E
n Namibie, Kathy Austin et Vladimir continuent l'exploration de cette étrange installation extraterrestre découverte précédemment. Ce qu'ils mettent à jour va confirmer leurs pires prédictions. De leur côté, réunis en Suisse, les grands de ce monde sont obligés de réagir, tant la menace se révèle grave et imminente. Pendant ce temps, aux USA, les Fils d'Ézéchiel, la secte menée par le père Jones, organisent une méga-concentration dans un but inconnu.
Léo et Rodolphe plient leurs gaules et assurent le minimum dans cet ultime tome de Namibia. À leur décharge, il est vrai que pratiquement tous les tenants et les aboutissants du récit étaient déjà connus. Par contre, à la place d'un grand développement final, tel un âtre mal alimenté, la narration s'étouffe tranquillement, pour ne pas dire péniblement. En fin de compte, cette version mondialisée de S.O.S Météores (que la comparaison est cruelle pour celle-là) se contente d'être un pastiche lointain et sans charme du chef-d’œuvre d'Edgar P. Jacobs. Le lecteur retiendra que l'histoire est bouclée, tout en restant vaguement ouverte puisqu'une troisième saison (Amazonia) est d’ores et déjà annoncée. Pour ce qui est de l'originalité, du rythme ou d'une quelconque cohérence, mieux vaut aller voir ailleurs.
Aux pinceaux, Bertrand Marchal se démène comme il peut en oscillant entre le très bon (les vues de l'observatoire de la Jungfrau, les scènes de douche) et le très moyen (l'arsenal des petits hommes verts, des scènes de douche trop courtes). Le découpage est néanmoins efficace et les personnages bien croqués. Le dessinateur ne bouleverse pas les codes et se contente d'une approche néo-classique pour illustrer un scénario lourdement ancré dans le passé, aussi bien sur le fond que dans la manière.
Sur le même sujet :
La chronique de l'Épisode 4.
Un album qui clôt la saison d'une bonne façon, en mettant en scène un combat final dantesque avec avions, bombardiers détruisant le QG des envahisseurs. Le dessin de Marchal est correct.
J'accrcohe pas du tout au dessin de Marchall je préférais nettement celui de Léo.
L'histoire se poursuit quand même.
Comme pour le dernier Kenya, le gros de l'intrigue avait déjà été expliqué dans les tomes précédents. Au final, l'histoire de la secte religieuse est bottée en touche. L'ensemble du scénario est cohérent mais manque d'ambition comme d'émotion. Je ne suivrai pas le troisième cycle.
Quel ennui !!
La série aurait tout aussi bien pu se terminer au tome 4, tant il ne passe rien ici.
Le dessin reste globalement correct, mais tout ce qui aurait mérité un traitement plus approfondi, notamment ce qui tourne autour de la secte des fils d'Ezéchiel est bouclé en trois cases avec un Jones qui refuse de jouer son rôle.
Le tome 1 de la troisième saison à plutôt intérêt à être bon, tant les fans de Léo sont désabusés par ce second cycle.
Ce cinquième tome confirme le peu d’inspiration des auteurs pour leur invasion extraterrestre. Au lieu de conclure clairement la problématique des insectes géants, des fils d’Ezéchiel ou des humanoïdes aux tempes sensibles, ils préfèrent s’attarder sur une bataille aérienne inintéressante. Que de planches gâchées ! Que de sujets effleurés ! Même les relations entre personnages, si chères à Léo, sont fades et dénuées de passion.
Un second cycle malheureusement raté, paresseux, qui ne donne pas envie de suivre le prochain.