Q
uel est le dénominateur commun entre un jeune lion ayant du mal à assumer son succès littéraire et un matou jouant les convoyeurs de belles américaines ?
- …
- Vous donnez votre langue au chat ? A priori rien ! Sauf peut-être un cirque perdu au fin fond d’une bourgade texane !
Avec ce cinquième volet des aventures de John Blacksad, Juan Diaz Canales revient à un déroulé plus linéaire que sur L’Enfer, le silence (2010), en totale adéquation avec ce road movie empruntant l’US Route 66, entre Tulsa et Amarillo. Contrairement aux précédents épisodes, le félin détective a pour ainsi dire un train de retard sur les événements et semble devoir les subir plutôt que les anticiper. Transition entre deux affaires, souci de lever le pied ? Sa prestation en deviendrait presque secondaire face à la dérive de Chad Lowell, la gouaille de Neal Beato ou le passé de Luanne alias Eva Lange. Toutefois que personne ne s’y trompe, loin de ronronner, Canales sait parfaitement imbriquer l’histoire de ses différents acteurs, tout en gardant le fil de son récit et, délice suprême, en donnant toujours à son bestiaire la psychologie d’une Humanité dont il est une "cartoonesque" variation zoomorphe. Mais au-delà des personnages, il y a aussi une ambiance qui puise largement soit dans la filmographie hollywoodienne, et sur cet opus les références sont indéniablement Wild One de László Benedek (1953) et The Greatest Show on Earth de Cecil B. DeMille (1952), soit dans les mélopées du Jazz ou du Blues et, cette fois, se sont les accords de Route 66 qui sont à l’honneur.
Cependant, la griffe de Blacksad c’est avant tout le coup de patte si particulier de Juanjo Guarnido. Désormais bien installés, son dessin comme sa mise en couleurs constituent un véritable régal pour les yeux et les nouveaux protagonistes sont aussi charismatiques et représentatifs que leurs prédécesseurs. À l’évidence, l’ancien animateur des studios Walt Disney connait bien sa ménagerie et utilise à bon escient les traits de caractère de chacun de ses pensionnaires.
Policier vintage, comédie ou études de mœurs,… Amarillo ravira les ailurophiles amateurs de Chandler, et séduira ceux qui veulent, simplement, s’offrir un bel album.
Mince, premier faux pas. Le scenario s'essaie a la Kerouac mais ne parvient pas a ses fins. On sort de la grande ville pour suivre cette belle voiture sur les routes des Etats-Unis. Blacksad a un contrat comme d'habitude mais l'histoire n'est pas structuree, les personnages secondaires trop nombreux et peu interessants ( du coup? ) Et on profite meme moins des dessins qu'a l'accoutumee, car le tout n'est pas organique.
A la poursuite d’une Cadillac jaune que lui a confié son riche propriétaire, BLAKSAD va se faire embarquer dans une histoire de meurtres et devoir s’employer pour que la vérité éclate. C’est un épisode flamboyant et riche en actions, une sorte de road movie dans lequel se poursuivent les différents protagonistes de l’histoire. Ce qui permet de faire entrer beaucoup de personnages dans le récit comme les Hells Angels (très belles vignettes avec BLACKSAD à moto) ou le cirque Sunflower et ses nombreux artistes très colorés. Les deux flics, toujours à la ramasse derrière BLACKSAD, participent aussi à donner du relief à l’action. Action qui prévaut sur le contexte historique ou social, l’intrigue se concentre sur les avatars personnels de CHAD jeune écrivain voué à devenir maudit et LUANNE jeune fille en rupture familiale. Qu’elle est belle la Cadillac jaune qui fait la couverture de la BD, on en prendrait bien le volant … un des charmes indéniable de la série au travers de son ancrage dans les années cinquante aux États Unis.
C’est le seul des cinq que je n’avais encore jamais relu, n’en n'ayant pas gardé un souvenir impérissable…
Comme à l’accoutumée, Canales plonge son héros (et son lecteur) dans un milieu bien particulier ; ici, le cirque. Mais cette fois-ci la sauce ne prend pas vraiment. L’intrigue est moins crédible, les enjeux sont mineurs et plus flous, le rythme cahote un peu, les personnages sont moins charismatiques…Les premiers signes d’essoufflement, déjà, d’une si fabuleuse série ? Peut-être.
