B
ienvenue à Froggy Town, paradis des grenouilles. Pensez donc, il y a tout pour leur plaire : des pluies torrentielles, de la boue à perte de vue… un décor de fin du monde. Se pourrait-il que le légendaire Lucky Luke y connaisse une fin funeste ?
Matthieu Bonhomme qui s’attaque au mythe Lucky Luke, voilà de quoi faire saliver celles et ceux qui s’étaient régalés de son excellent Texas Cowboys, réalisé en duo avec Lewis Trondheim. Il aborde ici le genre ultra-référencé du western sous l’angle de l’hommage respectueux, faisant défiler les scènes iconiques qui ont fait la renommée du cow-boy solitaire : arrivée du héros charismatique dans une ville isolée, confrontation avec le caïd local, attaque de diligence et inévitable duel, sans oublier les convoitises attisées par la mine d’or toute proche, autour de laquelle la bourgade s’est construite. Visuellement, le résultat est bluffant. La dégaine de Lucky Luke est tout simplement parfaite, tout comme son apparition sous le déluge, chevauchant Jolly Jumper pour trouver un abri. Les couleurs font le reste : vives et contrastées, elles renvoient à l’âge d’or de la série, tandis que le trait hautement personnel de l’auteur d’Esteban vient apporter une certaine modernité. La combinaison est du plus bel effet et les cadrages terminent de faire de cet album un modèle d’efficacité.
Le bémol viendra peut-être d’une certaine frilosité au niveau du scénario, d’autant plus surprenante que l’audace était de mise concernant le dessin. Si le personnage de Lucky Luke est bien campé et plus sombre que dans les histoires racontées sous l’ère Goscinny, les autres protagonistes manquent un brin de caractère. Les salauds ne le sont probablement pas assez et les rebondissements – certains plutôt convenus et attendus – ne feront pas entrer L’homme qui tua Lucky Luke dans les annales de la bande dessinée franco-belge. Il n’en vaut pas moins le détour, rien que pour la prestation graphique haut de gamme.
Confession : je n'ai jamais été un grand fan de Lucky Luke. Dans ma jeunesse, entre les Schtroumpfs, les Tintin, les Astérix et les Spirou, Lucky Luke était de loin la BD que je trouvais la plus ennuyante. Il faudrait que je les relise aujourd'hui, mais je n'arrive jamais à trouver la motivation pour le faire. Par contre, j'aime quand des auteurs peuvent créer leur propre version d'un personnage emblématique, alors je me lance dans la lecture des Lucky Luke vu par...
J'ai trouvé cette histoire de Matthieu Bonhomme divertissante, il y a avait de bonnes idées. Par exemple, cette envie de fumer de Luke qui n'y parvient jamais, un joli clin d’œil à l'évolution de la BD. Sinon, j'ai trouvé le scénario beaucoup trop prévisible. C'est du vu et revu, ce genre d'histoire, et ça m'a même un peu fait penser au premier Tyler Cross.
Bon moment de lecture, mais ça ne casse pas ma baraque, quand même.
On découvre avec plaisir ce Lucky Luke plus adulte, plus sombre de Matthieu Bonhomme.
Les dessins sont agréables. On trouve par-ci par-là des clins d'œil dans les détails du décor. La mise en couleur rappelle la patte de Morris.
Le scénario, sans être original, reste mâture et convaincant. J'ai particulièrement apprécié la relation de notre cowboy solitaire avec le tabac.
Le tout donne un album que les fans de la série apprécieront.
Assez curieusement j’ai eu l’impression de lire un album de Blueberry dont le héros se serait appelé Lucky Luke. On est en effet assez éloigné de l’esprit du personnage de Morris et Goscinny. Pourtant, j’ai éprouvé un véritable plaisir à la lecture de cet album qui nous présente un Lucky Luke fatigué et encombré par sa propre légende.
Lucky Lucke revisité pour le meilleur et ... pour le meilleur!
Le trait du personnage est là, les standards sont présents. Mais l''univers est différent et ce Lucky Luke là tire pour de vrai sans chercher à faire de cadeaux! Un régal.
