S
ombre, gothique et tourmenté, ainsi se présente ce premier volume, à l'instar de l’âme de son héros. Harmond Ellmander était chevalier dans une autre vie, avant d’être déchu de ses titres, de ses droits, de son nom. Sa punition est de ne plus jamais revoir sa famille et d'errer dans les bas-fonds sous les initiales de H.ell, questeur criminel, chargé de fouiner dans ce que la cité regorge de plus glauque. À commencer par le meurtre atroce d'une prostituée, retrouvée dépecée, en partie dévorée. Ce sont prémices d'une série de crimes qui attire des individus étranges comme la chasseuse de prime Hanova, au visage caché par un hiératique masque doré, ou encore une mystérieuse putain nayade sans identité. Créature humanoïde, conçue pour revêtir n'importe quelle apparence issue du désir de ses clients, elle bouleverse le proscrit en acceptant, la nuit, de jouer le rôle d'Erline, son ex-épouse.
La trame policière n'est qu'un prétexte pour dévoiler peu à peu un monde médiéval fantastique oppressant. Passion, trahison, complot, le vrai sujet est le passé de H.ell et toutes les intrigues courtisanes qui se nouent contre lui. Lui qui croit être aimé, qui s'oublie dans le souvenir d'un bonheur menteur, il ne semble être que le dindon d'une sinistre farce. Sa chute n'est qu'une étape, un loupé, c'est sa mort qui est ourdie par celui qui veut sa place, sa vie et l'amour de ses proches. Comme à son habitude, Desberg, au scénario, manipule des ficelles classiques mais efficaces. Il ne reste plus qu'à se prendre au jeu et à se laisser emporter dans l'atmosphère poisseuse et embrumée composée par Bernard Vrancken dont le remarquable travail pictural surprendra les habitués d'IR$.
Sous des dehors attendus, un bon tome introductif, bien construit et joliment illustré, qui remplit son contrat : mettre l'eau à la bouche.
La narration est quelque chose d’important dans une bd. Très souvent, cela commence par quelques phrases de présentation. Le narrateur peut être le héros de l’aventure. On entre alors dans l’introspection. Ces quelques phrases me permettent souvent de déterminer si je vais m’ennuyer ou pas. En effet, très souvent, on parle pour ne rien dire. En l’occurrence, j’ai tout de suite accroché ce qui n’était pas évident.
Le personnage principal a été banni par le roi. Il a été également trahi par son épouse. Le voilà questeur pour enquêter sur des meurtres commis dans les bas-fonds du royaume. Cette position n’est guère enviable mais il saura en tirer avantage. J’ai beaucoup aimé la mise en place de ce premier tome très prometteur. On espère que la suite sera au même niveau et pourquoi pas un cran au-dessus.
Que dire de cette magnifique série que du bien. Malheureusement encore une fois on prend les lecteurs pour des cons en arrêtant cette série. Je me demande si je vais continuer à acheter des BD chez cet éditeur.
H.ELL porte bien son nom. C'est l'enfer... du lecteur ! Quel dommage et quel décalage entre le dessin et le scénar. Pourtant Desberg nous avait habitué à mieux, bien mieux. A éviter
Des termes employés comme "flics" (tome1 page 23) sont anachroniques et étonnant de la part de scénariste tel que Desberg
Premier tome correct sans plus, deuxième tome confus.
Bon premier album. J'ai apprécié l'intrigue et l’atmosphère de cette série. Les dessins sont bien réalisés et renforcent l'ambiance de cette enquête...
j'avais poster un commentaire sur le premier (en disant en résumer qui valait le regarder comme un série) et le deuxième me donne raison il y a peu de série si bien construite pour donner des réponse qui soulevé encore des question ils sont graphiquement magnifique. l'histoire et très bien construite
donc svp acheter ces bd vous feriez le meilleur investissement possible
(les seul autre qui son de cette qualiter son blakstone et le chant des stryges )
j'ai découvert cette album d'occasion et son dessin m'a tout de suite tenter. je croyais avoir fait une bonne affaire et aujourd'hui je trouve que c'est un HONTE de trouver ce genre de BD en occasion.
pourquoi?
