’éléments menaçant l’équilibre politique du pays. Les hommes responsables de ce chaos font partie du Century Club. Les membres de cette société secrète sont prêts à tout pour prendre le pouvoir, même si cela implique de pactiser avec le Diable. Pour lutter, un ancien conseiller de la Maison Blanche a engagé un groupe d’hommes hors du commun, ils ont pour nom de code : W.E.S.T. Toute ’expérience de ces hommes sera nécessaire pour déjouer ce complot qui met en péril la démocratie. Le remède est-il pire que le mal ?
Les attentes sont fortes lorsque deux auteurs talentueux s’associent sur un scénario. Et le premier album de W.E.S.T. avait parfaitement répondu à celles-ci. Xavier Dorison (Le Troisième Testament, Sanctuaire) et Fabien Nury (Je suis Légion) ont entraîné les lecteurs dans une sorte de polar fantastique sur fond de western qui plus est à une période charnière de l’histoire des Etats-Unis. La conquête du territoire achevée, les nouvelles frontières deviennent politiques. L’idée de régner sur un tel pays attise bien des convoitises. Dans ce contexte, Morton Chapel et ses hommes apparaissent totalement décalé par rapport à l’évolution si rapide de la société, mais leurs méthodes héritées de ces expériences acquises dans le grand Ouest sont leurs principaux atouts.
Ce deuxième tome est captivant. Les zones d’ombres, volontairement masquées dans la Chute de Babylone, sont mises en lumière de manière très efficace. Le côté fantastique trouve ici une explication ésotérique permettant au récit de rester bien ancré dans un style réaliste. Century Club se caractérise également par son rythme effréné et dynamique, il fait la part belle à l’action. Le premier tome ayant vanté les capacités exceptionnelles de ces héros, il était temps de les voir à l'œuvre. Bien sûr, ce côté super-héros est un peu gênant, mais cette série n’est pas terminée et les auteurs ont encore besoin de tous leurs personnages.
L'association de ces deux jeunes auteurs au talent de Rossi s'avère payante. Déjà habitué à illustrer les westerns avec Jim Cutlass, il n’a visiblement eu aucune difficulté avec cette période de transition entre ces deux mondes, une époque de cow-boys révolue et une société qui se modernise. Son trait a nettement évolué et gagné en finesse. Il est aussi à l’aise avec les personnages que pour les décors extérieurs, chacun a toujours en mémoire cette scène du train arrivant en gare dans le premier tome. Cet album s'inscrit dans une continuité de style : les acteurs y sont toujours très expressifs et les vues de Washington ou New York très réalistes.
Century Club confirme donc les très bonnes impressions du premier tome et permet à W.E.S.T. de trouver une place honorable dans les séries du moment. L’annonce d’un deuxième cycle ravira tous les amateurs, impatients d’en savoir plus.
Suite et fin du 1er cycle, dans la pure lignée du 1er tome. On y retrouve un mélange de thème intéressants, mais avec toujours ces petits défauts qui enlèvent de la fluidité à la lecture. Point positif, le dessin est désormais plus précis et plus net.
Ce deuxième tome de W.E.S.T nous raconte la suite des événements apparus dans le premier tome. Il met plus en avant la psychologie des personnages et il y a plus d'action. A lire absolument.
"Century Club" est la suite directe de "la Chute de Babylone", et trahit malheureusement la même faiblesse rédhibitoire que le premier tome de "W.E.S.T." : une grande confusion dans la narration qui n'arrive pas à gérer la complexité (plus que la richesse…) de l'histoire de Dorison et Nury. C'est peut-être le souci d'appliquer à la BD les principes d'un découpage purement "cinématographique" qui ne fonctionne pas, ici (car on connaît de nombreuses réussites dans le genre…). En tous cas, malgré l'intérêt indéniable que l'on ressent pour les personnages, la lecture de "Century Club" se révèle vite fastidieuse. On suivra néanmoins les prochains épisodes de la série, car, in extremis, on perçoit un vrai souffle dans les dernières planches, qui montre ce que "W.E.S.T." pourrait devenir.
