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ne menace disparaît et une autre prend sa place. Les agents du FBI ont découvert les raisons du crash de l'avion et les conséquences sont plus que fâcheuses pour Fisher et Mallow. Toutes les agences gouvernementales sont impliquées, de la NSA à la CIA en passant par le bureau fédéral. Les investigations du groupe vont les mener à la découverte d'une équipe de hackers de rêve. Malheureusement pour le duo, ces derniers ont disparu et une de leurs créations menace le monde de destruction.
Sarah Connor avait raison : "la grande tempête (elle) vient". Une intelligence artificielle surpuissante vient de surgir et la stabilité du monde est sur le point de vaciller. Le "Skynet" de Ange utilise internet afin de se répandre sur la planète et détruire son principal adversaire, l'espèce humaine. La thématique semble éculée, mais le duo de scénaristes parvient néanmoins à surprendre en détaillant un peu plus son monstre virtuel et en dévoilant une information déstabilisante : les héros n'affrontent pas une intelligence artificielle, mais ses enfants. Il existe plusieurs entités et une rivalité s'installe peu à peu entre elles, divisant le monde et multipliant à l'infini les ennemis du genre humain. Le rythme est effréné, certains moments de bravoure épiques. Au final, la conclusion du cycle est moins violente que le fan pouvait le craindre. Bien au contraire, l'auteur présente une conclusion nuancée, évitant la facilité d'un happy-end qui serait désuet et laissant place à une poésie surprenante après tant de rebondissements et de passages musclés.
Graphiquement, Alain Janolle s'en sort bien, même si son trait manque de subtilité quand il s'agit des expressions faciales. Néanmoins, il propose un découpage de qualité pour les scènes d'action et, surtout, un cadrage efficace. La colorisation donne un côté assez lisse aux planches, presque cartoon, ce qui n'est pas forcément négatif au vu de la qualité globale.
Assurément, Nemesis - Mirrors glass est une bonne surprise. La conclusion du second cycle pourrait être celle de la série, même s'il y a assez de matière pour développer une suite.
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