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our ses mémoires, Jules César met au point sa stratégie éditoriale et prend, au passage, quelques libertés avec la vérité historique. Mais c’était sans compter sur un Numide muet qui, à défaut de faire entendre sa voix, décida de la montrer (la voie) !
Attendu comme l’agneau un week-end de Pâques, ce trente-sixième album d’Astérix et Obélix aura le mérite - comme le précédent d’ailleurs - de faire beaucoup parler de lui et n’est-ce pas là l’essentiel ? Alors, meilleur ou pire qu’Astérix chez les Pictes ?
Il faudrait être d’une singulière mauvaise foi pour ne pas reconnaître le travail de Didier Conrad et la réelle qualité de son dessin. Les personnages sont bien en main, les décors en place et particulièrement détaillés et ce jusqu’aux brins d’herbe ! Pour peu qu’il lui soit laissé encore un peu de temps (et qu’il décide de le prendre !), il n’y aura bientôt plus rien à dire sur le sujet. Car là se situe le défi de cette nouvelle équipe qui doit - en deux albums : réaliser ce que leurs augustes prédécesseurs ont mis plusieurs années à bâtir. Par Thénon, laissons aux élèves le temps d’assimiler l’art des maîtres et acceptons – surtout - qu’ils puissent y mettre un peu du leur ! Il en va ainsi d’un scénario qui, s’il ne s’avère pas des plus transcendants, possède cependant le mérite d’assurer le service honorablement. Là encore, acceptons que Jean-Yves Ferri fasse du Ferri et ne lui imposons pas plus que nécessaire de s’astreindre aux figures goscinniennes.
Alors effectivement, tout n’est pas parfait dans ce Papyrus de César, mais l’important n’est-il pas - comme avec les vieux amis - de pouvoir les retrouver de temps en temps afin de passer un bon moment ? Et ce, même s’ils ne sont plus comme nous souhaiterions qu’ils demeurent !
Un peu mieux que le précédant mais on touche quand même bien le fond...Pourtant c est pas compliqué de faire un bon album...La cela manque totalement de créativité...On lit et on oublie.Ils sont clairement plus nul qu Uderzo...
Un très bon tome.
L’idée de départ est bonne, la trame est sympa…
On suit deux parties : Astérix, Obélix et Panoramix dans la forêt avec des décors magnifiques et des angles très sympa ; la partie dans le village, pleine d’humour et de cadrage « nouveaux » (me souvenait même pas être allé une fois dans la hutte du barde ou l’avoir vue du dessous).
Le dessin est vif, dynamique, plein de détails humoristiques.
Le scénario est bon avec de bons jeux de mots et un gag répétitif dont aurait été capable Goscinny avec le romain qui imite le pigeon…
Il y a bien quelques cases qui sont d’un intérêt moindre, mais très peu et si on n’en est qu’à ça…
Quand on voit les derniers opus d’Uderzo seul, je ne comprends même pas qu’on puisse bouder son plaisir avec ce renouveau plein de souffle !
Du mieux sans conteste. Un graphisme qui tend à se rapprocher de la meilleure période, beaucoup de jeux de mots, un rapport avec notre époque du tout informatique et électronique... Quand au final, Random n'a pas accroché, moi j'aime bien. Une petite touche d'humour qui rappelle certaines planches parues dans Pilote lorsqu'il s'agissait de présenter un nouvel album ou d'expliquer la venue d'une idée chez les créateurs. Reste ces satanées licornes, qui n'ont rien à faire ici. Allez, encore un effort, et cela va devenir vraiment bon.
Quelle déception. L’idée de base, le traitement de l’information, est intéressante et actuelle, ancrée dans le monde moderne. Mais le résultat est assez creux, avec des personnages secondaires qui sont simplement ébauchés ... jusqu’à un final en forme d’hommage auquel je n’ai pas accroché.
Je trouve qu'avec cet album, on retrouve enfin ! l'univers d'Astérix. Conrad fait du très bon Uderzo, c'en est même assez bluffant. Quant à Ferri, bravo pour ce scénario. L'idée de départ m'a beaucoup plu !
Très bon sujet de scénario de la part de Yves Ferri , pas assez exploité par moment. Le personnage Doublepolémix à du mal a existé par moment alors qu'il est bien en place au départ. Quelques beaux jeux de mots et calembours.
Quand au dessin je trouve que Didier Conrad a bien trouvé le coup et à part quelques personnages ils sont d'excellente facture
Vivement le prochain...
