L
a route vers le monastère des Lunes d’Ambre est longue. Noshin peut encore, à loisir, égrainer ses souvenirs…
Il est souvent difficile de saisir le moment opportun pour terminer une série, de prendre conscience que tout a été dit et que continuer reviendrait à inévitablement se répéter. L’Eau, la Terre, l’Air puis le Feu et maintenant le Vide. La dernière page se tourne. Okko va pouvoir goûter à la quiétude de journées sans duel, loin du crissement de l'acier de son katana et des cris d'agonie de ses adversaires.
Alors que dire à l’aune d’un final attendu autant que redouté ? Beaucoup trop de choses en vérité ! Depuis 2005, les amateurs de ce road-movie aux senteurs d’Extrême-Orient ont pu apprécier le talent de Hub comme dessinateur et ses différents albums ont permis de découvrir un scénariste qui savait où il voulait aller. Point d’orgue de cette saga, ce diptyque de clôture - subtil mélange de raffinement et de violence - laisse apparaitre un samouraï pas forcément des plus chevaleresques et met au jour un jeune homme qui a affiné son art dans l’espoir d’une reconnaissance qui se refusera à jamais à lui. À défaut de famille, le rônin s’est créé un clan et, faute d’exorciser ses propres démons, il chasse désormais ceux des autres. Finalement, Okko San donne à entrevoir une personnalité plus qu’équivoque car, même s’il est des blessures infligées qui ne se referment jamais, elles ne peuvent tout pardonner…
Hub savait que la fuite de son héros se devait de trouver une conclusion à sa mesure. C’est aujourd’hui chose faite ! Reste que l’empire du Pajan perd là l’une de ses plus fameuses lames…
On peut penser ce qu’on veut d’Okko mais une chose est certaine, Hub sait raconter une histoire ! Il a vraiment un don pour ça et sa science du découpage devrait inspirer plus d’un auteur… Ces 5 cycles constituent un récit des plus aboutis, un univers parfaitement cohérent et maitrisé, intelligent, poétique, construit humblement avec une passion palpable et communicative. Et ce Cycle du Vide en est une fin magistrale !
Dans le genre, difficile de faire mieux je crois : un scenario sans faille, une double narration au présent et en flash-back palpitante, une émotion irrépressible mais sans larmoiement, un rythme imparable, de la mélancolie, une touche d’humour, une chute poignante… bref, une partition quasi parfaite pour Hub, qui par son travail d’auteur complet se fait une place méritée au Panthéon des créateurs d’œuvres cultes. Respect !
Effectivement tout a été dit.
Le tome 10 de conclusion est magnifique et l'histoire encore plus haletante que les précédentes.
Avec les autres tomes j'avais l'impression de rester un peu sur ma fin mais là génial. Bon scénario et magnifiques dessins.
très très bon série, le mélange du japon médiéval et de la fantaisie est sublime, ce dernier tome conclut magnifiquement l'histoire ... j'aurais aimé un peu de lien entre les cycles
Série indispensable dans toute collection qui se respecte ... et un T10 magnifique ! Que pourrais-je rajouter, tout ayant été déjà écrit
Si le premier tome m'a un peu laissé sur ma fin à mes première et deuxième lectures, je dois avouer que la suite va crescendo d'un point de qualité. C'est très rare pour une série que les derniers tomes soient (bien) meilleurs que les premiers. Chapeau l'artiste pour l'originalité des scénarios et les magnifiques dessins.
Cycle 1 : 6,5/10
Cycle 2 : 7/10
Cycle 3 : 7/10
Cycle 4 : 8/10
Cycle 5 : 9/10
Quel merveilleux moment!!! Merci Hub. Je me demande si le cycle du vide n'est pas le plus abouti tant en terme de dessin que de scénario. Le voile se lève sur notre héros et ses compagnons d'errance. Sublime.
Merci tout simplement à Hub pour ces 10 albums! Ce voyage dans un pays du Pajan fantastique était grandiose!
Le voyage s'achève pour Okko et sa petite troupe. Le voile se lève sur la part d'ombre du rônin, sa cicatrice et son lien avec Noburo. Un grand final.
Cette série se termine par un diptyque faisant office de pré quel aussi puissant et envoûtant que les épisodes précédents. Scénario, dessins et couleurs toujours d'aussi bonne qualité. Une fin en directe ligne de tout l'esprit de la saga, loin du sucre de "l'happy end". Sublime.