Un bon album en one shot qui se lira indépendamment des autres, c'est appréciable!
Une belle surprise! Le meilleur album du cowboy solitaire depuis la disparition de Goscinny. Matthieu Bonhomme y va de son humour à lui, sans essayer de devenir Goscinny à la place de Goscinny, et ça lui réussit. J'ai hâte de lire son prochain opus.
je ne mets que deux etoiles car je n'aime pas du tout la colorisation !!! Mettre plusieurs personnages d'une même case en une seule couleur , j'appelle ça du travail bâclée ..et pas du tout joli à voir ...j'ai feuilleté le "Wanted" hier en magasin , et le procédé est malheureusement le même !!! Je le lirai en médiathéque mais je sais d'avance que ça va me piquer les yeux....
Un Lucky Luke revisité par Matthieu Bonhomme.
Aussi bien d'un point de vu du dessin que du scénario, c'est juste superbe !
Lucky Luke ne faisant pas partie de mes lectures favorites, il me manque peut-être un élément me permettant de comprendre l’enthousiasme pour cet album.
Le dessin et la mise en scène sont sans conteste de qualité mais pas non plus exceptionnels à mon goût.
Le scénario est visiblement très inspiré des westerns classiques avec beaucoup de références aux films avec J. Wayne, K. Douglas etc... Il y a même un soupçon de Clint Eastwood période post Leone. Pour les connaisseurs cela est presque amusant de les retrouver au fil de l’album.
Sympathique mais cela enlève tout de même un peu d’originalité à l’ensemble.
En revanche, il me semble, ayant lu au moins un Lucky Luke dans ma vie, que le côté comique voire burlesque a totalement été éradiqué. Je pensais que c’était un point clé des albums de Morris et Goscinny mais cela n’a visiblement pas heurté les aficionados.
Personnellement, je préfère cette approche plus « Blueberrienne ».
Au final, un bon album mais qui ne rentre pas dans mon top 5 des meilleures BD western.
un très beau travail de Mathieu Bonhomme ; le TT chez black and white est remarquable.
rarissime sur le marché .... d ou sa cote .
J’ai beaucoup retardé le moment de lire cet album de peur d’être déçue mais comme j’aime vraiment le dessin de Matthieu Bonhomme, j’ai fini par l’acheter et le lire. C’est fou ce qu’il pleut dans cet album ! Trempé jusqu’à l’os, Lucky Luke arrive dans la petite ville de Froggy Town. Après avoir confié Jolly Jumper au propriétaire de la grange du village, il rejoint le saloon pour y passer la nuit. Alors que la soirée s’annonce des plus calmes, un type mi provocateur mi simplet défie au revolver l’homme qui tire plus vite que son ombre. L’incident est rapidement clos mais tout se complique quand le frère de l’homme en question s’en mêle. Lucky Luke découvre alors que la sécurité de la ville est assurée par trois frères, sheriffs à tour de rôle.
C’est alors que Lucky Luke fait la connaissance de celui, Doc Wednesday, qui sera son compagnon d’aventure pour cet album. L’histoire démarre vraiment quand la population de la ville confie à Lucky Luke l’enquête sur l’attaque de la diligence qui transportait la récolte d’or des mineurs.
Il est très intéressant de voir comment Matthieu Bonhomme, un fan de Lucky Luke, interprète le héros et met en valeur les éléments qui lui semblent essentiels dans sa personnalité. C’est bien vu ! Il remet en jeu la légende du cowboy qui tire plus vite que son ombre, confirme son rôle de justicier, lui rappelle qu’il est temps d’arrêter du fumer – ça c’est drôle ! J’ai beaucoup aimé aussi la distance graphique que le dessinateur prend avec la série. Décor de western mais légèrement décalé. Le début est très réussi, la fin un peu convenue.
Un album excellent et pour plusieurs raisons! Mais avant tout ne cherchez pas un album de Lucky Luke comme les autres, car c'est un hommage.
Dessins superbes qui deviennent sérieux tout en gardant des aspects comiques.
