P
our Romane Pennac, le temps est compté. Si son frère a pu être exfiltré de chez Algapower, sa nièce a été capturée. De plus, toujours accompagnée de l’agent El Malik, elle découvre que la multinationale a des espions à l’ambassade de France et peut-être même plus haut encore. Ils ne peuvent donc que compter sur eux-mêmes pour tenter de contrecarrer les plans de l’entreprise qui, repérée, ne va pas manquer de rapatrier ses opérations secrètes vers une base qui ne l'est pas moins.
Cet avant-dernier tome démarre sur les bases qui ont fait le succès et l’intérêt de la série. Dans un contexte d’anticipation qui interroge sur les évolutions et mutations de nos sociétés, les auteurs proposent un vrai polar fait d’actions, de rebondissements, de surprises et de personnages marquants, voire attachants. La narration toujours aussi bien ficelée entraîne facilement le lecteur jusqu’à une importante séquence en pleine mer – presque un tiers de l’album – qui, si elle tisse un développement de la relation entre les deux policiers, ne fait pas beaucoup progresser l’intrigue, et s’avère au final quelque peu longue. De plus, elle ne permet pas de profiter des excellents décors urbains de Fred Simon. En tout cas, son style semi-réaliste demeure un point fort tant il offre une vraie densité aux atmosphères.
Quelques petits nuages sont apparus dans un ciel jusqu’ici limpide. Mais pas d’inquiétude, le vent du final qui s’annonce palpitant devrait chasser tout cela.
autant j'ai bien aimé les autres albums, autant celui là m'a laissé assez indifférent.
je sais bien que terminer une série n'est pas simple mais là, l'on a vraiment l'impression d'un certain laisser aller, comme si il l'idée principal était de finir au détriment de l'histoire en elle même.
une fin qui pour moi a fait pschitt!
dommage car le série dans sa globalité est très correct.