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n héros à l'intelligence hors du commun, une étrange apparition défiant les lois de la physique, un groupuscule para-national ultra-secret et une bonne pincée de mystères temporels... Vous en avez assez ? Attendez, nous ne sommes pas seuls sur la Terre ! Grand amateur de culture populaire devant l'Éternel, Laurent Queyssi (Blackline) ne fait pas dans la dentelle dans sa nouvelle série, Section Infini.
Premier tome classique, Perdu dans le temps sert avant tout d'introduction : une ouverture en costume – l'action se passe au tout début du XXe siècle - présente d'étranges événements incompréhensibles. Puis, retour dans le présent sur les pas d'Edgar, alors qu'il est sur le point de faire une découverte de la même nature tout aussi troublante. Quelques scènes de poursuite à travers la ville et une rapide enquête à la manière de Lisbeth Salander finissent de véritablement lancer le récit. Le connaisseur du genre haussera peut-être les épaules devant tant de clichés, mais force est de constater que le scénariste mène parfaitement sa barque. À défaut d'une grande originalité, la narration est rythmée et dynamique.
Pour illustrer sa prose, Queyssi a traversé l'Atlantique et a confié les dessins à Greg Tocchini (The last days of american crime, Marvel 1602). Le dessinateur brésilien fait preuve d'une réelle énergie dans son approche évidemment typée comics. Le découpage et le cadrage au cordeau accompagnent un trait fluide et cinglant. Le résultat est impressionnant, à la fois fougueux et d'une très grande lisibilité.
Section Infini démarre sur les chapeaux de roue, mais sans réelle surprise. Il reste à espérer que les développements à venir iront au-delà des stéréotypes.
J ai trouvé les dessins et les couleurs sympa (d où mon achat). L histoire est un peu dure a lire car les sauts temporels de l'auteur ou de l histoire embrouillent un peu. Il ne se passe pas grand chose ds cet album, on sent qu il y aura beaucoup de tomes... g t prêt pour acheter la suite mais apparemment y en a pas !! Dommage qd meme...
Le sujet avait de quoi être intéressant avec ces voyageurs dans le temps. C’est devenu à la mode et assez galvanisé. Là, on reprend l’idée d’un roman à succès à savoir la trilogie des gemmes (rouge rubis, bleu saphir et vert émeraude) avec une société secrète chargée de réguler les anomalies. Bref, ce n’est pas vraiment très original. C’est toujours du réchauffé. Il manque l’idée qui ferait la différence.
On commence surtout avec une confusion de perspective géographique à savoir Urville en 1907 mais dans un décor typiquement américain avec un journaliste travaillant pour un média anglo-saxon puis quelques pages plus loin à la gare Saint-Lazare de Paris avec le même personnage. On n’arrive pas à comprendre car c’est point subtil. J’apprendrais plus tard qu’il s’agissait de la Normandie. Il fallait deviner.
Par ailleurs, je n’ai pas du tout apprécié le dessin. Il m’apparait comme flou et brouillon. Il n’y a aucune perspective. On ne reconnait pas les personnages. Le trait du dessin n’a aucune grâce. Bref, c’est dénué de talent à mon sens. Cette lecture ne m'a pas été agréable.
Bref, la suite sera sans moi. Il y a 4 volumes qui doivent former la série. Bon courage à ceux qui vont découvrir section infini…