Pour les puristes ne soyez pas trop sévère l'époque à aussi changé depuis Goscinny
aussi bon que le précédent cette histoire s'amuse sur le font de la guerre des gaules mais traite d'un sujet moderne sur l'information et de son traitement*
Excepté pour des pseudos-puristes bloqués et réfutant tous nouveaux albums d'asterix car non "Goscinnyen", les 99% d'autres lecteurs apprécieront Le Papyrus de César.
Certes, le scénari gagnerait a être étoffé, mais le rythme est agréable et surtout les dessins sont parfaitement exécutés. Difficile de faire la différence avec ceux d'Uderzo.
Un grand bravo pour les auteurs qui signent donc un 2eme album d'excellente facture. Vivement le prochain !
Je l'ai lu trois fois. Je n'ai rien retenu d’intéressant.
C'est vide, creux, moche, pas drôle.
Ce n'est pas Astérix, tout simplement.
On sent la bonne volonté du scénariste, mais à vouloir caser à tout prix des jeux de mots (parfois tarabiscotés, trop souvent pas très drôles) à toutes les pages, l'intrigue passe au second plan, en plus de n'être pas très accrocheuse.
Le tome 35 était juste passable, mais à vouloir trop en faire, ce tome 36 est finalement en dessous.
Rien à redire sur le dessin qui imite plutôt bien celui d'Uderzo, en moins pur tout de même (avec un léger côté trash supplémentaire).
Une lecture ennuyeuse, pas vraiment nulle, mais ce scénario, à vouloir trop en faire, me fait encore plus regretter Goscinny.
Le 2/5 tient compte du dessin qui fait remonter la note.
Il faut bien l’avouer, lire une reprise, c’est comme recoucher avec une ex. On ne pense qu’à ça, on est content quand elle sort, on la ramène chez soi, mais on est toujours déçu. A quand la suite des Innommables que Conrad a injustement délaissés pour l’irréductible gaulois ? Mac, Tim, Tony et Raoul, la série la plus sabordée de l’histoire de la BD. A mon avis, c’est pas gagné. Pourvu que personne ne la reprenne !
Les premières pages m'ont enthousiasmé, avec quelques gags désopilants rappelant l'esprit des albums pionniers...
Et puis, c'est un peu comme si les effets de la potion magique s'estompaient au fil des pages... pour se dissoudre dans la médiocrité ! Dommage, vraiment dommage...
Il aurait dû être l’album de transition entre les albums d’Uderzo qui s’essoufflait en solo. Celui qui passe le témoin avec bonheur et réussite.
Après un piètre « Astérix chez les Pictes », pour se faire la main, sans trop de risque d’échec éditorial, « Le papyrus de César » de Ferri/Conrad relève avec brio le défi du duo Goscinny/Uderzo. Bien que la barre soit très haute, ce nouveau duo semble enfin à la hauteur des espérances des lecteurs nostalgiques de l’époque de la série originelle. On sent poindre une nouvelle excellente patte de scénariste au potentiel latent. Celle dont Goscinny a fait le succès d’Astérix, avec ses jeux de mots, ses running gags, l’actualité et ses références historiques, cinématographiques, littéraires…
La guerre des Gaules, voilà l’idée géniale de cette nouvelle aventure. César qui raconte toute l’histoire de ses conquêtes militaires, toute ? Non, car un village peuplé d’irréductible gaulois résiste encore et toujours à l’envahisseur. Et relater ses déboires martiaux, cela fait tâche sur son CV. Il faut faire disparaître ce chapitre peu élogieux.
Le dessinateur va servir cette intrigue avec des dessins de qualité, digne de son prédécesseur de renom. Même si les scènes de combat ne sont pas légion, elles sont toutefois nettement plus abouties que dans l’album précédent.
S’il paraît difficile de faire mieux qu’à la grande époque de Goscinny/Uderzo, il fallait enrayer la production du « moins bien » pour s’atteler à faire de « l’aussi bien » et avec cette nouvelle doublette et cet excellent album, l’effet « Madeleine de Proust » est bien présent. La réminiscence du plaisir que provoquait les lectures des aventures de ces héros intemporels de notre jeunesse resurgit du tréfonds de notre mémoire et la lecture de ce nouvel opus a fait renaître la même volupté jubilatoire que celle d’antan.
J'avais bien aimé la réalisation précédente du duo de repreneurs de la série.
(souvenez-vous qu'on revient de loin ; Goldorak a fait parti d'un des derniers albums "signé" Uderzo...)
Cette fois, l'exercice est raté.
