D
ans sa folie, Galohan a souhaité faire revivre Eloée, sa défunte épouse, en la personne de Lillewyn, fille d’Enoch qu’il a sauvagement assassiné. Mais la jeune femme est tout sauf soumise et elle a rapidement ôté tous les artifices qui rendaient la ressemblance quasi parfaite. Entré dans une colère noire et ne parvenant plus à reconnaître son amour sous les traits de Lillewyn, le seigneur de Galkiddek décide de la faire tuer. Branag, l’un de ses fidèles lieutenants, parviendra-t-il à s’acquitter de cette pénible tâche ? Pendant ce temps, le mage Alcantor semble tirer toutes les ficelles.
La pelote étant désormais entièrement déroulée, qu’en est-il de ce triptyque amorcé en 2013 par le duo Frank Giroud-Paolo Grella et achevé trois ans plus tard ? Amour, vengeance et alchimie sont les thèmes forts de ce récit médiéval fantastique. L’épilogue était forcément attendu, moins pour satisfaire à la curiosité suscitée par les quelques zones d’ombre des deux premiers chapitres que pour découvrir comment allait s’organiser la revanche de Lillewyn et Alcantor. Hélas, cette adaptation du mythe de Prométhée, prometteuse, autant par le charisme de ses personnages que par l’aspect non manichéen de l’histoire, s’achève sans étincelles et surtout, sans surprises.
Il faudra néanmoins retenir le dessin sans faute de Paolo Grella, découvert notamment dans feu le catalogue Robert Laffont sur L’Ombre du Temps et Le Manuscrit Interdit. Les amateurs du genre pourront certainement apprécier également le scénario solide mais convenu d’un auteur qui n’a pas signé là sa meilleure œuvre.
Mouais...
Encore une histoire bouclée en 3 petits tomes...
Ce n'est pas vraiment passionnant, ni très original (une vengeance).
Et puis, les personnages principaux sont tous mauvais, alors il est difficile de s'attacher à eux.
Tout ça pour ça.
Encore une BD que je ne relirai pas ; il en sort beaucoup trop, qui ne laissent aucun souvenirs.
La disparition des périodiques de pré-publication est vraiment préjudiciable à la BD franco-belge, et aux lecteurs que nous sommes, condamnés à acheter très cher et à l'aveugle des albums BD qui n'en valent pas la peine.