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uilio habite un royaume étrange. Entouré d'une immense forêt, aucun de ceux qui ont voulu la traverser ne sont revenus vivants. Un jour, Izard, son oiseau, lui ramène un objet totalement inconnu en son pays. Convaincu qu'il y a quelque chose au-delà de cette frontière naturelle, Guilio décide de prendre "le" chemin. Celui s'enfonçant dans l'immensité d'arbres entourant la contrée. Aidé d'Ozgur le bûcheron, notre jeune héros part vers l'ailleurs.
En 1988 sort le premier album d'une nouvelle série, La Malédiction des sept boules vertes. Avec une ligne claire et une gestion de la lumière très personnelle, Laurent Parcelier séduit nombre de lecteurs. Au bout de huit opus (incluant un deuxième cycle nommé Guilio et le drôle de monde), l'odyssée de cet attachant personnage s'arrête. Son auteur choisit alors de se consacrer à la peinture. Au fil des années, la saga garde son lot d'admirateurs et en conquiert d'autres. Devant la difficulté à la trouver en librairie, Laurent Parcelier met même à disposition du public les PDF des différents épisodes.
Le Voyageur imprudent, ici aux éditions Paquet, est la réédition de la première de ces aventures. Plus de vingt-cinq ans après, l'atmosphère et le faux rythme de cette histoire gardent encore leur pouvoir d'attraction. Les nouvelles couleurs, réalisées par Samuel Epié, sont à l'unisson du propos. Seul bémol, très attrayantes à l'écran, elles perdent un peu de leur consistance à l'impression, sur le papier mat choisi.
Loin des quêtes fortes en action qui sont depuis devenues la norme, Le Voyageur Imprudent invite le lecteur sur les traces d'un imaginaire bien plus calme. Beaucoup se réjouiront d'enfin lire sur papier ces histoires. Pour ceux qui les découvriront, si ce premier tome arrive à les séduire, nul doute que les suivants les réjouiront encore plus.
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