Scénario fin et efficace avec des références à l'univers de la série.
Je conseille aux amateurs du genre de foncer aussi sur Texas Cowboy du même auteur; le titre paraît kitsch mais c'est une des meilleures BD western.
Bon album. J'ai apprécié ce Lucky Luke somme toute assez proche de l'original au niveau du trait et de la couleur.
La différence si situe au niveau de l'histoire un peu plus réaliste, avec de nombreux clins d’œils à la légende Lucky Luke.
L'idée du running gag sur le tabac est très bonne.
Bon, au final, histoire bien construite mais prise de risque assez faible par rapport à l'univers Lucky Luke. D'un autre côté, en s'éloignant plus, peut-être que j'aurais détésté! ;)
Bref, je préfère ma place de critique amateur à celle du dessinateur essayant de réinventer ce que beaucoup vénèrent.
Bilan: bon album qui fait le job avec un léger twist...
Très bon album,
C'est avec plaisir que je lirai le second volume prévu pour avril 2021.
https://www.generationbd.com/10000-nouvelles-bd/5916-bonhomme-et-lucky-luke….html?fbclid=IwAR330ogEAtoa1ePPyeUeSTmrHnzok4PhkxaIwITVJoFlxY4RsQrHn4rAwiA
Enfin un auteur qui ose s'attaquer au mythe et surtout qui ose le dépoussiérer. Durant ma jeunesse, j'ai été bercé par mes lectures du pauvre cow-boy solitaire. J'avoue bien volontiers qu'il s'agissait de l'une de mes toutes premières lectures. J'ai pratiquement grandi avec Lucky Luke. Puis l'âge avançant, je me suis un peu détourné de lui car il ne changeait pas dans un monde qui a bien évolué.
Là, je retrouve un nouveau Lucky Luke qui s'est totalement adapté à notre temps. Je reconnais le formidable pari réussi de Matthieu Bonhomme tant sur le fond que sur la forme. Je ne me suis pas ennuyé avec cette lecture totalement novatrice sur un tel personnage avec un scénario qui n'a pas du tout oublié un humour omniprésent. Oui, on regrette que cela ne soit pas une nouvelle série mais juste un simple hommage.
Matthieu Bonhomme rend un hommage réussi à Lucky Luke à travers cet album où le cowboy solitaire apparaît derrière la légende. Le ton est sérieux et l'ambiance tendue, loin des blagues habituelles. Les références sont nombreuses et le dessin très soigné. Une lecture appréciée !
Superbe album et magnifique hommage.
On sent dès le départ que M.Bonhomme n'a pas seulement voulu réaliser un "vu par ..." comme les autres, mais a essayé de réaliser un vrai Lucky Luke ... et à mon sens, a parfaitement réussi.
Alors OUI, il n'y a pas d'humour (ou si peu), mais l'ensemble est tellement bien réalisé et respectueux que cela ne manque pas.
Mathieu Bonhomme a réalisé scénario, dessin et couleurs lui-même. Le choix des couleurs, hommage aux vieux LL époque Dupuis, est un élément indispensable de l'ambiance installée tout au long de cette histoire.
Le scénario est intelligent et permet d'installer tous les codes de la série : l'arrivée de LL dans une ville, la découverte d'un méchant local et d'un problème, un gang de frères, les indiens, la diligence, le duel ...
Alors, oui, il y a plein de clichés, mais LL c'est aussi çà.
Les clins d'oeil à la série d'origine sont placés avec parcimonie et intelligence, afin de ne pas dénaturer le côté réaliste du scénario (je ne les dévoilerai pas pour ne pas spoiler).
Et la dernière planche justifie le fil rouge de cet album et apporte une explication à l'un des événements de la série-mère jamais justifié jusque là.
Chapeau.
On se prend à rêver d'une reprise officielle par Bonhomme ...
Encore un album super de Bonhomme!!!
Le dessin est magnifique et le scénario est très bien amené.