En revanche la fin, aussi elliptique et mélancolique que d’habitude, est à mon avis très réussie. Reste bien sûr aussi un dessin extraordinaire, qui, s’il n’atteint pas non plus ses sommets passés, demeure un régal pour les yeux ! Guarnido est surdoué.
Un Blacksad est toujours un événement, surtout quand il n'y en a qu'un tous les 3 ans. Le plaisir est non feint de retrouver la bonne bouille de ce chat détective, de son acolyte Speedy et de tous ces personnages à la mine d'autant plus caractéristique qu'elle est toujours relevée des traits caractéristiques des animaux qui les représentent (un rhinocéros pour un garde du corps, une fouine pour un espion,...)
Guarnido et Canales nous emmènent cette fois dans un road-trip. Quoi de plus normal pour un détective qui veut prendre une pose et cela dans les États-Unis. Ainsi les auteurs nous font voyager dans différents états et on en profite pour admirer le paysage et se relaxer à l'image de Blacksad sur la couverture de l'album. La Dolce Vita à l'américaine.
Évidemment, multiples soubresauts et péripéties vont se succéder. Ils sont tellement nombreux que nous ne les énumérerons pas. D'ailleurs, on s'y perd un peu dans toutes ces mini-intrigues entremêlées, le plus étonnant étant que certaines resteront sans suite (mais comment va réagir le propriétaire du véhicule en se rendant compte que son cabriolet flambant neuf ne l'est plus vraiment ?).
Le dessin est égal à lui-même : léger, lumineux, détaillé et on a toujours autant de plaisir à découvrir de nouveaux personnages sous les traits d'un nouvel animal, par exemple le bison pour l'écrivain fonceur et décidé. Vraiment un pur régal de détente et un bon moment.
Au final, cet album de Blacksad n'est pas le meilleur de la série, loin de là, mais les auteurs n'ont pas leur pareil pour créer une agréable atmosphère fifties dans laquelle on se laisse baigner avec complaisance. Je donnerai une mention spéciale aux auteurs qui gardent la volonté de faire des albums en un tome plutôt que de faire des histoires à rallonge.
pour les precedents commentaires je vais etre clement et ne rien dire même si ma rage me demande le contraire...
cet episode ayant un petit coté roadmovie ma donné de savoureux(on "dévore" des livres non?) passage certes pas marquant mais c'est surtout l'aspect dramatique qui s'en sort qui ma le plus touché, tel qu'a un moment de l'histoire ma vraiment, vraiment marqué, au plus profond de moi jamais je pourrai oublié cet image, ce qui me fait dire ça c'est que j'ai toujours ce "reflexe" de mettre a la place du personnage que je vois, aussi bien le bonheur que la tristesse, ainsi je noublie pas...
Je ne suis pas d'accord avec les quelques commentaires précédent. les dessins sont toujours aussi jolies, les nouveaux personnages sont attachants.
4/5
Un scénario foutraque, indigeste et sans grand intérêt, des dessins bien moins aboutis que dans les 4 premiers albums (même la couverture est presque bâclée) avec en prime quelques erreurs de proportion qui font vraiment tâche. C'est simple, à part le héros et les quelques personnages féminin, c'est un ratage. C'est peut-être le nouveau style de l'auteur, mais moi j'appellerai plutôt ça un beau ratage.
Bref, énorme déception et un amer "toute cette attente pour ça !?!?" à la fin...
j'ai aussi été très déçu de ce tome surtout au niveau des dessins, ils étaient vachement mieux dans les autres tomes, j'espère qu'ils se reprendront ! Au niveau de l'histoire ça me plait toujours autant.
Par contre page 32, une bulle est en manque de texte ! et à deux trois autres endroit idem, le texte est abîmé ! erreur d'impression, dommage
Inutile de dire que je suis déçu... Tout ce qui faisait le sel de la série à disparu dans cet album ,tout est moins sombre et subtil... Mais je compte sur notre duo d’auteurs pour rebondir avec brio... 15/20 pour les dessins mais sinon plutôt 12/20.....
