S
ur l’île d’Errance, les Créatures vivent en paix dans une nature idyllique, mais l’arrivée des humains a bouleversé l’harmonie ambiante et l'affrontement devient dès lors inéluctable…
Même s’il s’avère précéder chronologiquement Bran, Macha, le second volet de la saga d’Errance, peut - fort heureusement - se lire indépendamment de son aîné. Le jeune public pourra trouver dans ce monde matière à réflexion à travers les aventures d’une héroïne qui au-delà du simple fait de se transformer en renarde possède de bien plus larges pouvoirs.
En utilisant les codes visuels rappelant ceux du manga et de l’animation, le dessin de Maike Plenzke attirera immanquablement l’œil des amateurs de Fantasy. Cependant, force est de constater qu’il lui manque finesse et complexité pour crédibiliser, graphiquement, cet îlot sylvestre. Coté script, en passant de l’immortalité aux amours déçus, des affres de la guerre à l’impossibilité pour l’Homme de vivre en symbiose avec la nature, la diversité des thématiques traitées par Flora Grimaldi s’avère impressionnante. Toutefois, si l'ex-élève des Beaux-Arts de Lyon aborde de beaux sujets de réflexion pour nos chères têtes blondes, ceux-ci sont traités de manière trop superficielle, à l’image de ce scénario déséquilibré qui expédie la fin de l’album. Celle-là même qui met en perspective tout un pan de ce volet de la saga d’Errance...
Macha est une histoire qui saura parler aux plus jeunes, mais d’une manière trop superficielle pour intéresser leurs aîné(e)s, mais là n’est pas le cœur de cible de l’album…
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