A
ngélique, Angulus et Arthus ont réussi à s'échapper du piège de Montélimar, mais le temps leur est compté. Leur maître et mentor ainsi que le Roi, le jeune Charles IX, sont en danger. Scaliger et les forces maléfiques avec lesquelles il s'est allié sont à Agen et ont bien l'intention de mettre leur plan à exécution.
Moins de neuf mois après un début tonitruant, Arthus Trivium revient sur le devant de la scène. Comme le tome un le laissait présager, la part de fantastique devient prépondérante dans Le troisième magicien. Pour apporter les réponses attendues, Raule n'hésite pas à dévoiler le visage de la menace qui guette ses héros tout en fermant les portes ouvertes précédemment. Tout le monde n'adhèrera pas au chemin qu'il choisit d'emprunter mais difficile de ne pas apprécier l'inventivité du scénariste de Jazz Maynard. Ésotérisme, magie, vengeance, histoire, action, il mélange chaque élément pour tisser une toile d'envergure. Tout en développant les ressorts psychologiques des ennemis de Nostradamus et de ses disciples, il offre du suspense et du grand spectacle sans verser dans les rebondissements à rallonge. Les explications - courtes et claires - arrivent rapidement et le lecteur découvre alors les motivations réelles des assaillants et une partie des secrets du sorcier-devin. Alternant entre ces flash-back et l'affrontement des deux camps, il joue sur le rythme mais également sur le sentiment d'oppression qui découle du confinement des protagonistes. Stressante, la résolution n'en demeure pas moins fluide, tandis que l'auteur n'oublie pas non plus de semer quelques idées pour la suite.
Malgré le court laps de temps entre la sortie des deux albums, le dessin de Juan Luis Landa reste de haut niveau. Toujours bluffant de réalisme, les événements imaginés par son compère lui permettent de varier son registre en proposant de nombreuses scènes d'actions où les morts-vivants pullulent. La conséquence est immédiate : ce que le dessinateur ibérique gagne en nervosité et dynamisme, il le perd quelque peu en précision. Mais que les lecteurs impressionnés par sa prestation sur Les anges de Nostradamus se rassurent, les qualités aperçues sont toujours présentes. Un encrage travaillé, une colorisation jouant avec bonheur sur la lumière, en plus de certaines compositions fourmillant de détails et d'un trait ultra réaliste qui fait à nouveau mouche. L'impression finale reste donc très positive et si le tout est peut-être, sur certaines cases, moins régulier, l'ensemble vaut encore une fois largement le détour.
La conclusion de ce premier cycle est à la hauteur des attentes. Dans un style graphique fort, Le troisième magicien conclut avec brio l'aventure entamée en janvier tout en ouvrant avec malice sur ce que la suite pourrait réserver. Les anges de Nostradamus n'ont pas fini leur combat et ça tombe bien, car avec un tel plaisir, il serait dommage de ne pas les suivre plus longtemps.
Lire la chronique du tome 1
Dessins magnifiques.
Coté scenario laheuresent ce n'est pas terrible. Le premier tome était acceptable mais pour ce numéro 2 ce n'est pas le cas.
J'ai acheté les 2 premiers tomes ensemble , et je comprends la dédicace de " MARINI " , j'ai été bluffé par les dessins et l'histoire se déroule parfaitement , on suit avec plaisir ses adeptes et on se laisse mené avec délectation par série , à lire pour le plaisir
Une série dont on entendra tjrs le même compliment : le dessin, les couleurs sont sublimes !!. C'est exact et c'est plaisant...
Mais côté scénario... c'est une énième fois sans profondeur, ni richesse. C'est lent et entrecoupé de scènes de bagaaarre et de dialogues très light. Ca traîne la patte et les ressorts de l'histoire sont distendus, sans un objectif narratif bien clair et captivant. Une BD divertissante le temps d'un trajet TGV, ou vite fait si t'as pas cours l'aprèm, ou pendant que l'ouvrier patiente dans la salle d'attente de la médecine du Travail pour son contrôle d'amiante annuel, etc... mais une BD sûrement vite oubliée au bout de 6 mois... j'en ai marre de me faire avoir, de faire confiance aux scénaristes, j'achète, je consomme (...voyelles) et les mecs offrent des histoires pour ados :(
Le premier tome était prometteur mais cette suite reste plutôt décevante sur le plan du scénario. Trop de paranormal qui laisse perplexe : les forces du mal débarrassées trop rapidement et bien facilement. Le scénario s'est arrangé de raccourcis enfantins qui ne collent pas avec la maturité du dessin.
Dommage !
Suite correcte.
Les dessins sont le point fort de cette série.
Je trouve juste que certains dialogues sont simplistes / sortis de films d'action...
Nostradamus et ses disciples affrontent une horde de démons - huis clos intéressant dans la demeure du maître.
Des dessins toujours aussi brillants et une histoire toujours aussi prenante. Les monstres venant des enfers me font penser un peu aux stryges de Corbeyran et Guerineau (les ailes en moins).
Le souffle de l’aventure est encore présent dans ce volume 2. Quant à l’art du mouvement des différents personnages tout au long des pages ! Vraiment bluffant, on a la sensation que ceux-ci vont s’animer et sauter de cases en cases (surtout de la page 32 à 42).
Cela se lit vite et bien. Ensuite, vient l’envie d’admirer les pages et le travail du dessinateur. Les auteurs ont su trouver le juste équilibre entre texte et dessin ce qui rend plaisant de parcourir cet ouvrage.