L
a découverte des Amériques par Christophe Colomb est un thème qui n’a pas fini d’inspirer les scénaristes en tout genre. L’homme de l’année 1492, pourtant, ce n’est pas lui, mais son ami Salvador, capitaine de vaisseau qui cherche à rejoindre les Indes par l’Ouest.
Le concept est bien rôdé : choisir une figure de l’ombre et en faire le héros d’un récit qui apporte une variation à l’histoire telle qu’on la connaît. À ce petit jeu, Céka s’en sort plutôt bien, offrant au lecteur sa dose de péripéties et de rebondissements. Qui plus est, le propos est crédible et l’ensemble plutôt bien raconté. Il faut néanmoins admettre que l’intrigue est un peu mince et montre les limites de ce type de production relevant plus de l’exercice de style que de la création propre. Certains auteurs choisissent d’en dire peu et de laisser une part de mystère, rendant une impression de richesse dissimulée. Ici, le parti-pris est inversé : rien n’est caché et toutes les portes sont soigneusement refermées. Cette fois, la sensation laissée par la lecture est celle d’un scénario étriqué, appauvri pour pouvoir entrer dans un carcan. En effet, tandis que la personnalité des différents protagonistes est réduite à sa portion congrue, les dialogues et récitatifs permettent d’enchaîner mécaniquement les scènes, sans toutefois apporter de supplément d’âme.
Le dessin soigné de Tandiang est en quelque sorte galvaudé. Il s'était pourtant adapté à l’époque traitée, la mise en couleurs renforçant le côté vieilli des planches. Un rendu en parfaite adéquation avec ce qui est narré, comme c’est trop peu souvent le cas. Le dessinateur alliait dans un même élan beauté des décors et expressivité des acteurs, avec, en toile de fond, colères, emportements et, malgré tout, espoirs. Dommage que ces émotions qui transparaissent du graphisme n’aient pas trouvé un plus grand écho dans la narration.
J’ai toujours pensé que Christophe Colomb n’avait pas découvert l’Amérique comme on le clame depuis des siècles. On sait que les Vikings ont été les premiers mais ils ne sont pas restés longtemps et l’Amérique est restée un continent inconnu.
Je me suis toujours demandé quelles ont été les indices qui ont poussé le navigateur Christophe Colomb vers l’Ouest alors que cela paraissait comme une hérésie à l’époque. Ceci est une explication qui demeure tout à fait plausible. On peut supposer un contact direct entre Christophe Colomb et d'autres marins ou navigateurs qui l'auraient informé de vive voix de l'existence d'un autre continent distinct des Indes, situé plus loin sur l’océan atlantique.
J’aime bien le concept de cette série avec ces anonymes qui ont marqué l’histoire sans connaître leur heure de gloire. Ici, on pourra juste regretter un scénario assez pauvre sur une idée simple : la remise d’une carte à Christophe Colomb qui lui a permis de découvrir l’Amérique. Le travail graphique est assez soigné. Pour le reste, la lecture a été assez agréable mais sans plus.
un scénario plutot mince pour cet homme de l'année, je suis pas rentré dedans du tout. C'est assez confus dans l'ensemble.
le dessin de tandiang est inégal, dès fois superbe avec de belles expressions et du dynamisme, dès fois cela semble manquer de détails et bâclé.
La colorisation au feutre et à l'aquarelle est un peu terne et manque de contraste.
en sommes une déception alors que j'adore le travail du dessinateur.
Un ami m'avait prêté certains albums précédents de la série et je suis fan du concept. J'ai acheté celui-ci à cause du thème et du dessin qui combine habilement réalisme et émotion... J'ai été emballé par le scénario qui nous embarque jusqu'au bout et par ce supplément d'âme qu'il apporte à cet épisode historique. Une belle découverte... en 2014.