C
réée par Mme Banks, fondatrice de Golden City, la Golden Cup est la plus grande course automobile de l'histoire. Un magnat de l'armement ivre de vengeance envers les dirigeants de Golden City projette de faire exploser la ville à l'occasion du départ de la course. De son côté, le jeune pilote Daytona poursuit sa préparation, tandis que le détective Borano découvre que les ravisseurs de Kelly vont eux aussi participer à la course.
A l’annonce de l’apparition d’une série connexe à Golden City, je vous avoue que j’ai été partagé entre deux sentiments assez opposés : l’excitation et le désintérêt. L’excitation parce que Pecqueur avait réussi avec la série Golden City à créer un univers intéressant et crédible. Le désintérêt parce que j’y voyais une nouvelle victime du syndrome Lanfeust de Troy, à savoir une série à succès suivie d’autres séries connexes très fades et beaucoup moins originales que la première.
Les auteurs n’ont pas réussi à éviter cet écueil et fournissent ici une intrigue très basique. Tout en gardant les éléments qu’avaient fait le succès de Golden City (aventure, décors exotiques, véhicules SF au graphisme soigné et jolies demoiselles à profusion), Pecqueur nous offre une histoire, pleine d’action et très dynamique certes, mais au final sans réelle surprise et tout aussi remplie de clichés, les rebondissements peu crédibles arrivant un peu comme un cheveu sur la soupe.
Assurant la continuité avec la série mère, le dessin d’Henriet ressemble à s'y méprendre à celui de Malfin sur Golden City, à savoir un trait lisse parfaitement maîtrisé mais des couleurs très fluos, tout droit sorties de l’ordinateur.
Golden Cup est donc une série d’aventures plus que moyenne, n’offrant comme seul atout, celui de voir l’univers et l’esprit de Golden City s’épanouir dans un nouveau contexte. Vu l'offre pléthorique en matière de bandes dessinées, c’est un plaisir à s’offrir que si l’on est un inconditionnel de la série originale.
Le second album termine de planter le décor en ajoutant de nouvelles intrigues (on arrive à trois). La série démarrant vraiment avec le départ tant attendu de la « Golden Cup » qui intervient à la moitié de l’album. Peut-être un peu plus mou que le premier tome, cet opus reste toutefois accrocheur.
Je mets 5 sur 10 à l’album.
Ce deuxième tome, bien qu'un peu inférieur au premier, se lit avec beaucoup de plaisir. Les ingrédients pour une bonne BD s'y retrouvent. J'aime particulièrement le travail sur les couleurs.
Une suite à la hauteur du premier opus. Bolides en furie, 500 mille chevaux lâchés au départ de Golden City. Encore un tome nerveux, un dessin impeccable et des couleurs chatoyantes.
A noter quelques clins d'oeil à la série mère (comme l'apparition de Harrison, de sa mère ou encore de Griffith).
Vivement le tome 3 (les premières planches que j'ai vu en preview sont superbes!!!)
Le dessin est magnifique, l'action est bien présente et on ne s'ennuie pas. Mais..... le scénario n'avançe pas bcp, il n'y a pas d'évolution réelle dans l'histoire. Paradoxalement le tome 1 va plus vite dans le déroulement des choses. Ca reste quand même un bon tome.
J'aime beaucoup cette idée d'avoir trois histoires qui vont s'entrecroisé au fil d'une course automobile autour du monde. Les trois différentes intrigues sont fort intéressantes et j'aime bien le personnage principal de Daytonna. Il est vrai que l'histoire prend son temps mais ce n'est pas plus mal car celà permet de développer correctement chacune des intrigues.
Un bon album. Seul regret : na pas avoir déjà la suite.