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errence Matterly est un homme en colère. Celui qui a accepté de devenir un cyber-combattant a été trahi. Il a rejoint les Eathers, un groupe d’éco-terroristes, et élimine tous ceux qui se sont servis de lui. Sa prochaine cible est le candidat républicain ultraconservateur, favori de la course à la présidence et bénéficiant du soutien des faucons du Pentagone. Cole Holcombes, le responsable du programme de cybernétique, se doute des intentions de son ancien « protégé » et lui réserve une surprise. Une nouvelle armure a été mise au point et confiée à un psychopathe qui hait celui qui lui avait été préféré lors de la sélection initiale.
Cyber ne fait pas dans la dentelle. Sylvain Cordurié livre un récit survitaminé, axé sur l’action et les rebondissements. Sur cet aspect, le scénariste maîtrise parfaitement sa partition, enchaînant les coups d’éclat et les rebonds inattendus. Tout cela n’est pas sans rappeler Iron Man ou Robocop. Par contre, l’album possède également les faiblesses souvent attachées à ce genre de récits. Un héros aux capacités vraiment étendues, une technologie futuriste qui permet beaucoup de choses et, au final, une certaine froideur, les protagonistes ayant du mal à exister dans ce déferlement de combats et d’explosions. Le dessin de Zivorad Radivojevic est tout à fait dans le ton. Le dynamisme nécessaire pour illustrer les péripéties est bien présent, les décors et les personnages sont efficacement construits. Cependant, il manque un peu de chaleur et d’expressivité pour faire naître pour le moins la sympathie.
Ceux qui n’ont rien contre un blockbuster de temps à autre trouveront sans doute en Cyber un bon divertissement plein de testostérone. N’en attendez pas autre chose.
Terrence Matterly est un homme en colère. Ceux qui l'ont amené à devenir un cyber-soldat à la Robocop, l'ont trahi et fait exécuter sa mère. Il rejoint alors un groupe d'écoterroristes, plus terroriste qu'écolo, et décide de faire le ménage avant les élections présidentielles.
'Cyber' est un diptyque équivalent à un gros blockbuster décérébré et survitaminé à la testostérone, pour un résultat généreux en action et jubilatoire pour tout les amateurs du genre. C'est efficace et bourrin comme il faut.
En somme un gros plaisir coupable et il ne faut clairement pas chercher plus loin.