À Cadanla, les semi-elfes vivent dans un ghetto et sont chargés des activités impures. Dans le quartier des abattoirs, une terrible épidémie vient d’apparaître. Fah-Laën est chargé d’abattre le troupeau, tandis que ses compagnons sont mis en quarantaine sans savoir que le sire Sugrunn, le frère du seigneur de la cité, a décrété que personne ne devra sortir vivant. Toutefois, la ville va avoir besoin de toutes ses forces vives car un ennemi inconnu s’apprête à fondre sur elle.
Comme annoncé (La chronique du tome 7 ), ce nouvel opus est le premier de la série à intégrer les conséquences des événements décrits dans La mission des Elfes bleus. Compte tenu de cette information, Éric Corbeyran ne cherche pas à instaurer de suspense sur le dénouement de cette aventure. Ainsi, dès les premières planches en forme de prologue, la messe est dite. Ce tome sert surtout à développer la menace et faire comprendre la puissance de l’adversaire qu’Elfes et Humains affronterons. L’expérimenté scénariste sait rendre séduisant cet épisode sanglant. Malgré le peu d’espace dont il dispose, il parvient à créer des protagonistes intéressants voire attachants. De même, le contexte est bien développé, en particulier la condition de quasi esclaves des sang-mêlés. La défaite est annoncée, mais, jusqu’au bout, l’espoir d’une issue favorable pour une partie de la population est entretenu. Au dessin, Gwendal Lemercier fournit une prestation convaincante. Ses personnages sont agréablement caractérisés et expressifs, tandis que la précision de ses décors (paysages et architecture de la cité et de ses intérieurs) contribuent pleinement au développement de l’atmosphère. Sa capacité à insuffler du dynamisme éclate sur les nombreuses scènes de combats.
Avec Le siège de Cadanla, les auteurs montrent qu’ils sont en train de réussir leur pari de passer d’une série de récits indépendants à une trame plus globale. Son développement au sein des autres races et de leurs spécificités sera attendu avec envie.
Second épisode centré sur le peuple des semi-elfe. Cette histoire nous présente l’histoire de Fah-Laën, un équarisseur à l’abattoir de la cité de Candala. Le récit est plutôt simpliste. On assiste à la chute de la ville suite à une invasion de goules. Les rebondissements sont peu nombreux, mais le rythme est très prenant et la BD se lie facilement. J’espère que les évènements auront des répercussions sur les tomes suivants, autrement, ce numéro risque d’être vite oublié.
J’ai passé un bon moment de lecture avec ce tome 9 que je juge plus sombre et sanglant que les autres.
Indéniablement le meilleur album des demi-elfes, en dépit des critiques (certains n'aiment pas les goules, ils seront servis !).
Un scénario sombre qui mélange Zola (pour la condition sociale et l’ambiance dans le quartier du four) et la paranoïa moderne (avec l’épidémie bovine). Les dessins sont parmi les meilleurs de la série dans une coloration ténébreuse et bleuâtre idéale pour la nuit, la neige et les goules. Seuls les visages sont les parents pauvres du titre. Au moins les demi-elfes ne sont pas aussi moches que dans les autres albums.
La spécificité des demi-elfes reste limitée au concept de minorité méprisée, mais la dynamique de l’histoire noie cette faiblesse sous le flux de l’invasion des goules. On avait déjà une idée de sa violence (tomes 1 et 6), mais sa malignité se révèle ici encore plus effrayante.
Un excellent album avec un final désespéré et grandiose.
Comment faire quand il faut choisir entre la peste et le choléra ? Les semi-elfes équarisseurs de Cadanla doivent faire face à une épidémie qui menace la citée. Il est demandé à Fah-Laën de tuer son cheptel et pour ce faire il est enfermé avec lui. Mais Cadanla doit affronter un deuxième danger, l’invasion des goules. Le maître de la citée demande alors l’aide des équarisseurs afin d’aider ses soldats. Fah-Laën lui propose ce qu’il croit être une idée de génie. Ouvrir les portes de la ville, lâcher toutes les bêtes malades dans les rues, protéger toute la population dans le vaste enclos d’équarrissage et laisser faire le destin. Une partie des goules succombera à cette idée mais leur maître trouvera la solution grâce à un piège des plus vicieux.