Guarnido nous régale toujours avec des expressions de visages parfaitement maîtrisées mais le reste est bâclé : traits grossiers, couleurs fadasses.
L'histoire, loin d'être transcendante, souffre du format one shot. Tout va trop vite, on ne s'attache à personne, les enjeux sont effleurés.
Ce problème est d'ailleurs récurent dans la série. Des diptyques colleraient plus à notre chat détective !
J'ai nettement aimé les 3 premiers albums pour l'histoire, ambiance, dessin... Celui-ci est trop simple finalement tant dans les dessins que l'histoire. Néanmoins, je suis fan de cette serie et j'attends le prochain avec impatience.
Je trouve l'ensemble des commentaires un peu sévères sur ce cinquième album. Moins polar certes, donc moins sombre, et le dessin suit, moins sombre lui aussi, sans doute volontairement. Mais j'ai été assez sensible au rendu de l'ambiance road-movie dans les grands espaces américains. Un peu comme une pause dans une ambiance d'habitude plus délétère sans doute. Un peu surpris, mais pas déçu. A lire.
Le scénario est toujours bien ficelé et l’intrigue tient le lecteur. Dans ce dernier opus, Blacksad cherche un boulot pour lequel il n’aura pas à esquiver les balles et où, pour changer, personne ne sera tué. Une nouvelle aventure dans laquelle Blacksad, d’habitude si sûr de lui, subit un peu les événements. Une facette du personnage encore inconnue.
Côté dessin, "Amarillo" nous offre une très jolie couverture, toute de jaune tournesol vêtue et pleine de promesses. On retrouve le talent de Guarnido pour animer les visages animaliers et cette facilité dans l’art du mouvement. Mais je dois le dire, j’ai trouvé que le dessin a perdu de son niveau dans ce tome-ci. Les détails sont moins intenses, les couleurs moins précises.
Même si ce dernier tome m’a déçu, je vous encourage à suivre les aventures policières du chat détective.
http://bdsulli.wordpress.com/
C'est comme en amitié et en amour, le temps montrera les suites à donner à la relation... Après les quatre premiers tomes de qualité, vient celui-ci, insipide, inodore, incolore (c'est un comble...). Je suis plutôt patient, mais, par contre, si le suivant est du même acabit, ce sera terminé...
Toujours un plaisir de retrouver john blacksad, mais je ne retrouve pas la magie des deux premiers tomes... Scénario un peu léger, dessin moins abouti et un coté un peu trop cartoon. Reviens à tes premières amours john...
Elle est vraiment très belle cette couverture aux tons jaunes dominants, avec cette magnifique Cadillac Eldorado conduite d’un air ravi par notre félin préféré. Bonne impression d’emblée donc, mais bon, une couverture, ça ne reste jamais qu’une couverture… Pour l’intérieur, rien à dire, c’est du cuir véritable. Le coup de patte de Guarnido ne bouge pas, c’est toujours un vrai plaisir de voir cette ménagerie invraisemblable s’animer sous nos yeux ébahis. Et cette fois, on pousse le délire jusqu’à faire une incursion dans l’univers du cirque, un cirque on ne peut plus animalier ! Les ciels de l’Ouest américain à l’aquarelle déchirent, car cette fois, il faut le dire, nous sommes, comme le laisse supposer la couverture, « sur la route », la célèbre Route 66 de Kerouac.
Cet épisode, beaucoup plus léger que le précédent, lorgne donc du côté du road-movie, avec des clins d’œil à la « fureur de vivre » et à l’esprit beatnik des fifties déjà évoqué dans « Âme rouge ». On retrouve d’ailleurs le personnage du bison Greenberg, double d’Alan Ginsberg, poète emblématique de la Beat Generation.
En somme, j’ai eu beaucoup de plaisir à lire « Amarillo », alors que j’avais été moins emballé avec le tome précédent. Rythme et humour y sont présent plus que jamais, c’est parfois aussi tragique et désabusé qu’une série noire, parfois aussi hilarant qu’un Tex Avery. Mon seul petit bémol : j’aurais bien aimé savoir ce qu’est devenu la belle Cadillac… Ce tome 5 reste néanmoins un bon cru.