Le scénario est moyen, mais c'est le dessin qui pêche.
On s'éloigne beaucoup trop du dessin d'Uderzo pour certains décors, le dessin se relache et déçoit.
Mais n'est pas Uderzo qui veut...
Pour ma part je suis fan ! J'avais déjà trouvé que l'exercice (périlleux) avait été bien relevé dans le précédent album par le duo Ferri/ Conrad mais là on est encore monté d'un cran... Ne boudons pas notre plaisir de voir (re)naître ces personnages avec un scénario et une qualité de dessin qui fait honneur à la série. Bravo Messieurs et faites-nous vivre longtemps les nouvelles aventures d'Astérix !...
Du même avis que beaucoup; cet album remonte le niveau d'une fin de série qui avait tendance à s'écrouler. Léger manque d'énergie, certes, mais redevient fidèle à la saga ludique de mon enfance.
les dessins sont corrects, mais le scénario a du mal à se lancer, l'histoire reste superflus, on est encore loin des premières parutions mais c'est un bon début pour s'en rapprocher
A lire certains commentaires ici, je me demande si on a eu le même lire entre les mains ....
L'histoire est correcte sans plus mais on est loin des premiers albums qui étaient plus mordants ("Le devin", "Le domaine des Dieux", "La rose et le glaive", ...).
Reste une partition plus que correcte de la part de Conrad, mais c'est maigre.
oui tout y est, après les errances du genre on est tomber sur la tête, depuis ces 2 derniers albums nos gaulois préférés sont bien retombés sur leurs pieds. Maintenant certains alimentent une discussion sans grand intérêt, bien ou meilleur d'avant meilleur que etc ....Plus simplement c'est juste comme avant :c'est a dire SUPER
Très bon album,
Le dessin est d'une très bonne qualité, fidèle à l'esprit, appliqué et réussi.
Côté scénario, l'histoire tient la route et est plutôt agréable, même si le tout manque un petit peu de peps.
Sans être du niveau des meilleurs albums de la série, ce tome est très encourageant pour la suite. 7/10
Excellent
Tout y ait. on y retrouve l'humour et l'aventure des premiers albums.
Un bon moment de plaisir.
Il était temps! Le dessin est franchement à la hauteur.
Le scénario, même s'il reste encore un peu trop linéaire, est bien ficelé.
En revanche, les jeux de mots (et calembours) sont, à mon goût, un peu trop présent.
Un bon album, encore transitoire, mais qui redonne enfin de l'espoir pour la suite de cette série mythique.
7/10
Enfin ! Après 35 ans voilà un album digne de la légende !
En espérant qu'il ne faille pas attendre 35 ans de plus pour le prochain album de cette qualité . Bravo et encouragement à poursuivre!
Enfin un Astérix digne de son nom, le meilleur album à mes yeux depuis l'excellent "Astérix chez les Belges". Bravo aux "nouveaux" auteurs qui redonnent ainsi un sens "artistique" à la poursuite de ce chef d’œuvre de la bande dessinée.
De beaux dessins, bien dans les pas du maître Albert UDERZO et surtout une histoire drôle et consistante qui fait enfin honneur à René GOSCINNY, il peut maintenant reposer en paix, ses personnages ont repris leurs esprits.
Pour chipoter, y'a p-tête un chouilla de poil de trop de calembour au niveau des noms des personnages... Mais c'est juste pour chipoter hein !!!
Ne boudons pas notre plaisir, cet album nous redonné enfin l'esprit des meilleures aventures de nos gaulois préférés. On y retrouve les jeux de mots, et les blagues que nous attendons toujours au détour d'une bulle. Alors oui, allez y lisez ! Merci pour cet opus !
Cette aventure est enfin au niveau de la legende qu est devenue cette bd Enfin une histoire une vraie le dessin est tres convaincant peu etre quelques personnages un peu moins bien mais le chemin est maintenant trace Continuez on en redemande
Les aventures de notre Gaulois préféré chez les Pictes relevaient de la catastrophe. Les auteurs semblent avoir appris de la critique pour nous proposer, cette fois, un album fort sympathique.
Le dessin, travaillé, présente quelques aspects personnels de Conrad sans faire à 100% de la copie d'Uderzo. Et l'histoire, basée sur les fondamentaux des albums d'Astérix donne enfin dans la modernité. Humour et caricatures restent de la fête.
