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Martin Eden

15/02/2016 4930 visiteurs 6.0/10 (2 notes)

C hanger pour conquérir le cœur de celle qu’on aime, c’est le but que s’est fixé Martin Eden quand il vit pour la première fois Ruth Morse. Rien ne les prédestinait à se rencontrer, leurs conditions et origines sociales étant par trop différentes. C’est grâce à ses poings que Martin, marin et vadrouilleur, défendit le frère de Ruth dans une rixe. C’est avec ses mains et ses talents d’écriture qu’il espère trouver grâce auprès de la jeune femme. Hélas, on ne s’improvise pas romancier du jour au lendemain et les manuscrits envoyés aux éditeurs sont refusés les uns après les autres. Récit d’une quête identitaire, oscillant entre rêves et désespoir.

Même s’il s’en est défendu à plusieurs reprises, Jack London a certainement écrit avec Martin Eden son œuvre la plus autobiographique : des éducations sensiblement similaires, un même goût prononcé pour l’aventure et les grands espaces, des talents identiques pour coucher sur le papier des récits extraordinaires, une adhésion commune aux idées socialistes de l’époque et, sans dévoiler la fin, une destinée tragique pour le héros et son auteur.

Le duo d’À l’ombre de la Gloire s’est reformé pour adapter très sobrement ce roman, publié pour la première fois au tout début du 20ème siècle. Denis Lapière déroule sans fioriture et artifice l’histoire de l’apprenti écrivain. Les peintures d’Aude Samama apportent un esthétisme tout en douceur même si l’ensemble, notamment dans les quelques scènes d’action éparpillées çà et là, manque parfois d’un peu de rythme.

À découvrir essentiellement pour mettre en lumière une facette de Jack London, très éloignée des écrits qui ont fait sa renommée.

Par L. Gianati
Moyenne des chroniqueurs
6.0

Informations sur l'album

Martin Eden

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L'avis des visiteurs

    Eric DEMAISON Le 22/06/2023 à 10:40:38

    Je n'ai pas lu ce livre de Jack London et c'est un manque à corriger certainement. Aussi je ne peux pas parler de la vision apportée par cette bande dessinée.
    L'histoire se tient bien, le scénario est bien rythmé le dessin toujours très tendre et expressif d'Aude Samama rend très bien l'ambiance. Histoire de la quête d'un homme rude et avec peu d'éducation qui cherche à apprendre, à devenir écrivain pour lui-même, mais aussi pour la femme qu'il aime et qui est issue de la bourgeoisie.
    Mon reproche, non étayé, car je n'ai pas lu le livre. c'est que cette adaptation simplifie le livre et son propos. La lutte entre classes sociales, la dureté de la vie pour certains, l'hypocrisie de la reconnaissance littéraire, les conventions sociales qui rendent les amours impossibles, la désillusion de la force de l'art tout cela n'est qu'évoqué, mais c'est normal. Un livre de plus de 400 pages ne se résume pas en 170 planches.
    Mais ce livre très soigné donne envie de lire "le livre" et c'est déjà beaucoup.