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u’abrite donc le gouvernement français dans ce mystérieux bâtiment, dissimulé aux yeux de tous par une grande forêt ? C’est ce que va découvrir Hector Kadinski, après une invitation "forcée" à rejoindre le centre, bien gardé. Il va apprendre, notamment, qu’il n’est pas le seul résident particulier. En effet, cinq autres de ses congénères l’attendent, certains, depuis très longtemps. Mais, mis à part leur âge avancé, qu’est ce qui les relie ? Une aptitude particulière, différente selon chacun, que tous espéraient garder secrète. Déterminés à ne pas finir leurs jours comme rats de laboratoire, nos « supers anciens » vont devoir rouvrir et surmonter de vieilles blessures afin de s’évader.
Dernier-né du troisième cycle du prolifique concept « Sept », ce one-shot expose une société où les super-héros se cachent pour survivre. Mathieu Salvia, dont c’est le premier scénario, interroge la conscience de ses personnages. Il dévoile leurs traumatismes à travers des flash-back et montre qu'il ne suffit pas d’avoir un pouvoir pour être un sauveur. Un don ou un fardeau ? L’empathie n’est pas loin, grâce à une psychologie crédible par rapport au contexte fantastique. Une conclusion s'impose : toute rédemption a un prix.
Au dessin, Philippe Briones, un habitué de la sphère comics, délaisse cette fois collants et capes pour les fauteuils roulants et les pyjamas ! Un découpage classique, mais de la clarté, du détail, des effets réussis ainsi que des visages expressifs : rien à envier aux Américains.
Le défi majeur de la série « Sept » consiste à satisfaire toutes les attentes, à répondre aux questions du lecteur, en installant un univers où évoluent de nombreux protagonistes en l'espace contraint d'un unique album. Ici, le challenge est réussi pour le duo d'auteurs.
Ça finit beaucoup trop brusquement. Sinon, l'idée est très originale quoiqu'improbable. Vraiment, nos héros ne parviennent pas à s'enfuir? Et ils trouvent une salle où les balises GPS ne fonctionnent pas? Certains des dialogues semblent aussi forcés. Il reste que l'histoire est intéressante à suivre et qu'on a hâte de savoir comment ça va se terminer. Le genre de bonne idée qui aurait gagné à être développée sur plusieurs tomes.
C'est un récit qui se passe un peu en vase clos par rapport à l'extérieur. Du coup, on attend tout au long de ce récit une action spectaculaire qui n'arrive pas. A la fin, nos héros super-retraités auront sauvé le monde mais pas de la manière dont on s'attendait. C'est toujours le même procédé qui est utilisé à savoir celui du vilain super-méchant. Bref, une intrigue où l'on peut vitre s'ennuyer comme dans une maison de retraite à moins de jouer au scrabble.
Maintenant, c'est une production made in France qui n'aurait rien à envier au comics des super-héros américain. Le dessin est fort bien réussi. Il y a du dynamisme dans le cadrage. Certes, la psychologie de chaque personnage tend un peu à se développer mais pas assez dans un one-shot d'une soixantaine de pages. C'est presque un peu long à se mettre en place. On a l'impression d'un cahier de charge a été rempli. Bref, on reste un peu sur sa faim.
Encore un très bon one shot pour la série SEPT, dirigée par David Chauvel.
Comme mentionné dans le synopsis, l'histoire tourne autour d'Hector, un homme âgé ayant un pouvoir unique et qui est emmené dans une résidence où il découvre qu'il n'est pas le seul !
Ici commence un nouveau épisode dans la vie d'Hector où il réalisera la responsabilité d'avoir des pouvoirs et les conséquences qui en découlent..
Scénario finement mené, on aurait aimé un peu plus d'histoires concernant le passé des protagonistes mais on se contente parfaitement de ce qu'on nous sert. Les dessins de Briones sont agréables à regarder, rien à redire.
Très bonne histoire qui peut paraître un peu classique mais qui se démarque du fait que les héros sont des retraités.
L'ensemble monte crescendo en pression et en puissance au fur et a mesure des pages pour finir avec un combat et une mise en scène de très hait niveau.
Le dessin plat et linéaire au début monte également en agressivité. Toute la scène de fin de nuit sous la pluie et dans les airs est très nerveuse et incroyablement belle.
Un des meilleurs épisode de la série.
Une histoire bouleversante. Les dessins contribuent à humaniser des personnages dont les envies et les espoirs résonneront en tout un chacun. Le scénario pose des questions philosophiques sur la destinée et le devoir, et se conclut par une apothéose qui évoque indéniablement la Passion du Christ.
Bon one-shot.
Les personnages sont attachants avec leurs pouvoirs, qui restent très classiques (vol, invisibilité, passe-muraille, force...).
Les dessins sont bons et le scénario tient bien la route, rien à redire.
BD qui fait penser à un hommage rendu à la série américaine "Heroes".