L
e présent : lors de l’attaque aérienne de la flotte terrienne par les troupes aliens, l’appareil de Pistolero/Ringo est touché et s’écrase. Les communications ne passant pas, il va donc lui falloir attendre un peu pour pouvoir être récupéré. Problème : il n’a pas reçu le traitement préventif destiné à l’immuniser contre les radiations. Il ne dispose que de vingt-quatre heures avant qu’elles ne fassent effet.
Le passé : Ringo est un élément doué et les traitements reçus ont décuplé son potentiel. Le garçon en a bien conscience et en abuse pour défier l’autorité. Lassé, le colonel Nakamura le condamne au peloton d’exécution. La professeur Juric veut lui sauver la peau. Pour ce faire, elle doit trouver un moyen de contrôler le jeune rebelle.
La recette reste la même et le résultat est toujours aussi intéressant. À partir d’un focus sur deux éléments du groupe, le récit explore le passé du commando d’élite et suit leur implication dans cette guerre planétaire. L’alternance entre les deux séquences temporelles est bien gérée et prend le temps de façonner les personnages et comprendre leurs personnalités. De son côté, la partie relative à la guerre galactique distille de nouvelles indications sur les extra-terrestres de manière parcimonieuse, si bien que la résolution de l’intrigue n’avance pas. Toutefois, les éléments livrés sont intrigants, d’autant plus qu’il se confirme que les autorités cachent d’importantes données sur la raison du conflit.
Le dessin est assuré à nouveau par un duo de dessinateurs sans que cela se ressente véritablement. Sans être éblouissantes, les planches sont plutôt agréables, très fluides et dynamiques. Dommage que la composition demeure un peu trop sage.
Les esprits de l’ombre confirment la bonne impression laissée par le premier tome. Orphelins propose une aventure bien construite et très distrayante.
Pour faire simple : Un scénario correct pour un dessin mineur.
Pour contenter un lectorat de plus en plus impatient, il semble que les éditeurs aient parfois fait le choix du low cost (exemple : "le voyageur") : un scénario tourné vers l'action (mais pas trop stupide pour autant) qui contrebalance un dessin confié à plusieurs équipes qui doivent avant tout produire (au détriment de la qualité graphique).
Rien de nouveau, l'Italie s'inspire depuis longtemps, dans sa production, des comics américains ; cette série en est un bon exemple.
Pour un lectorat peu exigeant sur la qualité graphique (de ce que j'ai lu, des 2 premiers volumes).
Glénat est de retour pour sa série tout droit venu d'Italie sous l'éditeur Sergio Bonelli avec un second tome.
Le défi est relevé, les personnages ont de plus en plus de profondeurs, l'univers s'approfondi, le rythme s’accélère, les transitions entre les espace-temps sont de plus en plus bonnes, et une véritable intrigue se met en place.
Un très bon second tome et une bonne série à découvrir.