J'adore de nouveau Lucky Luke!
personnellement je trouve cette album très réussit ,Mathieu Bonhomme est au sommet grace a ses dessins et son scénario,le meilleur hommage de lucky luke a Morris,ont est loin du lucky luke de Achdé qui est devenu trop gamin,bravo Monsieur Bonhomme
Une déception !
Le dessin est certes réussi mais le reste est ultra décevant. Cet album n'a rigoureusement rien à voir avec Lucky Luke, pas (ou très peu) d'humour, des personnages ultra conventionnels, un scénario sans relief. C'est un (pas très bon) western sans imagination mais avec les poncifs.
La lecture des dernières pages m'a été difficile.
Je ne comprends pas bien l'engouement suscité.
Je m'attendais à un chef d'oeuvre et j'ai eu une excellente BD. Un poil en dessous de mes attentes, mais je sais toujours pas pourquoi j'avais placé la barre si haute....oui oui je suis étrange par moment.
Cette BD brille par son ambiance inspirée des westerns de Leone et Peckinpah, on laisse le temps à l'histoire de se poser, ça sent la poussière et ça use de la violence avec justesse. Le style graphique est superbe même s'il m'a fallu un (tout) petit moment d'adaptation. L'histoire est travaillé et nous tiens en haleine jusqu'au bout. Les clins d'oeil à la série officielle de Lucky Luke sont toujours placés avec intelligence, du coup ça passe tout seul et ce n'est pas indigeste.
Il est interdit de passer à côté de cette album, il est génial!
Absolument pas d'accord avec le chroniquer de BDGEST !! Il faut savoir ce que l'on veut ! Soit le dessinateur fait une BD complètement à l'opposé de la série de Morris soit il respecte certains codes.. Et qui peut savoir ce qu'il a voulu faire ? Les méchants sont comme dans la série originale MAIS Bonhomme aurait-il osé aller plus loin ?? Il a été plus loin qd même : ne fusse que par le dessin qui, perso, j'ose le dire, dépasse celui de Morris... Bon, j'entends déjà des cris et des hurlements ! D'accord, d'accord ! Morris est un génie de la "Grande époque" de la BD, ok, ok, pas de doute. Mais Bonhomme a su passer, par son propre talent (je le trouve d'ailleurs nettement, TRES nettement même, meilleurs en "mode Western" que ses autres séries) et il y a un aspect que je n'arrive pas bien à définir sur cette BD : plus noir ? Plus de "laisser aller" dans le bon sens du terme, je ne sais pas. Mais bref, plus fournie, çà c'est certain !! Surtout dans les décors. Si "les autres repreneurs" de la série pouvaient atteindre ce que B. a fait, beeen, ce serait pas mal ! Mais hélas, "ils" n'y sont pas arrivé (comme Black et Mortimer ou Spirou où "le Léopard" est une, excusez, une merde de première) par exemple : bcp de navais !!!). Enfin, je trouve que si B. reprenait la série, je pense que nous ne serions pas déçu !! Et de l'humour il y en a !! Même bcp ! Je ne comprends pas l'avis de certains à ce sujet...
Aujourd'hui j'ai des difficultés pour vraiment bien définir cette BD... PAs en forme sans doute et neurones en pannes... Re-bref, j'ai mis 5/5, mais la cote réelle serait de 9/10, ce que je mets TRES rarement !! Bon, je ferai peut-être un autre avis si j'ai le temps et si j'y pense plus tard... Mais encore une fois: non, pas ok avec BDGEST... Il y a aussi le "subjectif" des goûts...
Je me réjouis à l'idée que cet album pourrait ouvrir la voie à une série de One-Shots tels ceux de Spirou. M. Bonhomme met la barre très haut avec cette revisite du mythe parfaitement exécutée.
Cette vision de Lucky Luke m’a plu. Il y a beaucoup de références aux albums, mais aussi au cinéma. Ainsi ce Doc Wednesday me rappelle beaucoup le Doc Holliday, un des protagonistes de règlement de compte à O.k. Corral.
Lucky Luke passe une bonne partie de l’album à essayer de se rouler une cigarette ou à trouver un brin de tabac. Finalement, il écoutera Doc Wedenesday qui se meurt d’avoir trop abusé de la vie (alcool et tabac) et terminera l’histoire avec un brin d’herbe à la bouche. Voilà enfin l’explication !