Perso, j'en redemande !
un très bel album avec un bon scénario relativement bien déroulé et de très beaux dessins. Ferri et Conrad s'approprient de plus en plus le joyau de Goscinny et Uderzo. Les scènes dans le village sont tout simplement magnifiques et Ferri place pas mal de calembours. Ce 36ème tome est de très bonne facture.
Hâte de voir le suivant....
Le meilleur album depuis 1977 !
Largement au dessus des Pictes (qui était un très bon album de transition pour resituer les héros), cet album est une véritable montée en puissance niveau dessin. Conrad se rapproche de + en + du style d'Uderzo (même si il lui faudra quelques albums pour y arriver niveaux détails), et nous propose des cases réellement magnifiques (toute la traversée de la forêt des Carnutes, les cases de nuits ...).
Ferri nous propose un scénario très touffu, à partir d'une excellente idée qu'aurait surement utilisé Goscinny de nos jours.
Enormément de gags et de calembours, certains excellents, d'autres plus alambiqués, mais l'ensemble fait beaucoup rire !
Et puis, contrairement à un avis posté ici, non les personnages secondaires ne sont pas abandonnés, au contraire ! Le couple Abraracourcix-Bonemine est très largement utilisé et est irrésistible ! Idem pour Agecanonix, qui n'a jamais été autant utilisé (il est vraiment très drôle).
Un album qui se lit très facilement. Des dessins magnifiques. Un scénario intelligent et très fin à l'image de Ferri et une mise en couleur impeccable !
Vivement le prochain !
Mon Dieu que c’est bon ! Que c’est bon d’avoir retrouvé toute la magie et l’esprit d’ASTERIX ! Le dessin est parfait : énergique, chatoyant, tout en rondeur. Et l’histoire est excellente ! Une intrigue à la fois drôle et entraînante, qui comme à la belle époque s’inspire de quelques faits d’actualité (ici les nouvelles technologies et la communication et l’information en temps réels) en proposant plusieurs niveaux de lecture. Les noms des personnages sont bien trouvés, les jeux de mots sont très drôles (« Toujours en pointe, hein, Asparagus ? ») et les gags sont très bons (Obélix se forçant pour éviter les conflits est bien marrant). Seul (léger) reproche : comme pour l'album précédent, ça manque un peu de bagarres contre les Romains.
Mais tout de même, quel plaisir de lecture ! Un grand bravo et un grand merci aux auteurs, par Toutatis !
Après un 1er album juste passable, les nouveaux auteurs reviennent avec un opus de meilleure qualité, mais dont les défauts ne font finalement que rappeler le génie de Messieurs Uderzo et Goscinny.
L'histoire de Ferry partait sur une très bonne idée, dans le lignée des meilleures aventures du petit héros, à la fois très proche de l'actualité, mais rappelant que les défauts de l'homme restent intemporels.
Au final, l'histoire, très linéaire, le manque de rebondissements narratifs (un simple aller-retour en forêt -le retour étant symbolisé en une seule vignette !- et hop, l'histoire est finie), et le désintérêt pour les personnages secondaires (juste esquissés et abandonnés en cours de route), font qu'on ressort de cette lecture avec le goût étrange à imaginer ce qui aurait pu arriver d'une telle histoire avec un scénario plus abouti.
Non, il n'aurait pas fallu que l'album fasse 10 pages de plus pour intégrer cela, il aurait peut-être simplement fallu condenser les bla-bla inutiles et jeux de mots faciles longuement anticipés au profit d'une action plus riche et digne d'une bonne bande dessinée d'aventure.
Le dessin de Conrad, qui s'est certes affiné depuis le précédent album, reste quand même un peu trop lâche (voire rapide) et fait amèrement regretter le coup de crayon au scalpel de Mr Uderzo.
Les proportions des héros ne sont pas toujours respectées (Astérix voyant sa tête grossir par rapport à son corps sur certaines vignettes, Panoramix sous l'influence de la potion magique ressemblant plus à une esquisse qu'à un dessin fini, un druide soi-disant tricentenaire ne paraissant pas plus vieux que Panoramix...).
Le travail de colorisation est un peu trop agressif et sans subtilité (ex: les tentures de la page 29) et manque de continuité pour créer une ambiance générale de l'album.
On peut parfois apprécier l'apparition de quelques caricatures de personnages connus (et largement vantés dans les médias par les auteurs), Uderzo ne manquant lui-même pas de parsemer ses aventures de clins d'œil amicaux, mais ces nouveaux personnages sont tellement mal utilisés dans le scénario qu'on se demande pourquoi tant de travail pour un résultat anecdotique.
