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ix mois se sont écoulés depuis «l'accident» de Horiseijun. Jamais loin de son élève, il se remet doucement de ses blessures et le regarde évoluer avec fierté. En effet, Yoshi a repris le flambeau avec aisance et fait honneur à son maître. Toutefois, ce dernier reste méfiant envers la relation amoureuse de son protégé. Le jeune homme doit rester sur ses gardes, sa proximité avec les Yakuza l'expose, lui et le salon, et il ne doit pas s'égarer. Surtout que la situation entre les clans se tend de plus en plus et qu'à mesure que les morts se multiplient, toutes sortes de rumeurs commencent à se répandre. Même les quelques jours de vacances qu'il s'octroie avec Otsuya, sa petite amie «collectionneuse», vont le ramener à ce qui se trame à Nagoya. Partis pour en apprendre plus sur l'étrange ressemblance d'un des tatouages de celle-ci avec une de ses récentes œuvres sur un chef Yakuza, il va aller de découverte en surprise.
Les (nombreux) lecteurs à avoir apprécié le premier opus attendaient cette suite avec une certaine impatience. Force est de constater qu'elle est à la hauteur. Toujours aussi aboutie graphiquement, toujours aussi flashie, la prestation de Marcial Toledano est à nouveau remarquable. Si certaines cases en intérieur sont à nouveau un peu pauvres en arrière-plan, celles en extérieur, notamment les scènes urbaines, lui donnent de quoi s'exprimer pleinement. Son sens du découpage et ses cadrages font encore merveille et offrent une immersion sans faille. Enfin, le soin apporté aux tatouages et à leurs rendus en fonction des angles est une nouvelle fois impressionnant de maîtrise.
Les développements imaginés par son complice sont également de qualité. Après la mise en place classique lors de l'album précédent, José Robledo développe intelligemment les pistes ouvertes. S'il continue de mêler le polar aux légendes du folklore nippon, il n'oublie pas de faire monter la tension tout en donnant de l'épaisseur à son histoire. Quelques personnages secondaires sont moins présents, mais d'autres sont judicieusement étoffés. Ainsi, leur ajoutant ce qu'il faut de psychologie, sans pour autant négliger sa trame principale, le scénariste propose d'intéressants développements tant sur les causes que sur les enjeux de la situation. Sur un rythme savamment géré, le récit en ressort plus dense, plus grave et toujours aussi palpitant.
Sans temps mort, ce deuxième tome élève un peu plus le niveau et prouve les progrès réalisés par le duo à chaque sortie : une narration maîtrisée et habile dans un écrin toujours plus beau. Avant un final en apothéose ?
Lire la chronique du tome 1.
Comme le premier tome...excellent. On plonge dans l'histoire des yakuzas et de leurs tatouages...même si je suis complètement hermétique a ce genre d'art. Vivement la suite !
Non rien à redire, ce tome 2 reste un bel album. On ne s'ennuie pas et j'ai trouvé le scenario à la hauteur. Les dessins restent également au niveau. Un bon album.
belle BD, dessinateur fin et original , les corps tatoués sont bien rendus sans en faire trop . honnetement, ça manque de scénario. l'idée est originale, les dessins sont corrects
Superbe couverture !!
Nous plongeons un peu plus dans l'univers des Yakuza : entre règlements de compte et infiltration policière.