J’ai trouvé l’album très plaisant et l’esprit Lucky Luke a bien été respecté. Si d’autres albums « Lucky Luke vu par… » sont prévus, j’espère que les auteurs nous feront grâce de ne pas massacrer le personnage comme ont pu le faire certains avec Spirou et Fantasio.
Imaginons que ce gentil western ne nous soit pas présenté comme une relecture de la célébrissime (et excellente) série Lucky Luke... En parlerions-nous autant ? Aurait-il droit à toutes ces critiques positives qui ont éclos un peu partout ? Se serait-il aussi bien vendu ? La réponse est évidemment non, tant "l'Homme qui Tua Lucky Luke" ne fait preuve que de bien modestes qualités : une ambiance sacrifiant à tous les stéréotypes (cinématographiques, surtout...) du genre, un scénario des plus conventionnels (certains ont même relevé des ressemblances lourdes avec le superbe "Blacktown" de Trondheim), des personnages pas vraiment passionnants, une conclusion assez désarmante de maladresse. Ce n'est finalement qu'à travers de son décalage par rapport à sa matrice (le Lucky Luke de Morris et Goscinny) qu'il est intéressant d'analyser le livre de Bonhomme : le léger pas de côté, effectué en direction de plus de réalisme, de plus de complexité, paye évidemment pour un lecteur adulte, mais il n'est finalement pas si évident que cela qu'on y gagne au change quand on considère l'abandon complet de l'humour, composante fondamentale des mécanismes parodiques si bien actionnés jadis par Goscinny. Le "fan service" - ou l'hommage direct, comme on veut - offert par Bonhomme est certes amusant, que ce soit le subtil travail sur les couleurs originales, très caractéristiques, de la BD de Morris, ou la perspective astucieuse que "l'Homme qui Tua Lucky Luke" nous propose quant à l'abandon de la cigarette par le Lonesome Cow-boy. Mais il ne rend que plus patent l'échec de Bonhomme à créer une vraie vision "méta" du héros qui tire plus vite que son ombre, comme l'avait réussi Emile Bravo avec Spirou : ce ne sont pas les quelques considérations déjà bien usées sur ce qu'est être une légende de l'Ouest ("l'Homme qui Tua Liberty Valance" date quand même de 1962 !) qui permettront au livre de marquer durablement nos mémoires surchargées.
J'aurai bien mis 3,5/5. :-)
A la fois une continuité moderne de Lucky Luke, par son côté réaliste et ancré dans le western (pluie, tabac, Jolly Jumper ne parle pas), mais aussi, un lien entre les albums du héros ainsi qu'entre les séries Morris puis Goscinny (les références, le tabac...).
Un bon Lucky Luke, justement par cette utilisation des "clichés" dans une situation où les faux semblants servent à donner le temps au lecteur de voir les choses à la façon de Luke.
Original mais dans l'esprit du personnage, pour tous de 6 à 66 ans. Ou 666 pour ceux qui ont la main ! (cherchez donc la référence dans le tome)
Pour ceux qui ont lu et aimé Lucky Luke dans leur enfance, vous pouvez foncer acheter cette BD mais attention, comme nous, Lucky Luke a grandit, gagné en maturité et l'histoire et beaucoup plus adulte.
Tout dans cet ouvrage est réuni pour en faire un chef d’œuvre.
- Les personnages sont travaillés et complexes avec, comme le faisait Morris, une référence aux légendes du western comme Joshua Doc Wednesday alias Doc Holliday.
- Le scenario non plus n'est pas en reste. On n'est pas dans une histoire à suspens mais l'implication des différents protagonistes dans l'affaire reste quand même relativement floue assez longtemps. Les différents clins d'oeil et l'imbrication de cette histoire dans l'épopée Lucky Luke, raviront les nostalgiques.
