L
a Gouverneure veut sauver le fils de Blackdog de l’exécution. Elle en est empêchée par Fine Flamme, la putain, qui détient des informations pouvant compromettre sa position chez les boucaniers. Raffy va donc être l’acteur principal d’un spectacle qui doit se conclure par sa chute parmi des requins. Il est sauvé par l’attaque des Espagnols qui bombardent la cité avant d’en donner l’assaut. Dès lors, c’est l’enfer pour tous ceux présents sur ce bout de terre.
Après avoir lancé son navire sur les mers de l’aventure et de la piraterie, Jean Dufaux l’échouait sur le sable des complots et intrigues d’alcôve. Une partie du lectorat s’en trouvait ainsi désarçonné. Ce quatrième tome renoue avec les récits de flibustiers, même si l’essentiel se déroule encore à quai. Mais, la marée est à son plus haut niveau, le bateau est de nouveau à flot et, surtout, un souffle épique rugit enfin. S’appuyant sur les personnages qu’il a pris le temps de ciseler, le scénariste chevronné décide de faire exploser son petit monde et de ne pas relâcher la tension jusqu’à la dernière case. Sur fond de haine, de revanche, de passion, de fanatisme, d’ambition, de soif de pouvoir et de richesses, les évènements se déchaînent. Invasion espagnole, jeux sadiques, révoltes d’esclaves, tortures et autres combats et escarmouches se succèdent dans un maelstrom de feu et de sang.
La violence et la fureur semblent convenir au trait élégant et expressif de Jérémy. Sa mise en scène, ses cadrages, ses décors précis et son sens du mouvement valorisent ces péripéties en fournissant toute la puissance visuelle nécessaire à la folie qui règne désormais sur cette petite île des Caraïbes.
L’embarquement s’est peut-être fait quelque peu attendre, cependant, si le vent de l’aventure continue de souffler aussi fort, l’espoir n’aura pas été vain.
La trame de l'histoire continue à être passionnante et inspirée. Je trouve que les dessins restent de très hautes volées mais manquent de régularité.
Très belle introduction dans ce quatrième tome que le supplice réservé à Raffy par Ferrango et qui coïncide avec l'arrivée des espagnols sur l'île. Nos protagonistes profitent du chaos engendré par l'arrivée des espagnols pour se retrouver et tenter de s'échapper mais tout ne se passe pas comme prévu et la fin est réussie avec l'apparition du Barracuda. Très belles planches et beaux décors de Jérémy dans ce quatrième album, et Dufaux nous entraîne toujours plus en avant dans son recit et on en redemande.
L'ascension de Fine Flamme au pouvoir me rappelle étrangement celle du personnage de Max dans la série Black Sails :)
Quoi qu'il en soit, cela reste un très bon tome et j'ai hâte au prochain.
Bon d'accord ça sent la fin de la série.
mai moi je reste fidèle aux dessins de jérémy.
Je suis d'accord : A lire pour un moment de détente
Le dessin et les couleurs restent très agréables, avec un scénario qui ma foi continue son bonhomme de chemin sans force novatrice mais sans travers non plus...Bon moment de détente...
Un scénario indigent que ne masque pas le dessin.... Souvent, du grand n'importe quoi... une série que j'arrête et dont je vais revendre les 4 tomes.
Non! Mais non!
Je vais pas dire qu'on frise le ridicule, mais pas loin...
Déjà déçu par les premiers tomes, quelque part, je n'ai pas de surprise sur ce dernier.
Un scénario, sans être trop pauvre, me semble un peu capilotracté. Des rebondissements sans queue ni tête. Des dialogues relativement pauvres. Personnages sans grand intérêts non plus. Ah, si, on a notre marchand d'esclave avec tous ses paradoxes rigolos; mais c'est pareil, un poil facile quand même.
Quant à la narration...: raz des pâquerettes. Le fin du fin sur ce tome: les phrases "off" du récit; là on touche le fond.
Dufaux nous avait habitué à mieux.
Quant aux dessins... Que dire passé la couverture pour le moins attrayante?
Et bien, que j'ai l'impression de retomber en enfance et d'être devant un DragonBall ou je ne sais quel manga. Notre héros, belle gueule, cheveux au vent. Une prostituée-corsaire au jean déchirée. Une gouverneure aux yeux pleins de rimmel... On ne parle pas de l'androgyne et sa tête d'ange de travers. Sans dec'?
Quelques cases sortent du lot. Avec des décors, sans être trop profonds, qui restent sympas. Des scènes de dialogue, de réunion ou les personnages (vus de pas trop près) sont attrayants.
Mais il ne faut surtout pas que les personnages se mettent à bouger; sinon, on retombe dans du mauvais manga avec des traits flous pour visualiser le mouvement, etc; c'est d'un moche...
Bref, j'ai acheté les 4 tomes. Je suis comme ça, quand je commence une série, j'aime bien la continuer. Mais, là je me dis que j'aurai mieux fait de rester coucher quand j'ai commencé...
C'est d'un navrant...
snif