L
’entretien très médiatisé entre le président russe et la chancelière allemande n’y changera rien, les dés sont jetés. La machination globale qui menace les réserves mondiales de pétrole est sur le point d'aboutir. Les différents services de renseignements occidentaux ayant été infiltrés, Koralovski, aidé par son équipe de circonstance, décide de jouer son va-tout en solo : direction le Kazakhstan où des ogives nucléaires visent les champs de Kazhagan et la sécurité de la planète par la même occasion.
Avec Des horizons de feu, Philippe Gauckler clôt sa trilogie en mode «blockbuster». Néanmoins, il est dommage qu’avant de proposer un final à haute tension et un banquet digne d’Astérix, il se soit senti obligé d’infliger au lecteur une dernière leçon de géopolitique énergétique. Certes, l’intention est louable et témoigne du sérieux de la recherche documentaire de l’auteur. Par contre, la manière se révèle particulièrement indigeste. Résultat, l’ouvrage – toute la série en réalité – est déchirée en deux, d’un côté un exposé technique, voire didactique et, de l’autre, les coups d’éclats du héros ou fourrés de ses ennemis. De plus, comme la place est comptée et que le scénariste a vraiment beaucoup de choses à dire, le découpage s’en ressent et les presbytes souffrent.
Les illustrations suivent malheureusement la même voie. La mise en scène manque d’espace – ou plutôt se noie dans les textes explicatifs - et empêche le dessinateur de véritablement s’exprimer. Les passages de dialogues et les scènes d’action sont empruntés et empesés, alors que les trop rares moments de bravoure à grande échelle (la séquence de conclusion quasi-muette sur les eaux de la mer Caspienne, par exemple) s’avèrent très bien exécutés. Trop déséquilibré, l’album peine à séduire ou à captiver l’attention.
Entre thriller façon James Bond et aventures contemporaines à charge comme Syriana, Koralovski ne parvient pas à trouver le ton adéquat, ni le bon rythme.
Kurdy 1207, cet album n'était pas pour toi, tu te ridiculises en démontrant que tu es totalement passé à côté d'une série qui débute et qui met en place une idée de notre rapport actuel à l'énergie du pétrole. Tu ne devrais pas trop t'éloigner des Schtroumpfs, c'est plus facile à capter...
Il y a beaucoup plus d'action dans ce tome 3 ! L'ambiance est sympathique et le dessin de Philippe Gauckler l'est aussi.
Le cœur du scénario de se tome 3 est vraiment typé "espionnage". Et même si les dialogues et les références sont toujours denses, la lecture est agréable. La position des personnages semble plus claire que dans les tomes précédents.
Maintenant que ce cycle est fini et malgré la mention "série en 3 tomes" au dos, j'espère qu'il y aura un 4ème volet aux aventures de Viktor Koralovski...
Ce tome 3 commence tambour battant (enfin) puis pfuittt… on recommence avec du texte à foison qui nous fait retomber dans l’ennui. Du coup à la page 30 j’ai tout arrêté tellement c’est barbant.
Un bon point pour le dessin qui est meilleur que dans les précédents tomes.
Il y avait l’idée, mais pas de scénariste. Avec un Van Hamme ça aurait pu avoir de la gueule