- Le dessin est une grande réussite. Matthieu Bonhomme a réussi à trouver le délicat équilibre entre reproduire la patte de Morris et affirmer son propre style. Tous les personnages sont reconnaissables immédiatement, comme le croque-mort ou le conducteur de diligence, tout en ayant ce trait nouveau apporté par Matthieu Bonhomme.
- La colorisation est un clin d'oeil aux contraintes de l'époque de Lucky Luke, à savoir 3 ou 4 couleurs maxi par page. Morris était doué pour que cette contrainte ne se fasse pas ressentir. Et pour cet aspect là, Matthieu Bonhomme respecte l'ambiance et le ton des BD originales mais il sait aussi s'en écarter de temps en temps pour nous présenter de très belle colorisation.
- La mise en page est formidable. Morris était aussi connu pour la mise en scène presque cinématographique de ses planches de BD et le contrat est parfaitement respecté avec Matthieu Bonhomme... Certains plans sont sublimes. Le dynamisme et le mouvement présents dans certaines cases m'ont complètement immergé dans le récit. L'exemple le plus anodin mais parlant, pour moi, est cette case où Lucky Luke retire sa serviette après le repas (page 9), on a l'impression d'y être, on voit le mouvement, la scène... (mais ne vous inquiétez pas de nombreux autres plans avec une tension dramatique plus forte sont aussi présents ^_^).
- L'objet en lui même est aussi de très bonne facture. Je ne l'aurais pas signalé si l'épaisseur du papier ne m'avait pas agréablement surpris.
- Lucky Luke pour finir, Matthieu Bonhomme a développé sa personnalité en prenant du recul par rapport à sa condition d'être une légende de l'Ouest, bien plus complexe qu'il n'y parait au premier abord. On a beaucoup d'empathie pour ce Lucky Luke, plus proche de nous.
On sent que Matthieu Bonhomme n'a pas voulu se contenter de faire une histoire de Lucky Luke, il a beaucoup étudié les histoires de Lucky Luke et les codes qu'utilisaient Morris pour les sublimer.
Cela s'en ressent et c'est à coup sûr un superbe hommage à Lucky Luke et au travail de Morris pour nous, enfants devenus grands.
C'est un hommage, très réussi.
Pour ceux qui n l'apprécient pas, il ne faut pas chercher un album de morris, bien sûr Lucky Luke ne peut pas mourrir.
il faut donc suivre ce scénario de bonne tenue, avec les clins d'oeil existant, notamment "l'arrêt de fumer"
C'est davantage tourné vers le western, avec le lien vers Doc Holliday.
Personnellement, j'ai aimé....
Un Lucky Luke coincé entre la volonté de ne pas trahir l'oeuvre tout en tentant de le concilier avec le genre cinématographique, une gageure. Le résultat est pourtant à la hauteur. J'ai vraiment pris plaisir à lire cet album mais n'ayant jamais été un grand fan de Lucky Luke et trouvant la plupart de ceux non scénarisés par Goscinny très dispensables, j'avais certes peu d'aprioris. J'avais pourtant hésité avant de l'acheter mais ne le regrette pas.
malgré la lecture de quelques avis négatifs, j'ai quand même acheté cet album sachant que les goût et les couleurs varies.
bien m'en a fait car j'ai bien aimé cet hommage réussi à mon sens.
très bonne idée d'avoir intégré Lucky Luke dans un univers plus proche des Westerns classiques que de celui de Morris.
les dessins sont bons à défaut d'être parfaits (à mon goût).
vraiment une bonne bd à ranger sans honte à coté des bons vieux Lucky Luke de Morris.
J'aime bien Lucky Luke, sans être un grand fan : je possède a peu près toutes les intégrales, et je juge la série très inégale dans l'ensemble. J'ai donc lu ce one shot, sans avoir été conquis jusqu'à présent par les BD de son auteur, M. Bonhomme. Hé bien, c'est clairement ce qui se fait de mieux dans les Lucky Luke. Il n'y a (presque) pas d'humour, l'histoire est assez sombre tout en restant dans les ressorts classiques du western, le héros est charismatique sans trop en faire. Bref, c'est très bien raconté, les dessins sont plutôt beaux et la colorisation old school est un bien bel hommage aux colorisation d'antan souvent mal faites (sauf que là, c'est justement bien fait).
