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lanqué de son fidèle adjoint César, le commissaire Crassoulet traque les truands, résout les énigmes les plus alambiquées et assure la sécurité des habitants de la ville. Puis, le réveil sonne, il se lève et va travailler à la préfecture, comme tous les jours.
Recueil de gags en une planche, Les enquêtes du Commissaire Crassoulet reprend les ficelles de l’humour à thème. Un héros gaffeur, candide et passablement abruti assisté d’un second souffre-douleur stoïque forment le duo classique obligé ; rajoutez-y un supérieur acariâtre et quelques mafiosi bien sentis (la meilleure chose imaginée par les auteurs). Le tout est ensuite lâché dans une succession de situations déjà-vues et, au mieux, vaguement amusantes. Le résultat n’arrachera certainement pas de sourire à l’inspecteur Harry et pourrait même l’inciter à faire le ménage, méfiez-vous donc.
Le style touffu et sympathique de Vincent Odin attire immédiatement l’œil. En effet, la mise en page ouverte et les aquarelles colorées rappelleront certainement des souvenirs aux amateurs de Benjamin Renner et de son Grand Méchant Renart. Malheureusement, la comparaison s’arrête là. Le trait souvent confus et l’absence de tout second degré rend la lecture quasiment rébarbative, car rarement drôle.
Album décevant et convenu malgré son «emballage» à la mode, Les enquêtes du Commissaire Crassoulet amuse un court instant, mais se révèle rapidement banal et répétitif.
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