Mr Uderzo, quelle bonne idée d'avoir permis que votre héros survive à votre retraite bien méritée, afin qu'il continue de nous faire vibrer et rire, mais ne pourriez-vous pas aider les nouveaux auteurs, certes courageux mais un peu maladroit face à ce lourd héritage, pour préciser leur travail ?
Au final, Mr Uderzo, cet album ne précise qu'une chose : à quel point vous allez nous manquer !!!
Juste une petite réflexion: les non druides ne sont pas autorisés dans la forêt des carnutes, et Astérix et Obélix rentrent tout de même?!
Le soit disant garde ne leur dit rien et l'ancien prof de Panoramix n'ont plus....
On sent la bonne volonté du scénariste, mais à vouloir caser à tout prix des jeux de mots (parfois tarabiscotés, trop souvent pas très drôles) à toutes les pages, l'intrigue passe au second plan, en plus de n'être pas très accrocheuse.
Le tome 35 était juste passable, mais à vouloir trop en faire, ce tome 36 est finalement en dessous.
Rien à redire sur le dessin qui imite plutôt bien celui d'Uderzo, en moins pur tout de même (avec un léger côté trash supplémentaire).
Une lecture ennuyeuse, pas vraiment nulle, mais qui, à vouloir trop en faire, me fait encore plus regretter Goscinny.
Enfin ! On avait renoncé à voir un jour un album digne de l’héritage Goscinny. Après un "Astérix chez les Pictes" encore parasité de scories de la période précédente (Monstres ridicules, calembours téléguidés, scénario linéaire…) , le "Papyrus de César" est plus qu’une confirmation : l’affirmation d’un duo d’auteurs. La barre est désormais au niveau des premiers albums (on se serait quand même passé des licornes!). Sauront-ils atteindre celui d’un "Asterix en Corse" ? Ferri et Conrad méritent d’être suivis.
En attendant bravo et merci d’avoir rappeler à notre souvenir ce que pouvait être là découverte d’un nouvel Asterix. Il aura fallu attendre 35 ans.
Je crois qu’il n’y a rien eu de mieux depuis « Obélix et compagnie ». Les noms des différents personnages sont bien trouvés et on prend énormément de plaisir avec cet album. Messieurs les auteurs, bravo ! Vous avez retrouvé « l’esprit » d’Astérix et Obélix. Continuez ainsi. Sympa aussi le petit clin d’œil à Albert Uderzo et René Goscinny à la dernière page.
Deux ans après leur reprise d'Astérix, Didier Conrad et Jean-Yves Ferri nous offrent là, il faut tout de même l'avouer, un excellent opus d'Astérix que je place bien au dessus de leur précédent album "Astérix chez les Pictes".
Tout d'abord, le dessin de Didier Conrad est remarquable, à tel point qu'il se confond avec celui d'Albert Uderzo.
Puis, en ancrant cette nouvelle aventure dans le thème de la communication, Ferri rejoint l'esprit de Goscinny avec "le domaine des Dieux" avec l'immobilier ou encore "Obélix et compagnie", avec le monde des affaires. Ces deux excellents albums ayant également comme similitude avec "le papyrus de César" de situer l'intrigue dans le village de nos irréductibles gaulois.
L'esprit de Goscinny est également respecté dans les nombreux (peut-être un peu trop nombreux) jeux de mots qui jalonnent cette aventure: des numides - d'ailleurs présent dans "le domaine des Dieux" au piratage de l'information (très bien amené, au demeurant), en passant par "la plie à retourner", rien ne manque....même pas l'humeur exécrable de Cétautomatix, ni le caractère affirmé de Bonemine,ni l'expression "le gros" qui fait réagir Obélix.
Ferri a, en outre, réussi, le pari d'intégrer avec malice de nouveaux personnages avec des noms romains assez drôles, reprenant ainsi une tradition d'inscrire dans les aventures d'Astérix des contemporains (nous avions eu le droit à Guy Lux, Pierre Tchernia, Lino Ventura,Annie Cordy, Jacques Chirac etc) avec Promoplus (inspiré par Jacques Séguela).
Bref, j'ai adoré cet album qui tant au niveau dessin, scénario et couleur, nous rappelle la grande époque des Astérix signés Goscinny & Uderzo.
Une très belle réussite donc, que je vous invite à découvrir dans le tirage de luxe, grand format qui réunit l'album grand format en couleur, l'intégrale des crayonnés originaux et un dossier assez complet de 30 pages dans les coulisses de la création de ce dernier album.