U
n héros solitaire qui se fait houspiller à l'école, un univers un peu désuet et charmant (l'histoire se déroule au début du XXe siècle dans une ville européenne non identifiée) et toute une collection de créatures plus ou moins effrayantes : Archibald pourfendeur de monstres possède tous les atouts pour séduire les petits lecteurs amateurs d'émotions fortes !
Si tous les éléments traditionnels des récits d'épouvantes sont bien présents, Kim Hyun-Min peine, en revanche, à proposer une intrigue vraiment palpitante. Les différents incidents se succèdent d'une manière très soutenue mais sans trop de surprise , pour s'achever sur une bagarre finale. De plus, le scénariste use et abuse de coïncidences et deus ex machina de circonstance pour arriver à ses fins. Comme le démontrent une quantité d’œuvres du même genre, la littérature jeunesse n'est pas obligatoirement synonyme de naïveté. Heureusement, les dessins tout en rondeurs sauvent un peu la mise. Les bouilles sont sympathiques et les bébêtes épouvantables (mais pas trop !).
Malgré un contenu convenu et passe-partout, Archibald pourfendeur de monstres devrait pouvoir tenir occupées les petites terreurs aimant frissonner sous la couette.
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