L
’alliance des elfes sylvains de Duhann et des humains de la cité d’Eysine a finalement été vaincue par les rois des archipels. Trente-deux ans plus tard, le temps de la reconquête est venu. Mais la mort de la fille du seigneur Camorian – tuée par un elfe – donne l’opportunité aux cruels et avides seigneurs de déclencher une guerre totale. Privés de soutien, les alliés tapis dans la forêt n’ont aucune chance malgré leur bravoure et leur magie. Pourtant, un espoir subsiste. La reine Eliseii va devoir retrouver le Crystal vert, puissant artefact dont la science est maintenant interdite. Pour sauver son peuple, elle risque d’être considérée comme hérétique et, en conséquence, chassée ou mise à mort par le clan.
Le septième tome d’Elfes fait suite au deuxième et porte à nouveau l'attention sur les elfes sylvains. La trame centrale est plutôt classique – une lutte de territoire entre deux parties – et souffre même d’une certaine redite, puisque qu’il y est également question de la recherche d’un Crystal par une « longues oreilles » et un homme (voir Le Crystal des elfes bleus). L’attrait de cet épisode réside, d'une part, dans la narration entrecoupée de nombreuses prolepses venant rompre la linéarité de l’histoire et, d'autre part, dans le fait que Nicolas Jarry explore le passé de ce peuple humanoïde. Si les sauts temporels et les nombreux intervenants offrent du rythme, ils ne permettent cependant pas de dégager de personnages suscitant de l’empathie. Finalement, c’est le mystérieux loup d’Eliseii qui se révèle le plus intriguant. Le ressenti est un peu le même en ce qui concerne le dessin de Gianluca Maconi. Agréable et lisible, il restitue bien les ambiances. Toutefois, le découpage manque peut-être d’un peu d’audace et, même si les protagonistes sont bien caractérisés, les visages sont un peu trop lisses, trop neutres.
Souffrant de quelques manques, Le Crystal des elfes sylvains n’en demeure pas moins un opus de bonne facture participant utilement à la construction de l’univers d’Efles.
P.S.: pour ceux qui s'étonneraient de l'absence d'unité avec les péripéties du tome 6 (La mission des elfes bleus), voici ce que Jean-Luc Istin disait à ce propos : "Effectivement, l’ennemi va déferler sur les autres albums. Un peu dans les prochains, beaucoup plus à partir du tome 11. Pour entrer dans le détail, le tome 7 continue sa propre intrigue car les Goules n’ont pas atteint les territoires des Elfes sylvains. Le tome 8 se passe bien avant l’intrigue du tome 6. Mais en revanche, il y a une référence en commun... Vous la découvrirez lorsque l’album sortira...
Concernant le tome 9, j’ai demandé à Corbeyran de faire suite à mon récit du tome 6. L’invasion reprend et la ville de Cadanla est assiégée. Puis, nous avons un moment de repos avec le tome 10, la suite directe du tome 5. En revanche, à partir du tome 11, l’invasion se densifie et pénètre les univers de chacune des tribus."
Retrouvez l'intégrale de l'interview sur Jean-Luc Istin sur Actuabd et les chroniques de la série :
La chronique du tome 1
La chronique du tome 2
La chronique du tome 3
La chronique du tome 5
La chronique du tome 6
Cette série est vraiment géniale.
Ce tome est dans la continuité de cette série. Les récits sont vraiment passionnants.
Le scénario de ce tome 7 est incroyablement prenant et reprend la trame du tome 2.
Dans cette histoire, l'intrigue oscille entre les deux histoires qui finissent par s'entremêler : la guerre pour le territoire et la quête du cristal.
Les dessins demeurent toujours aussi splendides. L'univers est plein de détails.
Je suis pense être accro à cette série.
La cité-état d’Eysine n’est plus que ruines. Les rois des Archipels ont réussi leur entreprise : la construction d’un canal protégé par de nombreuses tours, canal qui leur rapporte une fortune en droits de passage.
Que sont devenus les hommes et les Elfes qui autrefois défendaient la cité ? Ils ont dû se retirer dans la forêt de Duhann après une dizaine d’années de combats contre les mercenaires orks et les hommes des royaumes des Archipels. Est-ce à dire que pour autant ils ont renoncé à reprendre la ville et les terres adjacentes ?
Critique :
Magiiiiieeee ! Magiiiiieeee ! De la magie ! Et encore de la magie ! Il y en a qui aiment ça, alors ils vont se régaler.
Un scénario très décousu, où les repères ne sont pas clairs, voilà sur quoi repose cet album. On passe, sans transition, d’un lieu à un autre, avec des retours en arrière menés de façon confuse.
