C
ork, Irlande, 1477. Avant d’être assassiné, un homme se débarrasse d’un document aussitôt récupéré par un autre, plus jeune. Bien des années plus tard, devenu adulte, celui-ci se désespère de convaincre le roi du Portugal de financer une expédition pour traverser la mer Océane. Après un nouveau refus, il reçoit la visite discrète du principal conseiller du monarque qui a entrevu la carte sur laquelle Colomb fonde ses espoirs. Malheureusement, d’autres l’ont vue.
Après une longue attente, voici enfin le quatrième et dernier tome de l’épopée imaginée par Fabrice David et Grégory Lassablière. Depuis le début, les deux auteurs ont entremêlé leur intrigue à de grands moments de l’Histoire et c’est encore le cas ici avec la découverte du nouveau monde. La manière par laquelle le romancé rejoint la réalité est habile, tissant une raison crédible à l’origine et la réalisation de l’expédition de 1492. Ce sentiment de cohérence se retrouve également lorsque le voile se lève sur les tenants de la lutte entre les détenteurs du parchemin d’Erik le Rouge et l’Église romaine. Au dessin, Jaime Calderón séduit par la justesse et l’élégance de son trait. Le soin apporté aux décors comme à l’expressivité des personnages et la mise en scène sans esbroufe mais parfaitement adaptée aux différentes séquences, sont des atouts indéniables pour embarquer le lecteur.
Les voies du Seigneur se referme sur un ultime épisode aussi bien construit et divertissant que les précédents.
Nouveau tome intéressant.
Les dessins sont agréables.
Nous suivons le parcours et les embûches de Colomb pour mettre en place son expédition (première partie)
La découverte de la Terre Promise est en deuxième partie de l'album.
Le côté uchronie est bien distillé le long de l'histoire et permet de garder un fil rouge sur l'ensemble de la série à travers les siècles...