Le scénario bien pensé nous offre un album de qualité avec un dessin plutôt bien réussi. Je le trouve un peu sous-noté en comparaison de l’album précédent. Peut-être que l’attaque des goules commence à lasser ? (3,5/5)
L'album entier est un flash-back. Dès les trois premières pages, on sait comment l'histoire se termine. Il est, dès lors, bien difficile de s'attacher aux personnages, par ailleurs moins développés que dans d'autres tomes de la série. Le récit n'apporte pas d'élément nouveau et ne fait que préciser la menace décrite dans le tome 6. Le déferlement de goules assoiffées de sang est tellement caricatural qu'il en devient ridicule. Rappelant inévitablement les zombies de séries TV bien connues, ces créatures escaladent de hautes murailles sans effort apparent et transforment en nouvelles goules tout ce qu'elles ne dévorent pas. Les flots ininterrompus d'hémoglobine qui en résultent deviennent rapidement écoeurants.
Quant à savoir comment le personnage principal peut livrer ses réflexions dans les premières et les dernières pages, alors que les goules sont supposées êtres dépourvues de conscience... Mystère... Une ellipse, sans doute...
Cet opus est, de loin, le moins bon d'une série très inégale, alternant le meilleur (les récits mettant en scène les elfes bleus et les noirs) et, comme ici, le pire.
L'album entier est un flash-back. Dès les trois premières pages, on sait comment l'histoire se termine. Il est, dès lors, bien difficile de s'attacher aux personnages, par ailleurs moins développés que dans d'autres tomes de la série. Le récit n'apporte pas d'élément nouveau et ne fait que préciser la menace décrite dans le tome 6. Le déferlement de goules assoiffées de sang est tellement caricatural qu'il en devient ridicule. Rappelant inévitablement les zombies de séries TV bien connues, ces créatures escaladent de hautes murailles sans effort apparent et transforment en nouvelles goules tout ce qu'elles ne dévorent pas. Les flots ininterrompus d'hémoglobine qui en résultent deviennent rapidement écoeurants.
Quant à savoir comment le personnage principal peut livrer ses réflexions dans les premières et les dernières pages, alors
que les goules sont supposées êtres dépourvues de conscience... Mystère... Une ellipse, sans doute...
Cet opus est, de loin, le moins bon d'une série très inégale, alternant le meilleur (les récits mettant en scène les elfes bleus et
les noirs) et, comme ici, le pire.
Les goules s'invitent à la fête et sont croquées par de bons dessins, mais le scénario manque un peu de consistance et ne facilite pas l'attachement au personnage principal. Un poil d'hémoglobine en trop à mon goût mais une histoire qui se laisse lire malgré tout.
Ce n'est pas le meilleur album de la série, mais il reste dans la même veine graphique des tomes précédents. Série toujours très plaisante !
Décidément la qualité des différents albums de cette série est des plus variable. Le scénario est vraiment sans la moindre surprise et on ne peut que constater l'évidence : on s'ennuie. Le dessin est plutôt pas mal, sans plus. Bref, l'histoire n'apporte rien à la série (sauf si un crossover entre les races d'Elfes apparaît par la suite) mais pour voir ça il faudra encore attendre 5 à 10 albums. Seuls les tomes 3, 5 et 8 valent le coup, pas le 9...
Le récit commence par une ville en flamme, puis sur un flashback. Le scénario est beaucoup trop classique et maladroitement mené, sans surprise. On sait dès la première planche que les morts vivants vont raser la ville, le reste de la BD n'est que l'histoire d'un siège (mort-vivants contre demi-elfes) qui mène à cette conclusion.
Le trait est correct, un peu épais, on a du mal à discerner les demi-elfes des humains. Mais finalement, cela a peu d'importance, les villageois auraient pu être de n'importe quelle race, le récit aurait été le même. L'ambiance sombre est bien rendue, même si l'ensemble est trop monotone (30 pages de goules... ).
Un tome qui n'a aucun intérêt pour la série à part faire monter la pression pour le troisième cycle, en nous montrant la désolation que provoque l'ennemie. Cinq planches auraient suffît, plutôt qu'une cinquantaine.
Un nouveau tome dans cet univers qui s'intéresse au statut social des demi-elfes à l'intérieur d'une cité elfe.
Autrement, pas grand chose de neuf... On y rencontre une meute - armée de morts-vivants.