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ne livraison (un peu particulière) qui tourne mal (évidemment). C’est tout ? C’est tout. Ou presque : entre-temps, Rafael Grampá a pris son pied. De là à savoir si le lecteur aura fait de même, c’est une toute autre question.
La comparaison est un peu facile, mais trop tentante : directement, on pense à Tarantino. Il y a du style (à revendre), du sang (beaucoup), des coups qui se perdent (et qui font mal), des filles court vêtues (mais pas que pour le décor) et des répliques qui cinglent (attention, ça vole bas). Le tout est servi bien chaud, avec un dessin très racé, des couleurs à la patine superbe et une mise en page qui déchire tout. Ultra-efficace, donc.
L’épaisseur, il faudra aller la chercher ailleurs : le scénario tient sur un timbre-poste et la personnalité des protagonistes n’est guère approfondie. C’était dans le cahier des charges : on n’est pas venu pour faire dans la dentelle !
Fans de Tarantino, vous allez trouver votre compte dans cette BD bien ficelée, aux traits incisifs. A lire absolument donc.