S
uite directe de L'oligarque, Dans l'ombre du monde ne laisse pas le temps au lecteur de respirer. En effet, Philippe Gauckler, dans un élan digne du Jean-Michel Charlier de la grande époque, continue d'empiler informations et détails techniques à propos de l'industrie pétrolière. Ceux qui, comme le héros ou les Américains, voulaient des éclaircissements en seront pour leur frais, tandis que les amateurs de complot mondial et de géopolitique globale frétilleront de plaisir. Heureusement, même si l'intrigue est loin de se résoudre, le scénariste semble bien savoir où il va et la lecture demeure claire, malgré sa complexité à faire passer la quête du numéro XIII pour un épisode de Scoubidou.
Sous la surenchère – l'avalanche – d'explications, Gauckler fait néanmoins preuve d'un excellent travail scénaristique. Les péripéties succèdent aux scènes-chocs d'une manière fluide et très logique, tout en étant parfois teintées d'une certaine espièglerie bienvenue (comme la fuite en bétaillère des dirigeants allemands et russes, par exemple). Seul bémol important, déjà présent dans le tome précédent, le dessin demeure un peu en retrait, principalement pour deux raisons. Premièrement, le découpage ultra-serré (quatre, souvent cinq bandes) ne laisse que peu d'espace pour montrer l'action, l'échouage volontaire du méthanier « expédié » en une case en est l'illustration parfaite. Deuxièmement, le dessinateur n'aborde pas son travail avec le même jusqu’au-boutisme photographique utilisé habituellement pour ce type de récit réaliste. Rien de choquant en soi, chacun son style. Par contre, l'opposition entre un cadre au fait de l'actualité et un rendu parfois approximatifs (certains décors et détails techniques) se fait sentir au détriment de l'atmosphère générale.
Passionnantes, mais parfois étouffantes, les mésaventures de Koralovski continuent de surprendre en se complexifiant. Suite et fin dans le prochain volume.
Juste un avis pour demander la raison pour laquelle ceux qui n'aiment pas aiment dire qu'ils n'aiment pas. Je suis désolé, mais si tu manges de la merde pourquoi le dire et partager ta daube?...
Vous devriez passer votre chemin et essayer de trouver meilleure pitance ailleurs, en essayant de trouver des albums où il n'y a pas trop de mots et des dessins plus faciles à comprendre.
Dessin identique au Tome 1 et agréable. Le scénario se densifie clairement et on est parfois... perdu ! L'histoire exploite toujours ces pseudos liens où certains personnages en rappellent d'autres comme cette fois la chancelière ou les Dupondt... On oublie les personnages qui se retrouvent en sous-vêtements sans que l'on comprenne l'ombre d'un pourquoi.Cet album est au même niveau que le précédent, mais, j'ai malgré tout envie de connaître la suite donc RDV au tome 3.
C'est bien simple, je n'ai pas pu aller au delà de la dixième planche. Il aurai fallu que je relise le 1 pour me remettre dans l'histoire, mais ça a été au dessus de mes forces.
Le dessin ne s'est absolument pas amélioré et il n'est même plus moyen, il est carrément ultra daté et mauvais. Et bien sur en décalage complet avec une couverture moderne et propre, comme pour le premier tome.
Je serai bien en peine de vous parler du scénario qui est parait il très bien. Je ne lis pas que de la bd et j'aime les mots, mais quand je sors des romans, c'est aussi pour apprécier le graphisme, qui reste quand même l'âme du 9 ème art, Non ?
Je dois avouer que je me perds un peu dans le flot d informations offert par cette histoire. Globalement je trouve que l ensemble reste assez décevant. Et je suis parfaitement d accord avec la remarque qui précède s agissant du dessin. Moyen, très moyen, trop moyen.
A moins d'être un grand conteur, un texte trop fourni gâche généralement une BD. Et malheureusement, ici c'est le cas. Je ne suis donc pas d'accord avec la chronique de BDGEST quant à la fluidité des différentes péripéties. Concernant le dessin, il s'appauvrit dans ce deuxième album.