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uin 2015, un peu moins de sept après Atlantis, Providence livre un dénouement pour le moins attendu !
Christophe Bec est un scénariste prolifique qui est certainement l’un des rares à pouvoir mener, sur la durée, un récit de science-fiction aussi ambitieux. Toutefois, il lui restait à clore son histoire et, si possible, de manière convaincante ! Alors, si les lecteurs de la première heure connaissaient le quand et subodoraient le comment, ils en ignoraient le pourquoi. C’est désormais chose faite et, il faut convenir que le co_auteur de Sanctuaire ne fait pas dans la demi-mesure. Alors adhérera qui veut à cette fin qui laisse subsister quelques espoirs et ouvre la possibilité, dans quelques années, à un nouveau cycle ! Retenons simplement que, sans être transcendante, elle s’intègre parfaitement dans la logique du récit et donnera à réfléchir aux adeptes de Darwin comme aux tenants du créationnisme.
Christophe Bec a créé un récit qui – malgré quelques longueurs inévitables – constitue en soi une performance. Maîtrisant son cours, il a su développer plusieurs axes narratifs aux travers d’une kyrielle de personnages, s’appuyer sur nombre de considérations scientifiques ou historiques pour les détourner à dessein, égarer le lecteur dans les aléas de la trame spatio-temporelle et susciter le suspens avec un compte à rebours apocalyptique. Mais, au-delà de l’indéniable complexité et la richesse du scénario, il faut saluer également le travail de nombreux dessinateurs et de Digikore Studios sur la mise en couleurs. Car si Prométhée se lit, il se regarde avant tout. Après l'effort solitaire de Christophe Bec sur les deux premiers volets, puis pluriel jusqu’à l’Arche, Stefano Raffaele emmène superbement la série jusqu’à son terme, avec un graphisme tout en ambiance.
Une certaine logique aurait voulu que tout cela s’achève sur un treizième et ultime volet. Ceci sera chose faite en janvier 2016 puisque paraîtra (le 13 à 13 :13 GMT ?) Contact, prequel chorale où d’illustres signatures sont annoncées…
Le tome 12 marque la fin du 'premier cycle' de Prométhée.
J'ai vraiment apprécié cette première partie du cycle, même si je suis convaincu que quelques albums en moins n'auraient rien altéré à l'histoire.
Dans Providence, nous sommes témoins du destin de quelques personnages que nous avons suivis depuis le début. Mais à présent, que va-t-il se produire? Quelles actions vont-ils entreprendre? Est-ce que le monde va connaître un changement?
J'envisage de me lancer dans le second cycle.
Enfin ! Nous y sommes ! La fin tant attendue...
Tout ça, pour ça ! C'est dommage de commencer une série avec des ingrédients mystiques réglés au millimètre, de créer un réel engouement autour des évènements dépeints et d'arriver sur un fin de la sorte, mi-figue mi-raisin.
La lecture est agréable. Ce serait mentir que de dire le contraire mais le jeu ne vaut pas la chandelle. Je n'ai, pour l'instant, pas envie de lire le second cycle, c'est dommage.
Bon, c'est la fin, j'aurais mis un 7/10 si le récit n'avait pas tant été tiré en longueur. 5,6 tomes auraient suffi, mais on suppose que pour des raisons commerciales on allonge le tout pour avoir plus de rentrées. Alors la fin, l'éternelle fin des ouvrages de Bec ou tout ça pour ça. Un auteur qui a tant d'imagination, qui fait un travail impressionnant et qui n'arrive pas à terminer ces histoires.
Finalement j’aime bien ce tome 12, je trouve que cette morale de fin, vis à vis des hautes autorités est assez juste. Je ne connais pas trop la vie de Prométhée ni de Hercule, ça donne envie de découvrir leur histoire. Bonne série pour ma part, pourquoi pas un tome 13 comme le dit la rumeur.
Autant j'ai été emballé il y a quelques années au début de la série, autant mon envie de découvrir la fin s'est tarie avec trop de passages vraiment inutiles entre le début et la fin. Il y a vraiment beaucoup trop de remplissage un peu partout, la fin tarde à arriver et on sait (on se doute) ce qui va arriver bien avant le 12ème tome (ultime tome qui n'apporte _rien du tout_ à l'histoire).
Tout ça est bien dommage, et reste pour moins un peu du gâchis.
La force de Bec c'est de savoir maintenir un très grand suspense dans tous ses albums, mais c'est vrai que ses fins sont du coup un peu banales.
La fin de l'aventure et de l'Humanité. Comme à son habitude l'auteur ne prend aucun risque et nous laisse perplexe devant cette fin ouverte.
Reste un dessin de qualité, mais les prouesses narratives de C. BEC sont systématiquement gâchées par des dénouements inconsistants. Dommage.
11 albums c'était long et ça commençait a faire un peu série à rallonge qui n'avance pas. On a longtemps été tenu en haleine par cette série.
Et la fin (qui n'en est même pas une) est une belle déception tellement l'album est vide... et ne répond à rien.
Une fin digne de Christophe bec, mais es vraiment la fin... Sinon tres jolie dessin. L'histoire en elle même demande réflexion, et quelque questions reste sans réponse.