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homas Silane et sa compagne échappent de peu à un attentat. Le reporter est bien décidé à découvrir ceux lui en veulent. Son enquête va le mener sur la piste d’une société aux activités douteuses. Il va devoir faire appel à une ancienne connaissance du milieu et à un hacker pour pénétrer les données de cette organisation dangereuse et ultra-protégée.
Le journaliste à l’appareil photographique magique – très en retrait dans ce tome – est de retour. Le moins que l’on puisse dire, c’est que son quotidien n’est pas de tout repos. Pris pour cible mais sauvé par des hommes qu’ils pensent être ces ennemis, il affronte une société qui a pignon sur rue. Il semble que seule la police ignore ses activités réelles, à savoir engager des mercenaires et des tueurs à gages.
Et hop ! voici Silane sur les traces du commanditaire qui mène à une entreprise pharmaceutique menant des tests sur des sujets humains. Si ce genre de récit fait régulièrement des entorses à la vraisemblance, les ficelles sont ici bien épaisses et la crédibilité en prend un sérieux coup. Reste une série B au tempo calculé, avec un personnage central – qui a plus de l’espion que du journaleux – aux multiples compétences (en plus, il est beau gosse, cela pourrait finir par être vexant) qui possède un certain attrait. Au final, le cahier des charges est respecté et, portée par le dessin dynamique et efficace de Roberto Zaghi, la lecture se révèle distrayante.
Le final laisse espérer que des réponses seront apportées prochainement sur la mort des parents de Silane et la présence des mystérieux hommes en noir. De quoi redonner un réel intérêt à cette série.
En d'autres termes, une série sympa, bien enlevée, au dessin efficace, mais ..... il est temps de conclure