A
elio a été affranchi. Il est devenu le palefrenier de Caius Nigrinus et, sous ses soins, les chevaux de son maître sont prêts pour la course qui s’annonce. Malheureusement, le destin est joueur et, alors qu’il s’est juré de ne jamais courir dans les arènes, les aléas vont le conduire à assumer le rôle d’aurige, pour lui et la liberté de celle qu’il aime.
Ce deuxième épisode est à l’image du premier. D’un côté, la structure même du récit et l’enchaînement des péripéties restent très classiques. De l’autre, les événements sont suffisamment bien amenés pour offrir une aventure plaisante et rythmée. Cette plongée dans la vie de la Rome antique, et plus particulièrement ses jeux du cirque, exerce une attractivité sur laquelle Juanra Fernández s’appuie habilement, comme en témoigne le final qui place cette tragédie sur un nouveau plan. L’aspect épique est parfaitement rendu à travers les planches de Mateo Guerrero. Le découpage et les cadrages, fortd cinématographiques, apportent ce qu'il faut de dimension spectaculaire. De plus, grâce à un trait qui s’est affiné par rapport au tome précédent, l’expressivité des protagonistes se révèle plus juste.
Gloria Victis n’est pas dénué de défauts et de raccourcis, mais est suffisamment convaincant pour se laisser emporter par les tribulations d'Aelio et avoir envie d’en connaître la suite.
après l'excellent tome 1, le 2 tient tout à fait ses promesses.
les dessins sont superbes.
le scénario qui semble prévisible au premier abord est très bon à mon sens avec tout ce qu'il faut de rebondissements dramatiques.
pour qui aime l'antiquité, cette série est parfaite.
à noter les superbes couvertures.
j'attends donc la suite avec impatience.