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epuis qu’il a été victime d’une expérience traumatisante, Hiro vit reclus dans sa chambre. Plus de vie sociale, plus de contact avec les autres lycéens. Seule Ryoko continue de lui rendre visite, sans être payée en retour d’une quelconque reconnaissance. Un jour comme les autres, Hiro participe à un concours sur le site du Projet Junk qui recrute des testeurs. Deux pour être précis. Un paquet arrive. C’est la version 1.0 d’un programme adressé au vainqueur. Une analyse ADN et une lecture (trop) partielle du manuel d’utilisation plus tard, c’est sur les toits de la ville et vêtu d’une armure bleue nuit qu’il retrouvera l’air libre. Et qui se cache derrière l’autre armure, la blanche ?
Junk, record of the last hero est la dernière création de Kya Asamiya, l’auteur de Silent Möbius, série référence du début des années 90. Ici, on retrouve pêle-mêle des thèmes courants présents sous différents cieux. Dans les mangas pour ce qui est du mal-être des adolescents, de la violence inhibée qui ne demande qu’à éclater ou de l'incompréhension des motivations de l’être du sexe opposé. Dans les comics pour les doute d'un héros masqué dépassé par ses pouvoirs et ses névroses. Ou encore dans les récits recyclant des axiomes mythologiques usés jusqu'à la corde ( peut-on rester humain lorsqu’on dispose de pouvoirs comparables à ceux des dieux ?). La question de l'identité des instigateurs de Junk ajoute l’ingrédient « Société sécrète » qui peut enrichir tout serial digne de ce nom en distillant, au fil des épisodes, des révélations au potentiel de coups de théatre. Pourtant, l’élément le plus intéressant réside sans doute dans le principe de mise à jour du produit Junk qui connaît déjà une version 2.0 au cours de ce tome 1. L’apprentissage de nouvelles fonctionnalités et l’existence de bugs éventuels pourraient donner des passages réjouissants dans un récit pour l'heure relativement austère.
Le graphisme ne constitue pas l’atout majeur de la série sans pour autant être un frein à la lecture. Les scènes nocturnes, propices aux évolutions des deux héros masqués, sont souvent confuses. L’intrusion de motifs infographiques obscurcit des cases alors surchargées de tons gris.
A suivre pourtant. Ne serait-ce que pour découvrir si l'intérêt succombera à un manichéisme ennuyeux ou si l’auteur tirera partie des quelques éléments originaux qu’il introduit dans cet épisode pilote de la série.
Histoire assez original mais assez mal exploité, j'ai eu du mal à etre captivé par cette histoire, d'une part le "heros" est vraiment antipathique. Le dessin est moyen dans l'ensemble : les scenes de combats sont assez difficile à comprendre. La suite devra etre mieux.