certain dise que les dessin ne son pas aussi bon qu'il devrait. A cela je répond peut-être mais en quoi ce type de dessin sert a l'histoire. il met en place un univers sombre, bizard, dérangeant, décadent ;) et en cela c'est un tour de force MAGISTRAL pour moi c'est le somome d'un dessinateur faire en sorte que son art sert la narration.
d'autre critique que l'histoire est confuse.
a cela je réponds tu étais un chevalier et puis tu deviens un questeur. logique que tout soit brouiller et preuve ultime de sa quand on parles des nobles les dessin son lumineux lis et quand on reviens a sa nouvelle vie tout est therne.
mais ce que je comprends pas c'est qu'on voit sa dans les films série et littérature et sa ne pose aucun problème car c'est ce qu'on appel la suspension d’incrédulité. on vous présente un univers cohérent avec ces réglés et tout colle avec un passée et la preuve ultime ce trouve a la page 9. ce n'est pas quelque chose de bâclé. c'est un CHEF D'OUEVRE (pour celui-ci) la complainte des landes perdue le premier cycle vous propose le même style
INDISPENSABLE car je le considéré comme une série et donc laisse le temps de voir les autre je suis sur que dans un ou deux tome vous retourner toute les librairie de France et de Navarre pour le trouver. bien que celui-ci soit déjà EXCELLENT et ce suffit a lui-même.
A la sortie de cet album, je n'avais pas été attiré par l'histoire.
Il a fallu que je l'emprunte à la médiathèque pour m'en faire enfin une idée.
J'avoue que le dessin de Vrancken ne m'a guère laissé indifférent, au contraire certaines planches voire certains découpages assez variés m'ont vraiment bluffés.
Par contre, je n'ai pas du tout adhéré au scénario de Desberg, qui par le passé nous avait habitué à mieux (le premier cycle de Black Op ou encore le dernier volume de Le Scorpion étaient d'un niveau autre)
Comme certains j'ai trouvé assez lourd la répétition introspective sur la transformation de Harmond Elllonder en H.Ell. Cela devient lassant au fil de la lecture.
Et puis le personnage du questeur n'est pas très original.
On le retrouve sous les traits de Conrad de Marbourg dans Le Troisième Testament ou encore de Guillaume de Baskerville dans le roman "Au nom de la Rose"
Ce premier volume est assez mal équilibré, entre une enquête qui oscille entre la réalité et le fantastique et le fil rouge de la série (comment le désormais H.Ell en est arrivé à son statut de questeur, véritable banni dans ses propres terres)
Bref , j'en attendais mieux d'une telle collaboration.
Dessin d’une rare élégance pour un scénario qui plante le décor et les personnages. A mon avis série très prometteuse.
Que dire si ce n'est que l'album m' a un peu dérouté... Certes les dessins sont superbes (Vrancken les a davantage travaillé que dans IR$) et renforcent la noirceur de l'histoire mais le scénario est un peu confus et les pensées de H.Ell toujours confuses ont du mal à se situer dans l'histoire globale. Le côté mystique qu'ont voulu accentuer nos deux excellents auteurs (par ailleurs) rendent les personnages assez froids et peu attachants. Je lirai tout de même la suite pour ne pas rester sur ma faim , c'est ce que j'espère ...
J'ai beaucoup aimé cet album au graphisme très soigné, avec des personnages au physique très élégant, et au mouvement qui colle au scénario, avec des couleurs appropriées..Scénario qui n'en est qu'à son introduction, et pourquoi aller trop vite, alors que l'inconnu attire toujours une certaine curiosité et surtout de l'attente...Je crois que la suite sera meilleure encore, avec aux commandes l'excellent duo Desberg-Vrancken qui n'a pas pour habitude de bâcler son job...
Même avis que Bourbix.
Lecture laborieuse....histoire confuse, dessin loin d'être au niveau habituel.
Je regrette mon achat.....
Un album sans envergure au graphisme nébuleux, le tout au service d'un scénario classique. Pour deux pro de la Bd comme Desberg et Vrancken, cet album est particulièrement décevant. J'ai failli fermer le livre au bout de 10 pages, et le reste de ma lecture fut laborieux. Voilà c'est dit, c'est mon avis !