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es meurtres violents et mystérieux ont été commis sur Amarante. Bizarrement, l’Union envoie une équipe composée de hauts spécialistes dans leurs domaines de compétence alors que cette planète se trouve éloignée de tout, perdue aux confins de l’univers connu. Le problème, pour les enquêteurs, est qu’il existe une quarantaine technologique instaurée pour protéger les natifs dont la civilisation est très peu avancée. Réapprendre à fonctionner sans les apports de la technique n’est pas chose aisée, surtout dans un environnement plutôt hostile qui réserve bien des surprises et qui, finalement, attise beaucoup d’intérêts.
Storm Dogs brasse les genres et les influences. Tout d’abord, le décorum mélange science-fiction et western. Ensuite, la trame de fond tend vers le polar. En dépit de tous ces éléments, il ne faut pas s’attendre à une aventure survitaminée, David Hine choisissant d’adopter un rythme assez lent. Ce choix peut déplaire mais il permet d’installer progressivement le contexte et de découvrir les caractéristiques de ce monde au fil de la progression de l’enquête. Malgré son classicisme, la mise en scène est habile. L’intérêt est toujours entretenu par une gestion appropriée des informations et des rebondissements. L’action – qui n’est pas omniprésente – dynamise efficacement le déroulement d’une investigation assez intrigante. L’introduction de nouveaux enjeux et l’apparition d’un élément fantastique provoquent une montée en puissance et emmènent le lecteur dans des directions prometteuses. Un petit bémol est à émettre au niveau des protagonistes qui, du fait de leur nombre, manquent un peu de consistance. S’ils sont globalement bien introduits, certains restent cependant un peu effacés ou stéréotypés.
Le travail de Doug Braithwaite joue un rôle important pour l’immersion dans ce récit. On pourra lui reprocher un aspect un peu figé, des visages manquant parfois d’expressivité ou encore quelques défauts de précision dans les contours (bien qu’ils soient sans doute liés à l’encrage qui n’est pas de son ressort). Par contre, la caractérisation des personnages, l’esthétique des aliens et plus généralement de la faune et des différentes architectures sont convaincantes et propres à définir les ambiances.
La solidité de la narration et l’efficacité de la mise en images gomment les petites imperfections de ce premier opus séduisant et prometteur.
Storm Dogs nous entraîne sur une planète plutôt hostile où les morts sont de plus en plus violentes. Une équipe d'aventuriers est chargée d'enquêter dans un milieu plutôt hostile où les pluies sont acides.
J'ai senti qu'il y avait beaucoup de potentiel dans cette nouvelle série de science-fiction mais pas de véritable concrétisation en terme de lisibilité. Dans le même genre, j'ai beaucoup plus apprécié un Siberia 56 d'un Bec plus en phase avec la construction du scénario. Là, cela devient complexe au fur et à mesure que le récit avance. On passe d'un personnage à l'autre sans faire les liens qu'il faudrait.
On a comparé Storm Dogs à un western futuriste sans doute pour son côté colon qui explore de nouveaux territoires. Je n'ai réellement pas eu cette impression.
Bref, un titre moyen en ce qui me concerne car cela n'a pas véritablement pris. Cependant, je reconnais objectivement certaines qualités indéniables.
quand ce comics est sorti aux usa, je me suis fait avoir et je l'ai acheté.
je ne sais ce qui est le pire, du dessin affreux d'amateurisme, ou du scénario indigent et débile profond.
il n'y a pas eu de suite, et c'est tant mieux.
parfois, la médiocrité est punie.