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our Thorgal, les choses se compliquent. Alors qu’il est perdu et doit lutter contre la faim et le froid, il perd son luth et la déesse Frigg – qui souhaite qu’il abandonne sa quête – provoque la mue de sa voix. Comment va-t-il pouvoir séduire les trois sorcières et lever la malédiction des sœurs Minkelsönn ? Touchée par sa ténacité, l’envoyée divine va lui offrir une solution en espérant ne pas attirer la colère de sa maîtresse en allant à l'encontre de sa volonté.
Suite et fin du premier épisode de La jeunesse de Thorgal. Après un tome inaugural plutôt attrayant et compte tenu des sentiments mitigés suscités par le développement de la série-mère et des autres spin-off, une confirmation était attendue. Yann ne déçoit pas. Il renoue vraiment avec l’esprit originel en proposant de nombreuses péripéties mélangeant réalisme et fantastique. Il construit un adolescent qui préfigure sans conteste le personnage adulte devenu quasi mythique pour certains lecteurs. Révolté par l’injustice et croyant en l’honneur et au libre arbitre, sa différence par rapport à ses congénères vikings, son sens des valeurs et son obstination lui valent bien des inimités et des difficultés. Cependant, ils lui attirent aussi le respect et l’affection d’êtres qu’il est bon d'avoir à son côté. Le scénariste plonge donc le jeune homme dans une succession d’aventures bien menées s’appuyant sur des éléments qui font partie du folklore mythologique nordique. L’aventurier malgré lui devra composer avec le courroux de l’épouse d’Odin et sera confronté à une walkyrie, à des nornes, au géant Mímir et même au seigneur d’Asgard – du moins à son œil.
Si le récit est plaisant et entraînant, il est regrettable que l’auteur chevronné y commette une faute de goût en affichant que Thorgal a déjà conscience de son état d’enfant des étoiles. Toutefois, cette maladresse est sans véritable influence sur le déroulement de l’histoire. Alors que Surzhenko livre une nouvelle fois des planches pleinement réussies, il serait finalement dommage de bouder son plaisir. Les protagonistes sont expressifs et bien caractérisés, la mise en scène alerte et le tout rehaussé de couleurs attrayantes.
Pas d’intrigues tortueuses et laborieuses, juste le souffle de l’épopée qui affirme : Thorgal est de retour !
La chronique du tome 1
Pas mal, mais finalement un peu moins bon que le premier opus. Je m'attendais à mieux au vu des critiques. Mais bon, ça reste mieux que ce que la série mère est devenue...................................
C'est merveilleux !! La mythologie nordique est la solution à tous les problèmes. Personne ne meurt jamais, il y a toujours une apparition divine pour contourner les problèmes. C'est fabuleux je vous dis ! A part ça, j'aurais aimé voir le jeune Thorgal et la jeune Aaricia évoluer dans un monde un peu humain tout de même. Mais c'est trop demander au scénariste qui n'en a que pour les dieux et surtout les déesses pour tout régenter dans cet univers thorgalien...
Un peu lassant à la longue, la mythologie nordique !
Les tomes 1 et 2 forment un diptyque. Thorgal passe de l'enfance à l'âge adulte lors de cette aventure où il rencontre de nombreuses légendes nordiques...
Cette histoire explique également la longévité de Thorgal du fait de sa protection par les femmes (humaines ou déesses) : il les fait toute tomber, sacré Thorgal...
La fin du 1er tome: dessin très plaisant: j'adore!
L'histoire est toujours aussi sympa, et c'est un plaisir de retrouver Thorgal ailleurs que dans le désert et dans les bras d'une autre femme qu'Aaricia...
Le personnage de Bjorn est bien fait, on comprend maintenant que sa méchanceté n'est pas apparu dans les premiers tomes de la série mère.
En espérant que le prochain cycle de la jeunesse de Thorgal soit au moins aussi plaisant à regarder et à lire et que Thorgal arrête avec ses coucheries ;-)