À la fois hommage et relecture du western, The Sixth Gun entraîne le lecteur dans un Far West non seulement peuplé de ses habituels cow-boys et desperados, mais également hanté par des forces occultes et, signe des temps, par une belle brochette de morts-vivants. Cullen Bunn et Brian Hurtt y développent un univers détonnant à la frontière des genres. La force de la série tient particulièrement au ton de la narration. En effet, sous ses aspects outranciers (zombies, démons, bagarres à répétition, etc.), le scénario ne tombe jamais dans la parodie ou le pastiche. L'histoire respecte les canons tout en proposant une approche personnelle à la fois fraîche et respectueuse.
Les auteurs associent habilement le récit d'aventure classique (une bande de héros hétéroclites, des objets magiques aux grands pouvoirs, une quête mystérieuse et un méchant maléfique passablement en colère) – Indiana Jones n'est pas loin – aux les éléments traditionnels du roman de frontière (l'Ouest, la société américaine après la guerre de Sécession, les mythes amérindiens, les colts et les chevaux). L'intrigue en elle-même n'est pas des plus originales, mais la mayonnaise (le ketchup) prend ! Le rythme est débridé, l'humour contenu, mais toujours présent et les coups de théâtre se multiplient au fil des pages. Avant les clins d’œil et les éventuelles références, le scénariste prend simplement plaisir à dérouler sa fable sans chichi ni effets de manche artificiels.
Malgré un dessin par moments très statique, particulièrement dans les nombreuses scènes d'action, Hurtt réalise un travail graphique - couleurs y compris - des plus convenables. Le trait efficace et la mise en page intelligemment conçue donne au rendu final une allure classique et parfaitement maîtrisée. En conclusion, The Sixth Gun se révèle être une excellente BD et devrait combler tous les amateurs de cavalcades vers le soleil couchant, de trésors cachés et de malédictions venues du fond des âges.
Ce western fantastique ne m’a pas particulièrement marqué. L’intrigue est assez basique de ce qu’on faisait habituellement dans les années 80 et 90 avec une débauche d’effet spéciaux toujours dans la surenchère. Il n’y a rien de réellement transcendant. On est dans un style Pirates des Caraïbes chez les sudistes.
On est même très vite gavé par une telle lecture. Les situations ainsi que les personnages ne sont pas crédibles et on a très vite envie de passer à autre chose. Pourtant, le dessin était assez avenant avec une belle palette de couleurs chatoyantes. Cela ne me suffit pas. Je n’ai pas envie de continuer l’aventure. Va-t-on me faire un procès pour cela ?
Je ne connaissais pas, mais c'est une très bonne surprise, de l'action, des rebondissements et un dessin super sympa.
Très bon premier tome qui annonce une série très prometteuse !
"The Sixth Gun" nous ouvre les portes d'un univers de western fantastique avec des personnages tous plus intéressants les uns que les autres.
De plus ils ont éveillé ma curiosité quant aux différents pouvoirs de leur pistolet.
Pour conclure, avec de l'action, du suspens et des dessins plus qu'agréable je donne un 5/5 à ce Comics.
La cerise sur le gateau ? Prix à seulement 10€ en offre de lancement.
Cette série m'a replongé dans l'adolescence, j'ai retrouvé le charme du jeu de rôle Deadland : western et forces occultes, le tout dans un rythme très maîtrisé. Superbe découverte.
Hyper emballé par cette nouvelle série conseillée par mon libraire attitré!
Je me prend le tome 2 demain! ;)
Série que je conseillerai aussi à tout le monde au même titre que Tony Chu même si ces deux série n'ont rein a voir ensemble! ;)
Si vous êtes fans de western fantastique, ce livre est pour vous. Si ce n'est pas le cas, ce livre est aussi pour vous. Suivez les pérégrinations d'un cowboy au pays des zombies. Découvrez le secret du "Sixth gun" ,et l'histoire revisitée de cette période sombre des États-Unis.
J'ai beaucoup aimé cet ouvrage violent et nerveux, malgré un scénario un peu convenu si comme moi vous êtes fan du genre. A lire absolument, voire à posséder. Sans jeu de mot :)