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e nos jours, à Pyongyang, en Corée du Nord, le Rectificateur s’infiltre dans la résidence de Cho Ihn Kyang, despote fortuné et mégalomane. Son objectif ? La cave du propriétaire, contenant « de quoi anéantir toute vie humaine sur Terre ». L’intrigue a commencé onze mois plus tôt, avec la découverte, dans une épave reposant au fond de la mer Méditerranée depuis 1187, d’une fiole contenant les « larmes du Christ ». Le lecteur est alors projeté au cœur de la troisième Croisade, alors que la coalition chrétienne ne parvient pas à s’emparer de Saint Jean d’Acre. L’intrigue prend alors son essor, entre conquêtes médiévales et terrorisme actuel, entre alchimie et technologies les plus modernes.
Après Le Triangle Secret, I.N.R.I., Les Gardiens du sang et Hertz, Didier Convard débute avec ce premier volume de Lacrima Christi, intitulé L’Alchimiste, son cinquième récit d’aventure ésotérique. De nouveau, il bâtit un récit complexe et riche. Les scènes d’action alternent avec des passages plus subtils d’espionnage ou de décryptage d’énigmes. La répartition des rôles est manichéenne : face à des individus malfaisants assoiffés de conquête, de domination du monde et d’enrichissement personnel se dresse un groupe d’individus, sympathiques et désintéressés. Dans sa composition, cette équipe respecte les codes du moment, issus du roman, de la bande dessinée, mais aussi du cinéma ou des séries télévisées. S’y côtoient le héros va-t-en-guerre et polymorphe, la jeune femme spécialiste du comportement humain, capable d’identifier un mensonge sur une variation de voix, et un jeune autiste doté de la mémoire absolue (il mémorise tout ce qu’il voit et entend).
Les ficelles sont connues mais elles sont bien tirées. Les personnages sont bien construits, l’intrigue accroche instantanément. Le dessin de Denis Falque, déjà associé aux cycles précédents, est classique et précis. Il soutient parfaitement l’histoire dans sa mise en image des personnages et des décors. L’introduction de ce nouveau cycle est rigoureuse et efficace. Le récit harponne le lecteur et ne le lâche pas. Ceux qui ont apprécié les épisodes précédents du Triangle secret entreront aisément dans cette nouvelle histoire.
Encore un bon cycle, bravo Convard et Falque. Quel tour de force que d'arriver à tenir en haleine les lecteurs avec pas moins de 25 albums en 5 cycles! Quelle autre série y parvient?
Le scénario est palpitant et malgré un air de complot pontifical déjà vu, les auteurs arrivent à renouveler l'intrigue et nous propose une histoire palpitante. Les dessins sont à la hauteur et je dois dire que bien sur le second tome passe dans mes achats prioritaires de début 2017. Vraiment à lire.
Bon premier tome effectivement. Se lit d'une traite pour un n'importe quoi scénaristique réussi. Dessins qui ne gâchent rien. Je lirai le tome 2.
Au moyen âge en Palestine, les croisés tentent vainement de s'emparer de Saint Jean d'Acre. Le siège de la ville s'éternise. Il est alors décidé de faire appel à un alchimiste qui va créer une arme mortelle la "lacrima-christi" à partir du bacille de la peste. Mais lors du transport de cette arme par bateau, celui-ci fait naufrage. De nos jours , des personnes mal intentionnées essayent de retrouver la "lacrima-christi". Très bon scénario. La BD se lit d'une traite. J’attends la suite avec impatience.
Bon début pour cette nouvelle série de l'univers du "Triangle Secret".
C'est la suite chronologique de la série "Les Gardiens du Sang".
L'histoire s'intéresse au Régulateur et à son équipe sous les ordres du Triumvirat pour une mission (suicide?) commanditée par le pape en personne.
"L'ennemi de mon ennemi est mon ami"
comme souvent avec cette série (j'ai tous les albums), j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire mais une fois celle -ci entamée je l'ai lu d'une traite.
le scénario est, comme d'habitude, très bien fait (avec des clefs).
concernant les dessins, Denis Flaque s'améliore d'album en album.
en bref, un bon album.