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e l'Alabama au Costa Verde, Felicity Brown traverse à sa manière la saga XIII. Femme fatale dotée d'une moralité digne des pires crapules, cette ambitieuse créature est prête à tout pour arriver à ses fins et quand on dit prête à tout, c'est vraiment tout ! Dans ce neuvième XIII Mystery, Matz (Le Tueur) est de service pour « boucher » les trous dans cette biographie sanglante.
Jean Van Hamme ayant esquissé les grandes axes de la vie de l'ex-belle-mère de Steve Rowland, Matz s'est attelé à préciser et resserrer le scénario autour de la fuite de Felicity à travers les USA en premier lieu puis sur son arrivée dans l'entourage du président Ortiz. Comme dit le proverbe, ce n'est pas la destination mais la route qui compte. Pour ce faire, plutôt que d'imaginer une intrigue alambiquée, le scénariste a préféré la ligne droite narrative. Pour donner du corps à cette fuite, il accumule les détails techniques (le FBI en mode traque au fugitif), invite judicieusement un personnage récurant de la série-mère et n'oublie pas quelques scènes dénudées finalement assez logiques eu égard au tempérament du personnage principal. L'ensemble est bien fait, parfaitement rythmé - les amateurs de thriller vont aimer - et tout s'enchaîne sans anicroche. En résumé, le contrat est rempli très professionnellement, mais manque cruellement de surprise ou de suspens.
Il ne faut absolument pas s'arrêter à la hideuse couverture ! En réalité, Christian Rossi s'avère être le dessinateur idéal pour illustrer ce récit. En effet, son style ultra-réaliste colle parfaitement avec celui développé auparavant par William Vance et Igor Jigounov. Le découpage imaginatif (cases asymétriques, par exemple) donne du punch aux scènes d'action et les cadrages hollywoodiens très léchés sont également dans le ton. Le résultat est, lui aussi, net, carré et sans bavure.
Trop monolithique et manichéenne, la personnalité de Felicity Brown a sans doute été difficile à aborder. À défaut de surprendre, son histoire est néanmoins impeccablement racontée.
Un récit remarquable, des graphismes magnifiques, une tentatrice diabolique qui a marqué la série-mère de son empreinte par ses allers-retours incessants.
Insupportable, narcissique, manipulatrice : Felicity est une femme fatale, et ce tome vient confirmer tout le mal que l’on pensait d’elle.
C’est une redoutable joueuse de poker, une anguille filant entre les doigts du FBI, un animal à sang froid prêt à vendre tout ce qu’elle a pour le pouvoir et l’argent.
Et ce récit montre tout cela avec brio : dés le départ, elle est présentée comme une jeune veuve qui dépense l’argent de son défunt mari pour s’acheter des bijoux, son corps encore tiède. Le reste de la BD est à l’avenant : course-poursuite avec le FBI, manipulation d’hommes riches et puissants en usant de tous ses charmes, aussi bien sa plastique de rêve qu’elle expose sans pudeur que son intelligence démoniaque.
L’égoïsme et l’opportunisme à l’état pur, guidé par un cerveau calculateur et organisé.
Ce tome explique de surcroît comment Felicity s’est retrouvée au Costa Verde, au bras du président. Un vrai ajout.
On poursuit encore avec un personnage féminin qui ne m’a pas laissé une marque indélébile dans la série mère. Je ne me rappelle plus vraiment de son implication dans la trame générale. Qu’importe ! Il me fallait juger sur pièce. Je trouve que ce récit est en-deça des autres de cette série dérivée. En effet, il y a deux temps : la fuite et la poursuite à travers les Etats américain puis son séjour mouvementé au Costa Verde. Il y aura même un flash-back remontant sur 10 ans mais qui n’apporte pas grand-chose. On sent une femme vénale qui n’a rien à cirer de son prochain (voir l’épisode avec les paysans ou celui de la station-essence). On n’arrive même pas à éprouver un peu de compassion pour cette traînée tueuse. Non, on n’y arrive pas avec la plus belle volonté du monde. Même le dessin manque de charme. Je suis un peu déçu par cette vraie commande commerciale assez linéaire dans sa trame. Il manque singulièrement de punch et d’originalité au niveau du scénario.
Un tome tout juste correct. S'il est intéressant de suivre le parcours de Félicity Brown (sans conteste la plus belle salope de toute la saga XIII) entre l'assassinat des frères Rowland et son installation au Costa Verde, hélas on n'apprend pas grand chose de plus sur ce personnage, si ce n'est sa capacité à faire preuve d'astuce et de sang-froid pour sauver sa peau quand elle tente d'échapper aux agents du FBI qui sont à ses trousses (sans doute la partie la plus plaisante de l'album). Un tome globalement décevant, d'autant que le dessin est loin d'être à la hauteur.
Au contraire de la plupart des autres tomes de la série, celui-ci s'intercale entre le 2ème et le 9ème tome... c'est vaste, vague (je soupçonnais déjà le peu d'intérêt).
