L
a vie de riche n’est pas tous les jours facile… L’institutrice à domicile d’Astrid vient de démissionner et il est hors de question pour ses parents de l’envoyer dans une école publique et de la mêler aux enfants de prolétaires ! Pourtant, elle aimerait bien avoir l’occasion de s’amuser avec d’autres gamins de son âge. Heureusement, elle trouve un compromis : un établissement privé et prestigieux coûtant 300 000 dollars, ça doit permettre d’éviter toute rencontre de pauvres et de désargentés.
Après la souris maligne dans un premier tome déjà fort réussi, Astrid s‘attaque cette fois à des fantômes qui hantent une vieille demeure accueillant quelques jeunes filles toutes à l’abri du besoin. L’internat de Canterville est le lieu idéal pour permettre à Fabrice Parme de jouer non seulement avec Astrid, mais aussi avec ses deux acolytes, des jumelles rouquines qui ne pensent qu’à une chose : s’échapper de cette prison. Le récit est dense, parfois un peu bavard, la faible pagination expliquant cela.
Mimiques impayables, situations hilarantes, humour omniprésent, le deuxième tome d’Astrid Bromure suit les traces de son prédécesseur. Quant à la dernière planche, elle pourrait annoncer l’arrivée de quelques nouveaux invités pour le suivant.
C'est gentillet et enfantin mais en même temps, c'est totalement voulu. Un album par conséquent réussi, avec un scénario amusant où dans un pensionnat de haut standing pour jeunes demoiselles se côtoient gentils fantômes, jeunes filles espiègles de bonne famille, petites pestes et institutrices vieilles filles psycho-rigides. Un cocktail détonnant, servi par le dessin toujours plein de fraîcheur et de charme de Fabrice Parme.