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éton est enfin libérée du joug du haut fonctionnaire président Gaude. Les « Rouges » ont réussi leur révolution et ont placé leur leader Azel Harpion à la tête de la ville. Un soulagement pour la population ? Pas vraiment… car rien ne semble avoir véritablement changé dans cette cité toujours envahie par la misère et la pauvreté… Gabriel, le funambule, fait son retour parmi les voltigeurs après avoir été capturé par les Archanges du président Gaude. Sa route va croiser celle d’une mystérieuse ballerine…
La trame de l’histoire est dans la droite ligne du premier tome : classique. Des complots, des amitiés, des trahisons, des double-jeux,… Rien de bien extraordinaire, en somme. Mais Astier n’en reste pas là et agrémente son récit de quelques idées qui permettent à cette série de gagner en originalité.
Au niveau visuel, même constatation. Nous avons ici un monde à l’apparence plutôt rétro mais qui semble disposer d’une technologie assez avancée. Classique, me direz-vous ? C’est sans compter sur le trait et les couleurs d’Astier qui rendent cet univers unique en son genre.
Et quels progrès par rapport au premier tome ! Rares sont les dessinateurs qui parviennent à utiliser un découpage si « explosé » sans perdre en lisibilité. La narration semble en effet plus fluide, les dialogues plus naturels et les dessins mieux maîtrisés. Le panel de couleurs utilisées est bien plus varié même si les verts métalliques et les rouges sang restent prédominants. Il ressort de cet album une impression de gigantisme, certainement due aux doubles pages, aux fonds noirs et aux vues plongeantes que l'auteur utilise allégrement.
A découvrir…
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