Il est bien raconté (autant qu'un road movie très correct), bien dessiné, mais n'apporte rien à l'histoire. Le plus décevant de la série avec le tome 3 sur Jones (mais ce dernier, bien qu'important, pêche principalement dans sa narration).
Tout à fait d'accord avec le chroniqueur, de très bons dessins, du rythme dans l'histoire, mais cela manque un peu de nuances, pourquoi est-elle aussi méchante ?
Mais cela reste une lecture distrayante.
Cet album est une très bonne surprise : le dessin de Christian Rossi est agréable pour l'oeil et le scénario maîtrisé. La série XIII Mystery est une réussite.
Cet album a été très critiqué, pourtant je le trouve plutôt dans les meilleurs de XIII Mystery. J'ai curieusement également bien accroché sur le dessin assez critiqué. L'album est dans les TOP5 du mois, je ne suis donc pas le seul à avoir cet avis.
C'est le pire des XIII Mystery.
Les dessins ne sont pas bon, aucune précision du trait. On reconnait très mal Felicity. Enchaînement des cases est confuses par moment.
Très deçu par ce tome, commercial à 100%. BD vite fait, sans grand suivi, il faut vendre vite, vite.
De beaux dessins, une histoire très rythmée... mais bon, voilà, je suis resté sur ma faim.
Par rapport aux précédents XIII Mystery, il manque quelque chose... A avoir pour la collection, mais il n'apporte pas grand-chose à l'univers XIII. Le choix du personnage était intéressant, mais les auteurs n'arrivent pas à la rendre soit attachante, soit plus détestable que dans la série principale.
On oubliera rapidement les péripéties de Felicity...
C'est un bon album(en dehors c'est clair de cette détestable couverture) et c'est vraie que l'on lit avec rapidité cette histoire tant par le coté road movie (elle s’arrête jamais pour souffler..!) que pour l’intérêt de savoir comment elle va se décrotter de tous ces cadavres qu'elle laisse traîner derrière avec un FBI au..a l'arrière train.le dessin et scénario sont pro,mais si je fais une comparaison des autres Mystery il m'a manqué cette âme soit du personnage ou bien de l'histoire qui n'apporte pas son lot de surprise comme on a pu avoir jusqu'alors..! sinon les quelques croquis dans le cahier de fin est toujours plaisant tant que le prix ne nous le rappelle pas.
Les avis sont partagés sur ce "XIII Mystery". A l'exception de la couverture, je trouve que c'est plutôt un "bon cru".
Dessins et scénario de qualité. Franchement, j'ai passé un bon moment en compagnie de Felicity.
Un bon thriller pour ce 9ème épisode dédié à la plus belle garce de notre amnésique préféré : Felicity Brown.
Une nouvelle fois, je trouve le scénario de ce nouveau spin off réussit et tout à fait en phase avec la série mère. Le scénario nous tiens en haleine tout le long de l'album et est servi pas de bons dessins avec une petite réserve toutefois sur ceux représentant la "starlette" du jour qui supportent mal la comparaison avec l'original de William Vance.
A lire... Pour les amateurs de XIII principalement.
que dire... une couverture et quelques images en avant première qui ne donnaient pas envie mais en tant que fan de XIII on achète quand même et là l'avant gout était correct : un dessin médiocre avec une Felicity moche(n'ayons pas peur des mots!) qui nous empêche de vraiment rentrer dans l'histoire, comment une femme comme celle dessiné par Rossi peut elle attirer les hommes?? on à l'impression que Rossi a baclé le travail. Bref :le + mauvais XIII mystery , le carnet de croquis par celui qui fait le plus mauvais dessin ne rend pas la pilule moins amère!
comment vance et van hamme ont ils pu créditer ce massacre d'une des plus belles oeuvres du 9eme art?
Derrière une des pires couvertures de cette série (mais que fait l'éditeur ?) se cache un album de très bonne facture.
Nous sommes plongés dans l'histoire de la fameuse Felicity Brown, entre "là où va l'indien" et "Pour Maria" de la série originelle XIII, une histoire ponctuée de meurtres et de cadavres, comme seul Matz, scénariste de talent habitué aux polars, aurait pu nous l'offrir. L'intrigue très bien menée et c'est avec un certain plaisir que nous retrouvons le marquis Armand de Préseau, Don Juan assez roublard, et le sinistre Colonel Peralta, très manipulateur.
Malgré tout, cela se lit vite et j'avoue qu'il n'y a que très peu de surprise au final. Seule la course poursuite avec le FBI ajoute un élément supplémentaire au caractère de Felicity, qui en conclusion, ne force pas la compassion.
Le dessin de Rossi se rapproche du style qu'il avait employé dans "Deadline",que j'avais adoré, d'où ma déception au vu de la couverture de l'album assez ratée, il faut l'avouer.
Par contre, je ne peux que souligner la surprise de découvrir un cahier graphique assez conséquent de C.Rossi, réservé à cette première édition. Très belle surprise !