1820, Londres. Sur les quais de la Tamise, les richesses venues des comptoirs d’Orient s’entassent à portée de main, mais les malheureux qui cèdent à la tentation sont impitoyablement châtiés. La misère qui règne sous le brouillard londonien est l’occasion de nombreuses exactions, car pour s'offrir une place au soleil, lorsqu’il y en a, il n’existe que peu de solutions et la plus facile n’est pas la plus honnête !
En janvier 2013, Griffo signait la Première partie de la mise en abyme de Valérie Mangin et, en novembre, le troisième opus de L’oracle della luna. 2014 sera tout aussi prolifique puisque paraît déjà Fanny, premier volet de la tétralogie Golden dogs avec Stephen Desberg au script.
Quittant le XVIIe siècle afin d’aller musarder dans les prémices du XIXe, le dessinateur belge démontre son habileté à rendre compte de l’atmosphère des époques qu’il fréquente. Son trait semi-réaliste sait retranscrire l’essentiel et, si certaines libertés sur les seconds plans ou certains photomontages interpellent furtivement, elles ne nuisent pas fondamentalement à la qualité graphique d’un album qui joue plus sur l’impression que sur la précision. Côté histoire, Stéphan Desberg, qui a déjà écrit avec Griffo six albums de Sherman, s’attache à l’ascension de quatre jeunes gens dans le milieu du crime, deux hommes et deux femmes. Son approche s’avère classique et efficace, mais sans réelle surprise, si ce n’est l’utilisation d’une métaphore musicale pour rythmer le récit. Toutefois, là aussi, quelques facilités - notamment l'aisance déconcertante avec laquelle les héros commettent leurs forfaits - viennent à faire douter de la vraisemblance du scénario.
Ouverture en demi-teinte pour Golden dogs qui, après une entame prometteuse, peine finalement à convaincre. En espérant qu’Orwood, déjà annoncé pour le mois de mai, vienne infirmer ce sentiment.
Empruntée à la bibliothèque parce qu’elle était mise en avant, je ne connaissais absolument pas cette série, dont j’étais passé totalement à côté à l’époque.
Le fait est qu’après la lecture des 4 tomes (1h30 pour le tout, c’est déjà un signe…) je comprends pourquoi personne ne l’en avait parlé.
Pourtant j’aime beaucoup Griffo et j’apprécie plutôt ce que Desberg propose mais là, hormis la mise en place intrigante du tome 1 et la première moitié du tome 2, le reste est complètement inégal.
La deuxième portion du tome 2 qui nous fait avancer de 6 ans en quelques pages sans que rien ne change vraiment (pas même un léger vieillissement des personnages), le regroupement du tome 3 sans aucun sens et la fin qui est totalement bâclée et qui nous donne à penser « tout ça pour ça »… car finalement il n’y a pas de fin, aucune chute.
Enfin, dernier point et pas des moindres, il y a beaucoup de répétitions dans le texte, notamment tout le jeu des serments du groupe et l’idée du « il y a un traître ». Cela donne une impression de remplissage inutile et alourdissant la narration.
Vraiment dommage, les ambiances de Griffo sont pourtant très bonnes.
Je dois reconnaître que l’auteur Desberg a un certain talent afin de nous emmener dans cette nouvelle saga sur des voleurs professionnels dans le Londres victorien des années 1820. Il y aura 4 tomes pour 4 voleurs dont un traître. Le premier se concentre sur un personnage féminin n’ayant pas eu une enfance très heureuse puisqu’elle terminera dans une maison de prostitution de bas étage. Une rencontre avec le meneur de ce groupe va changer la donne de son destin. On voit également l’esquisse de deux autres personnages mais dont on ne saura pas grand-chose. C’est en tout cas superbement bien amené.
Au niveau du dessin, c’est top. J’aime ce graphisme qui met en valeur à la fois les personnages mais également les différents décors de cette capitale londonienne. La narration est diablement efficace. On entre tout de suite dans le récit dont l'approche est assez moderne. C’est une lecture bien plaisante pour une série qui ne va pas plus loin que d'assurer un divertissement minimum. Il faut espérer que la suite sera du même acabit en élevant encore le niveau. Cependant, cela ne sera pas vraiment le cas. Le récit va s'étioler sans jamais parvenir à décoller et faire la différence par rapport à des sagas comparables. C'est dommage !
Narration médiocre et dessins moyens.
Je connaissais le dessinateur Griffo depuis ma lecture du formidable SOS Bonheur. Autant le remarquer d'entrée : le style du dessinateur n'a pas évolué depuis presque 30 ans. Les cases sont toujours aussi statique, dès qu'il y a un peu de mouvement ou d'action, c'est très mal retranscrit. Dans SOS Bonheur, le génial scénario et l'excellente mise en scène sauvaient avec bonheur (ha ha) un dessin que je juge très moyen. Ici, dans Golden Dogs, la narration est brouillonne, les ellipses souvent mal venues et/ou mal insérées dans l'intrigue, réduisant petit à petit l'intérêt que je portais à l'intrigue au début du livre.
L'histoire de cette bande de voleur est sans envergure, il y a un peu trop de sexe non justifié, un faux suspense, un cliffhanger totalement raté. Bref, il n'y a pas grand chose à sauver, et le fait que l'histoire soit bouclée en 4 tomes (tous à paraître en moins d'un an) ne ravivera pas mon intérêt pour la série.
À oublier.
Déçue. Le scénario m'avait attirée tout de suite, mais au fur et à mesure des pages, on se lasse trop rapidement pour avoir envie de donner une chance à la suite. Dommage parce que les dessins et les couleurs sont chouettes. Peut être est-ce une erreur de ne pas donner sa chance à la suite, mais pour l'instant, ce ne sera pas ma priorité.
j'ai passé un agréable moment, c'est un album distrayant, avec une intrigue somme toute assez simple mais efficace, après il faut peut-être donner un peu plus de corps et de profondeur aux personnages.
Je fais confiance à Desberg sur ce point et je pense que la série va monter crescendo en puissance.
entre 4 albums en 1 an et 4 albums en 25 ans pour certains auteurs, je choisis les 4 en un an pour cette fois.
décevant. Je rejoins les 2 avis postés. Mais en moins sévère, car j'aime l'époque de l'Angleterre victorienne. Certaines cases sont permettent de suivre l'action difficilement et en effet le dessin semble un peu baclé par moments. Le 2ième tome devra être plus convaincant pour susciter l'intérêt sur une histoire en 4 volumes.
NINJAL
Décevant. Un scénario sans intérêt. L'union de 4 personnages sensés marquer l'histoire des bas-fonds londoniens du XIXe siècle mais dont les projets manquent singulièrement d'envergure. Je ne peux m'empêcher de faire le parallèle, dans un autre genre, avec le film "insaisissable" au scénario bien plus spectaculaire. Au dessin Griffo nous a habitués à bien mieux (notamment Abymes). Finalement 4 albums en 1 an, est-ce vraiment une bonne idée ?
Desberg et Griffo nous ont habitué à mieux, on sent que 4 albums en un an c'est beaucoup, peut-être trop... Scénario et dessin pas assez soignés, du moins pour le premier... Dommage, à suivre donc.