L
e Chapman’s Paradise est au bord du gouffre financier. George, découragé, s’emploie à noyer le désastre dans l’alcool. Len refuse de baisser les bras. Il a mis en vente la cordonnerie familiale pour dégager du cash et pris conseil auprès de leur mère, ancienne danseuse de revue, pour dégoter un nouveau metteur en scène capable de monter un spectacle attractif. Ce dernier se révèle être un jeune homme sans réelle expérience mais sa vision du cabaret à succès convainc les deux frères de lui faire confiance.
Suite et fin de ce diptyque consacrée aux années folles à Broadway. De nouveau, le travail graphique de Djief se révèle des plus charmants. Sa minutie en matière de reconstitution des décors donne corps aux ambiances de l’époque. Le récit en lui-même en revanche manque justement d’épaisseur. L'aventure est agréable - et il est aisé de se laisser facilement porter - mais elle manque de souffle. Il n’y a finalement que peu de suspense et les relations entre les personnages qui auraient donné du piment – l’évolution de Georges, la relation entre Fanny et Michèle – sont justes esquissées ou présentées bien trop vite.
Faute d’avoir su ou pu trouver la densité nécessaire, l’histoire, telle une soirée dans ces cabarets à l’honneur dans l’ouvrage, est belle, lumineuse et d’un optimisme entraînant, mais laissera une empreinte éphémère une fois le rideau baissé..
Quel dommage...
Le tome 1 était plaisant, et même si je n'attendais rien de plus du tome 2 (impossible de produire une histoire suffisamment intéressante, sur 2 petits tomes, c'est toujours décevant), j'étais en droit d'y retrouver les qualités du 1er.
Ce n'est pas tout à a fait le cas.
Le dessin n'est pas en cause, mais il ne surprend plus, on s'habitue à cette reconstitution réussie. Il n'y a pas de vulgarité et c'est très bien comme cela (trop souvent, la vulgarité masque l'absence de talent).
Mais le scénario pêche par une fin ratée, trop convenue et ridicule.
J'ai passé cependant un bon moment de lecture, mais une lecture trop rapide et frustrante sur la fin.
Encore une mini-série que je ne relirai pas, preuve que la qualité de l'oeuvre n'est pas suffisante.