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c Callum est de retour avec, accessoirement, un contrat de plus de dix millions d’euros sur sa tête. S’il en faut un peu plus pour la perturber, ce léger détail pourrait toutefois la gêner dans l’exécution de sa nouvelle mission : une petite visite de courtoisie au Mali, dans un des centres de stockage de déchets radioactifs de Gazdrom…
Avec Bandiagara, Fred Duval signe un album aux allures de carnet de rencontres, puisque Carmen y retrouve Nelson qu’elle avait quitté un soir de septembre 2047 dans Mercenaire, quelques EGM déjà croisés du coté de Baïkonour, Sandy Strummer sortie de Travis ou encore Bugg apparu dans le cycle Earp. Tout le microcosme mc callumien semble donc s’être donné rendez-vous en pays Dogon pour en découdre une nouvelle fois.
Les protagonistes introduits, que dire de ce treizième opus de la saga de l’égérie ibérico-irlandaise ?
Sur le fond, Fred Duval connaît sa partition et déroule ses gammes sur un scénario dont le point d’orgue est l’avènement du totalitarisme écologique par une IA. Que du très classique pour la série, mais parfaitement orchestré, sans temps mort et d'une efficacité qui ne doit rien au hasard. Sur la forme, cette aventure africaine revient à plus de conformisme après la parenthèse de L’eau du Golan et, mis à part certains clins d’œil graphiques disséminés çà et là tels des œufs de Pâques, rien de très innovant. Sur ce point, il est peut-être à déplorer que l’évolution graphique amorcée du côté de Jérusalem demeure sans suite !
Chaque retour de Carmen est attendu, c'est un fait. Toujours aussi froidement professionnelle dans un monde dominé par des psychés algorithmiques, ne serait-il cependant pas temps de lui octroyer quelques sentiments, ne serait-ce que pour ne pas courir le risque de la confondre un jour avec les IA qu'elle combat ?
Un tome des aventures de Carmen a dévorer sans modération.
On adorera cette vision futuriste de l'Afrique,ce monde où les robots sont parfaitement intégrés.
Finalement l'histoire est trop courte.
7/10.
Je n'écris plus très souvent d'avis en ce moment, une sorte de paresse ou de léthargie provoquée par le raz de marée des sorties mensuelles. Cependant, le nouvel épisode de Carmen m'en a donné envie. C'est surprenant de voir l'éternelle jeunesse de cette série que Fred Duval, le scénariste a alimenté avec un sacré talent. Ici, sous le crayon de Emem, Carmen a retrouvé une seconde jeunesse. Le récit est riche mais clair et l'action y est suffisante pour accrocher notre intérêt. Les planches superbement colorisées par Calvez nous livrent la vision de notre planète moribonde, maltraitée par les multinationales. Les aventures de Carmen mc Callum, sont plus efficaces pour la cause écologique que tous les discours des politiciens qui n'hésitent pas à retourner leur veste à la première occasion...
Carmen est de retour et ce tome 13 est un bon cru !
Je fût très déçu à la lecture du tome 12 à cause de l'histoire qui trainait, du dessin et des couleurs ternes et de l'apparition de Pacman. Je n'avais pas l'intention de relire une quelconque suite...
J'avais tort ! Une nouvelle histoire bien rythmée, un Pacman tout à fait à sa place (mis plus en avant que dans Travis), des couleurs retrouvées et le dessin de Emem qui tend vers la maturité. Tout ça nous donne un bel album qui relance une série qui, à mon sens, s'essouflait.
Bonne lecture !
Carmen, fidèle à elle même. Froide. De plus en plus , d'ailleurs. trop peut-être. Et de plus en plus dans un côté diplomatique, et moins dans l'action. Il bouge moins, cet album. beaucoup moins que les autres.
Le scenario est fouillé, comme toujours, mais il me manque l'action des premiers tomes... Pourtant il n'y a aucun temps mort, on accroche très rapidement !! Mais on reste dans la parlote....
Aucun regret en revanche sur le plan graphique, le dessin d'Emem est toujours aussi bon, mais c'est surtout la mise en couleur qui m'a fait plaisir, après l'episode précédent qui m'avait clairement refroidi..... Là le trait du dessinateur reprend ses droits !
Hâte de voir la suite !