Cher lecteur de BDGest

Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.

Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.

Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :


  • de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
    Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".

  • d'acquérir une licence BDGest.
    En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.


Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Titre Fenetre
Contenu Fenetre
Connexion
  • Se souvenir de moi
J'ai oublié mon mot de passe
AD

Koba

22/09/2014 6590 visiteurs 5.2/10 (5 notes)

L e train file vers une ville sibérienne qui n’existe plus. À son bord, Iossif Vissarionovitch Djougachvili. En maître incontesté de l’URSS, il revient en cette terre d’exil, à la poursuite de son passé…

Koba est un one-shot pour le moins atypique dans lequel, joliment servi par le graphisme de Régis Penet, Jean Dufaux évoque l’ère stalinienne. Pour ce faire, le scénariste belge refuse la facilité et s’offre un récit à la mesure de son imagination, à la démesure de son personnage principal. Pour l'occasion, il utilise les services d’êtres fantomatiques qui trouvent dans le sang de leurs victimes le pouvoir d’être éternels, comme Staline qui, pour perdurer au sommet de l’appareil d’État, laissa un pays exsangue après la Grande purge. Progressivement, les différents flashbacks mettent en lumière la situation présente et en perspective les liens qui unissent les anciens détenus du camp de Novaya Uda. Si les amours saphiques et initiatiques de Katia permettent à Jean Dufaux de distiller la dose de licencieux qui lui est nécessaire, le rôle attribué à la défunte Macha s’avère nettement plus intéressant. Égérie supposée de Staline, tuée par ses soins pour non-service rendu à sa personne, elle passe du statut de victime expiatoire à celui de bourreau, et son fantôme devient alors la matérialisation métaphorique des ambitions de son ancien amant. Ainsi, celui qui, dans un tableau, voulait immortaliser pour la postérité son ascension au milieu de ses pairs, voit ceux-ci disparaître jusqu’au dernier, à l’instar de Nikolaï Iejov que la propagande effaça de la mémoire de la Révolution au lendemain de sa disgrâce. Pour rendre compte du coté fantastique de l’histoire, le dessin de Régis Penet fait encore merveille par son esthétisme des corps comme des couleurs. À regretter cependant quelques difficultés dans la représentation du Petit père des peuples telle que l’iconographie soviétique l’a léguée à l’Histoire.

Capitalisant sur le trait de Régis Penet, Koba reste avant tout un exercice de style dont la dimension allégorique, s'avère parfois discutable, notamment au regard de la dernière planche.

Par S. Salin
Moyenne des chroniqueurs
5.2

Informations sur l'album

Koba

  • Currently 3.60/10
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6

Note: 3.6/5 (10 votes)

Poster un avis sur cet album

Votre note :
Vous devez être connecté pour poster un avis sur le site.