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ermeros, gloire montante chez les auriges, meurt dans un accident provoqué par un de ses concurrents lors d’une tentative d’intimidation pendant une course. Douze ans plus tard, son fils Aelio est devenu esclave public et appartient à la "res publica". Sa vie bascule le jour où il sauve Horacia, une noble. Son époux Caius, ancien admirateur du conducteur défunt, engage le jeune homme en qualité de palefrenier et fait de lui un homme libre. Cependant, bien conscient qu’Aelio possède un don unique avec les chevaux, il veut surtout le convaincre de reprendre la voie de son glorieux aîné.
Avec Gloria Victis, c’est le retour du péplum, une plongée dans l’Antiquité et les courses de chars, un des spectacles les plus populaires dans l’empire romain. À Rome, plus de soixante jours par an pouvaient y être consacrés, avec parfois vingt-quatre courses par jour (du matin au soir). De grands édifices furent construits pour satisfaire le peuple. Le plus célèbre, le "Circus Maximus" ("le très grand stade" en latin), fera jusqu’à 600 mètres de long et sa capacité d’accueil, déjà de 150 000 spectateurs sous César, passera à 250 000 sous le règne de Titus, pour atteindre le chiffre de 385 000 au IVe siècle.
Voilà pour le cadre très large de cette aventure qui se situe, pour le moment, en Hispanie (Espagne). La seule épreuve proposée a lieu lors des premières pages. En dehors des bouleversements qu’elle engendre dans la vie de l’enfant qui assiste à la mort de son père, elle permet de rendre compte de toute l’activité et de la ferveur qui entourent cet événement sauvage et cruel, au cours duquel tous les coups sont permis. La suite est relativement plus calme. Le scénario de Juanra Fernández s’attache à donner de l’épaisseur au héros ainsi qu’à ses relations avec les personnages secondaires, qui sont loin d’être des faire-valoir. Le dessin réaliste de Mateo Guerrero soutient agréablement le récit. Avec des cadrages insistants sur les acteurs, le rendu des protagonistes est soigné. L’auteur sait également insuffler du dynamisme aux scènes plus mouvementées.
Après une plaisante mise en place, il n’y a plus qu’à lâcher les chevaux et souhaiter que la course soit palpitante.
Espagne romaine, 156 AD
Les premiers pas d'un jeune homme talentueux sur les traces de son père dans le milieu prestigieux des courses de chars : une histoire de chevaux, d'amour, de gloire, de revanche et de vengeance....
Vous aimez l'antiquité romaine et la course de chars façon Ben-Hur, n'hésitez pas à découvrir cet album !
Panem et Circenses !
en voyant cet album pour la première fois, je me suis dis que le sujet devait être du vue et revue.
mais je l'ai quand même acheté car les dessins et la superbe couverture m'interpelaient.
bien m'en a pris car je l'ai dévoré d'une traite.
les dessins sont vraiment superbes.
le scénario est très bien documenté et tient bien la route.
les auriges étaient manifestement très proches des pilotes de formules 1 manifestement.
bref, j'ai adoré et j'attends la suite avec impatience.