Un très bel hommage à Morris, à la série et aux westerns en général. Il faut savoir que Lucky Luke c'est avant tout un cow-boy et que avant d'être une série d'humour, c'était d'abord et avant tout un western. C'est pour ça que l'auteur à choisi d'attirer Lucky Luke dans un univers semi-réaliste. Il n'y a donc ni les Daltons, ni Rantamplan, et ni d'humour, si ce n'est le running gag du tabac présent dans l'album. Mais cela n'empêche pas d'avoir un très bon album, au scénario simple mais qui reprend les codes du western. le tout accompagné de dessins réalistes et de très beaux décors. La palette de couleurs est très saturée, puisque dans chacune des cases de tout l'album, l'auteur a choisi de coloriser entièrement les personnages d'une seule couleur, mais d'apporter des nuances sur les détails importants de chaque case. Cette façon de faire n'est pas s'en rappeler les premiers western que se soit en BD ou en film.
Premier d'une série d'albums hommage, l'auteur à relevé son pari tout en plaçant la barre très haut.
Une perception de notre Lucky Luke originale qui donne un album plaisant et agréable. Les dessins, certes éloignés de ceux de Morris, sont intéressants malgré tout et le scénario, tout à fait dans l'esprit de la série (l'humour de Goscinny en moins), tient la route. Seul la colorisation (trop terne) m'a déçu.
Un bel hommage au final !
Je partage l'avis de YANZEMAN, album à lire et à oublier. Je partage aussi son avis sur la qualité des BD qui sortent. La BD est un potager dans lequel on ne cultive presque plus que des NAVETS C'en est insupportable!!!!! des séries abandonnées, d'autres où il faut attendre des années et des années pour une suite souvent bâclée, d'autres encore au dessin qui ne ressemble plus à rien....Editeurs, scénaristes et dessinateurs nous prennent pour des benêts, des américains ($$$$$) ou des incultes, mais gare au retour de manivelle....Il y a plus de 2 ans maintenant que je n'achète plus en neuf, mais en occasion à 5€ ou alors j'emprunte en médiathèque...A 14 € en moyenne la BD, et avec la qualité qui nous est servie, mais de qui se moque on ?????????????? Ce pauvre Lucky Luke (la liste est bien longue) en est la preuve, autant revenir vers les classiques des années 80, où la créativité primait sur le pognon, le respect du lecteur sur l’ego des scénaristes et des éditeurs et où lire une BD était un plaisir, un vrai....
Album sans intérêt, parce que l'histoire n'est pas intéressante.
On devine dès le début qu'il n'arrivera rien à Lucky Luke, mais ce qui fait le charme d'un album de Lucky Luke, c'est l'humour.
ici, il n'est pas présent, et on s'ennuie ferme.
L'album est trop long, j'ai commencé à ne plus lire les dialogues et à attendre la fin dès la 40éme page (sur 60...).
Je suis sidéré du nombre d'albums qui sortent, où le scénario est bâclé, mal fichu, sans intérêt.
Avant, les magazines de pré-publication garantissaient des BD de qualité, parce qu'un travail était fait en amont pour ne sélectionner que les projets matures, les histoires qui en valaient la peine.
Et le lecteur du Journal de Spirou, de Tintin ou de pilote, par son courrier, permettait de faire le tri dans toutes les séries qui étaient pré-publiées ; ne sortaient alors en album que les meilleures séries, celles plébiscitées par les lecteurs.
Les auteurs se formaient au contact des anciens, qui prenaient des stagiaires ; il a fallut des années pour qu'un Jean Graton, par exemple, puisse proposer son Michel Vaillant.
On a l'impression qu'aujourd'hui, il suffit de savoir dessiner un peu pour avoir le droit de sortir un album, et que personne ne relit cet album avant sa publication.
La BD se meurt de trop de publications non maitrisées, bas de gamme et fades.
