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ors d’une opération de police, Liam et son équipe sont opposés à un homme doté d’une force extraordinaire. Le suspect doit être abattu, mais son corps bascule dans la rivière et son cadavre n’est pas retrouvé. Le soir même, le policier et sa petite amie, Hope, sont victimes de représailles et la jeune femme est transformée en vampire. Malgré le danger qu’elle représente maintenant, Liam ne peut se résoudre à l’abandonner. Il lui promet de trouver un moyen de la sauver et de la soustraire à l’influence du maître qui peut lui imposer sa volonté.
Graveyard Shift propose une nouvelle (énième ?) incursion dans l’univers des vampires, mais surtout pas une nouvelle variation. En effet, le mythe des buveurs de sang est utilisé dans ce qu’il a de plus classique. Ce n’est pas rédhibitoire en soi, sauf lorsque le récit est lui aussi dépourvu d’intérêt. Jay Faerber enchaîne les poncifs et les scènes parfaitement inutiles – ah, la séquence avec la spécialiste pour apprendre que les mordeurs n’aiment pas la lumière, le feu, les croix et l’eau bénite… -, et ne donne aucune réelle direction à son histoire en dehors d’un « l’amour est plus fort que la mort(sure) ». Un soupçon de polar (l’enquête pour retrouver le gang responsable de la transformation de Hope) sans aucun intérêt, un zeste d’horreur lénifiante et convenue, bref, cette aventure constitue un cocktail sans aucune saveur malgré la partie graphique plutôt convaincante de Fran Bueno.
La fin est ouverte. Il faut espérer (est-ce bien raisonnable ?) que si une suite devait voir le jour, elle serait alors pourvue d’un scénario digne de ce nom.
Nous avons un récit dans le genre que l'amour est plus fort que la mort. Oui, sauf que c'est la fiancée qui est transformée en vampire et que son chéri tente de tout faire afin qu'elle retrouve son aspect humaine. C'est vrai que ce n'est pas gagné ! Vous aurez compris qu'on va surfer sur une vague proche de la série TV Buffy contre les vampires. Nous refaire le coup en 2020, c'est quand même un peu has been.
Malgré le classicisme du scénario de ce thriller horrifique, il n'en demeure pas moins que c'est assez intéressant et qu'en plus, c'est assez bien dessiné avec des personnages et des décors particulièrement bien soignés.
Pour une fois, voilà un comics qui arrive à me divertir sans que je sombre dans l'ennui. Cela mérite ses trois étoiles. Pour l'achat, il ne faudra toutefois pas trop m'en demander...
C'est tellement rare de voir du one-shot dans le monde du comics, qu'il faut sauter dessus quand on en voit un ! Et celui-là m'a vraiment beaucoup plu, il est léger, touchant sans en avoir l'air, et bourré de bonnes références (à la série Buffy par exemple, pour n'en citer qu'une).
J'ai tout de suite bien accroché aux personnages, notamment au couple de protagonistes principaux, et le graphisme sans être révolutionnaire a plutôt bien accroché mon attention.