2 eme tome lu, et mon avis est toujours mitigé ??
Cet album n'est ni extraordinaire, ni nul.
Le point positif reste le scénario et les personnages.
L'enquête de nos "W.E.S.T" avance à grands pas et demeure interessante, mais, la manière dont les auteurs font dérouler l'histoire est toujours aussi désorganisée et brouillon. Cela m'a donné envie, plus d'une fois, de faire une longue pause avant de reprendre la lecture.
J'accroche donc moyennement à cette série, mais vaut tout de même un petit détour.
6/10
Cette suite est toujours aussi bien.
L'équipe WEST est chargé donc de retrouver la personne qui commait ses meurtres, mais de façon assez étranges puisqu'il utilise la folie sur les gens.
J'ai bien aimé les grands types avec leur sabres ainsi que les quatres types et leur façon de regler une affaire.
Bref, j'ai vraiment apprécié ce premier cycle très "hot".
Certes, j'ai trouvé les dessins vraiment très réussis mais la narration est chaotique. Le découpage est original mais peu efficace et je n'ai eu aucun plaisir de lecture. On a une succession de scènes passant sans transition d'un lieu à un autre avec divers personnages, si bien que l'histoire en devient très confuse. Finalement, l'histoire et le symbole mystérieux n'est qu'un Gimmick très facile. A la fin, il est noté "l'histoire continue"... Ce sera sans moi. Je sens que des albums comme ça, avec scénario creux mais alambiqué (exprès pour faire croire qu'il y a du fond), ils peuvent en faire beaucoup...
Le mélange western-ésotérisme est définitivement original. Beaucoup de personnages qui apparaissent en même temps; technique de Nury/Dorison qu'il faut parfois apprivoiser. Le premier tome est supérieur au deuxième. L'équilibre entre les deux en fait cependant un bon moment à passer et pour une rare fois, le premier cycle se termine près deux albums. Le dessin est recherché et les planches magistrales.
En lisant cette série il faut d’abord s’habituer au mélange des genres (western, fantastique, occulte, …), tout en s’accrochant au scénario très (voir trop) dense.
On se trouve plongé dans une période méconnue de l’histoire des Etats Unis dans une ambiance voodoo du genre Nouvelle Orléans, entre des scènes d’action type western et une intrigue politico-financière digne du capitalisme moderne. L’intrigue est complexe, soutenue et plus ou moins fluide.
Les couleurs sont bien choisies, le découpage et les personnages donnent une ambiance cinématographique, ce qui n’est pas pour déplaire.
Même si cette série mérite d’être lue, à choisir, je préfère garder les différents genres séparés et lire un bon western du genre Blueberry ou le Troisième Testament du même auteur.
C'est un thème assez rare que celui qui associe les US en 1901 et la sorcellerie. L'histoire est sombre et le dessin est à l'avenant. C'est somptueux avec une ambiance très particulière.
L'équipe de (anti)héros affronte un sorcier qui infiltre la haute société américaine pour provoquer le chaos général.
A lire
Ce tome 2 est superbe, nous retouvons l'ambiance des films à grand spectacle : action, préparation du plan avec position et rôle de chaques agents, touche féminine, fusillades, références à l'Histoire et fantastique.
Les dessins de Rossi sont simple mais apporte une profondeur à l'histoire par ses contrastes, ses cadrages ou ses traits appuyés.
Tout est fait pour donner l'impression d'être au cinéma, les cadrages coupé, les doubles pages ...
L'histoire est intéressante et maintient le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page.
Donc je le conseille si vous avez acheté le premier tome. Pour ceux qui ne possède pas le premier et qui aime le fantastique, l'ésotérisme, les années 1900, les bonnes histoires avec un scénario bien ficellé, je vous le conseille, acheté les 2 .