J'ai bien aimé "le marquis d'anaon", même si ce n'était pas la Bd du siècle. Mais là, ce Lucky Luke est vraiment sans intérêt...
Tout à fait d'accord avec canarenchaine.
Beaux dessins, scénario fade et sans la moindre inventivité.
Un lucky luke fade et triste, sans âme ni personnalité.
On est loin du Spirou repris par Emile Bravo et plein de charme !
Bonhomme a fait beaucoup mieux. je le respecte et l'apprécie beaucoup.
Là il a été porté par un Héros de Légende, certainement piégé par l'ampleur du mythe.
Après le VALERIAN (VU PAR ...) et les SPIROU (VU PAR ...), voici donc le LUCKY LUKE (VU PAR ...) !
Un western qui renvoie aux premiers albums de la série, avec une ambiance assez virile, des personnages farouches et une tension bien palpable. Un hommage que je trouve pour ma part réussi, d'autant que le dessin de Matthieu Bonhomme, clair et aéré, est impeccable (les paysages sont grandioses et tous les personnages sont parfaitement croqués, notamment LUCKY LUKE, élégamment revisité).
Plus qu'un hommage à Morris, vraiment dans la ligne des premiers albums, à lire pour les fans de l'homme qui tire plus que son ombre et de westerns car une histoire pleine de références
Avant tout, je vais m'attirer les foudres de certains bédéphiles,en avouant ne posséder dans ma bibliothèque que cinq voire six albums de la série "Lucky Luke" de Morris & Goscinny, même si j'en ai lu une bonne trentaine, mais je n'ai jamais vraiment accroché aux aventures du pauvre cow-boy solitaire.
Depuis quelques mois, dans le monde de la bd, le western revient en force, avec "Undertaker", "Sykes" ou encore "Stern", trois albums de qualité.
En reprenant cette série, Matthieu Bonhomme prenait un risque énorme, celui de la comparaison avec le créateur de la série. A l'image de Ferry avec sa reprise (pour moi réussie) d'"Astérix", les critiques des puristes allaient fuser.
N'étant pas un spécialiste de "Lucky Luke", je dois dire que j'ai tout de suite été séduit par l'histoire. Bien évidemment le titre choisi fait référence au superbe film, encore inégalé, de John Ford, "l'homme qui tua Liberty Walance" (de nombreuses scènes de cette bd renvoient explicitement à des films de John Ford) D'ailleurs, dès les premières pages, nous sommes plongés dans un western digne d'un John Ford, réalisateur que j'adore. Tout les codes du western sont en effet présents: du saloon, au shérif lâche,en passant par une puissante famille tenant la ville, rien est omis.
Même les légendes de l'Ouest, avec un certain Doc Wednesday, qui n'est pas sans rappeler le célèbre Doc Holliday, sont présentes dans cet album.
Même si l'histoire est assez sombre, l'humour reste toutefois présent, notamment avec le running gag du tabac que recherche désespérément Lucky Luke.
Au niveau scénario, cette reprise ou plutôt ce "Lucky Luke vu par Matthieu Bonhomme" ( à l'image des Spirou vu par...., série qui malheureusement est très inégale) tient la route.
Quant au dessin, rien à dire. Je suis un grand admirateur de Matthieu Bonhomme. Possédant déjà l'intégrale n&b du "Marquis d'Anaon", j'ai donc opté pour l'achat de la version n&b de canalbd pour en apprécier encore plus le trait. J'ai feuilleté la version couleur, et j'avoue qu'elle est très belle également, et je me demande même si je ne vais pas l'acheter aussi.
En tout cas, cet album se révèle une très bonne surprise et j'ai été littéralement bluffé par le talent de Matthieu Bonhomme au dessin et au scénario.
Lu dans Spirou, donc avant sa sortie. Ok pour le dessin personnel et moderne, ok pour la colo mais au niveau scénario on n'est pas loin du niveau zéro !
Honnêtement, autant Choc T2 donnait envie d'avoir le Spirou de la semaine d'après, autant ce Lucky Luke est tristounet. Même les clins d'oeil sont poussifs et non pas inventifs.
Je suis vraiment déçu.