Et, ce que je déteste, une fois encore, la magie qui résout tout ! Wow ! Quand on manque d’imagination pour fournir une intrigue intéressante, un « crystal » et tout change ! Remarquez qu’ici, « crystal » s’écrit avec un « y », preuve sans doute de sa magnificence, car tout autre solide dont les constituants (atomes, molécules ou ions) sont assemblés de manière régulière, ne doit être qu’un vulgaire caillou en comparaison de ce « colossalement » puissant artefact !
Ce septième tome nous replonge dans l’arc narratif autour des elfes sylvains. Nous sommes plongés dans le contexte géopolitique qui fait suite aux évènements du tome 2. Cette histoire est principalement centrée sur Eliseii, reine des elfes de la forêt et mère d’Yfass (protagoniste du tome 2).
La construction narrative est particulière puisqu’elle alterne le présent avec une quête annexe tout au long du récit. Le présent traite d’une bataille menée par l’alliance entre les hommes et les elfes sylvains pendant que l’autre ligne temporelle présente le périple mené par Eliseii ayant pour but de trouver comment aider les siens à survivre.
J’ai aimé ma lecture même si ce n’est pas le meilleur album de la série. Comme pour le premier numéro présentant les elfes sylvains, je trouve la qualité des dessins nettement inférieure aux autres albums de la série.
2ème tome de la série des Sylvains, alors de très grande qualité, avec une cohérence globale qui la plaçait pour moi au-dessus des autres.
Un des attraits des tomes 2, 7 et 12 résidait en effet dans l’alliance entre les elfes et d'autres races, qu’on retrouve également chez les elfes bleus, et bien sûr dans la guerre des goules. Cette union fragile charge le titre en émotions avec la mort d’Arestan, la résilience d‘Elian ou le revirement de Solyss. Elle n’empêche pas de creuser la culture Sylvaine et d’en découvrir les paradoxes (ce qui se passe a contrario pour les bleus, cf mes blagues sur les tomes 11 et 16).
Les visages et les couleurs sont pourtant difficiles dans ce tome, mais la dynamique des corps est agréable et efficace. La gestion du flashback atteint ici des sommets, mettant même en doute la crédibilité de la chronologie … Les nombreux personnages sont développés et intéressants, malgré parfois la brièveté de leur apparition !
Un très beau titre : épique, magique, elfique et politique.
Je trouve que ce troisième tome est un peu confus. On passe du coq à l’âne sans cesse. L’histoire n’est pourtant pas déplaisante avec une union hommes / Elfes sylvains pour tenir tête aux Yrlanais venus en conquérants à la recherche de terre fertiles. C’est la reine Eliseii, grâce au pouvoir du crystal vert, qui sauvera son peuple de l’invasion. Le graphisme, comme pour le tome 2, est loin d’être parfait. Je le trouve même moins bon avec certains personnages que l’on a du mal à reconnaître d’une case à l’autre
Et on continu la série avec toujours les mêmes points forts (l'univers et le dessin) mais en tiquant toujours un peu sur les mêmes défauts (un scénario trop rapide (même si je trouve celui-ci un peu plus consistant) et un rapport entre les différents tomes pas vraiment flagrant à ce stade).
La gestion des sauts dans le passé serait par contre à revoir afin de ne pas alourdir la compréhension et le déroulement de l'intrigue.
J'ai pris, une nouvelle fois, beaucoup de plaisir à lire ce nouvel opus et vais continuer à dévorer la suite.
Le conflit entre hommes et elfes est encore présent. La BD s'ouvre sur le contrôle d'un canal commercial entre deux régions. Elian a vieilli et Solyss a le cœur plus dur.
Il est dommage que le dessin ne soit pas assez précis avec un trait toujours épais et des visages peu détaillés, voire des erreurs (la cicatrice de Solyss disparaît le temps d'une case...) alors que les décors sont mieux exécutés. On n'en vient même à confondre certains personnages. La couleur est réussie et les paysages nous font voyager dans les contrées fantastiques.
On suit deux points de vue intéressants qui s'alternent avec rythme : une elfe et son loup voyageant dans les montagnes contraste avec un conflit qui gronde. Le thème d'une nature luttant contre la cupidité et la soif de pouvoir des hommes est bien traité. Un final en deus ex machina bien amené.
Un scénario intéressant mais des dessins trop imprécis et inégaux.
Après avoir lu le tome 6, on s'attend à voir plus d'unité dans cette "seconde saison" de la série. Mais non. On retrouve des Elfes Sylvains mais il de vient difficile de retrouver ses petits dans l'histoire. Quelques indications auraient été les bienvenues pour démêler cette confusion dans les personnages.
Le scénario n'arrange rien, car on tourne en rond, et ce, dans un brouillard assez dense. L'album en lui-même est pas trop mal mais quand on a lu tout les tomes de cette série, l'histoire fait "déjà vu" et la narration est confuse.
Il devient difficile de poursuivre cette série tellement prometteuse avec les tomes 1 à 5 et surtout l'excellent tome 3 !
Je ne suis pas sûr d'acheter le tome 8 du coup.