Un dessin moins maîtrisé qu’à l’accoutumée et un scénario quelque peu échevelé rendent ce cinquième tome de BLACKSAD moins captivant que ses prédécesseurs. Qui plus est, le nombre (trop ?) important de personnages secondaires font que l’on a du mal à s’attacher à l’un d’entre eux, en même temps qu’ils relèguent notre héros au second plan de l’histoire.
Un tome que les fans apprécieront tout de même.
Ou est passé la hargne des auteurs et de notre félin privé ?
3 ans entre deux albums pour nous livrer une histoire insipide et des dessins moins léchés.
Le graphisme moins travaillé passe encore mais quel histoire ridicule ou l'on se fout bien vite des enjeux !
Malgré quelques références à Kerouac (dont le manuscrit en rouleau) l'ambiance vire au cartoon et frise le grotesque.
Manque d'inspiration ? changement de cap volontaire des auteurs ?
voilà les questions que l'on se posent en refermant cet album.
Après un démarrage mémorable, la série "Blacksad" a rapidement montré ses limites, liées à l'incapacité de Díaz Canales de dépasser les poncifs du roman noir classique, et surtout de construire des histoires réellement passionnantes. On est donc restés fidèles à la série avant tout par admiration pour le graphisme de Guarnido, magnifique, voire même occasionnellement stupéfiant. "Amarillo", sans changer vraiment la donne, marque une évolution, puisque l'histoire, assez maladroite au demeurant, épouse la forme d'un road movie délirant, et tranche avec tout ce que "Blacksad" a été jusqu'à présent. Les références à la beat generation et à Kerouac ont donc poussé Díaz Canales dans une autre direction, tout à fait louable, même si la multiplication de rebondissements un peu absurdes, et une conclusion frustrante désamorcent un peu l'intérêt de "Amarillo". Graphiquement, c'est cette fois le traitement des couleurs qui séduit le plus, alors que, paradoxalement, le trait de Guarnido est un peu moins soigné, plus simple que d'ordinaire. En tous cas, cette tentative - même inaboutie - de renouvellement attise de nouveau notre curiosité. On sera donc au rendez-vous pour le tome 6.
Avec Blacksad on n'est jamais vraiment déçu. De mon point de vue cet album est l'un des meilleurs, si ce n'est le meilleur de la série non pas de par le scénario, tout de même très bon, mais plutôt par la maîtrise d'ensemble. Un vrai plaisir de lecture et relecture pour les dessins magnifiques. Une série à collectionner c'est sûr.
On se laisse porter par l'histoire, tout comme notre privé préféré qui finalement ne fait pas grand chose.
Belles aquarelles, beau bestiaire.
La mise en page est un ton au dessous des deux premiers: il n' y a rien à deviner des vignettes.
Un bon petit polar.
http://lacasebd.overblog.com/2013/10/blacksad-amarillo.html
Non je n’ai pas de problème d’incontinence et ce n’est pas la magnifique couverture jaune soleil (ou d’urine) du dernier Blacksad Tome 5 qui me fera dire le contraire. Forcément, avec une couleur aussi criarde et mon esprit tellement terre-à-terre, je n’ai pas pu manquer de lâcher quelques calembours de bon ton à l’égard de cette histoire de matou. Alors, amis du bon goût et des bonnes odeurs, je vous propose d’enfiler votre tuba et de plonger dans ce spasme de mélancolie qu’est le 5ème épisode de Blacksad intitulé « Amarillo », édité chez Dargaud, et toujours avec Canales et Guarnido aux manettes.
Nouvelle-Orléans, dans les années 50
John Blacksad, notre détective privé, n’est vraiment pas pressé de rentrer au bercail surtout vu les derniers évènements qu’il a vécus (cf. Les derniers épisodes siouplé), alors forcément il traine les pieds et s’apprêterait bien à prendre des vacances bien méritées lorsque sa morale lui rappela que ce n’est pas forcément l’exemple à donner à notre belle jeunesse… Et puis il est genre bien fauché. Il trouve néanmoins un petit boulot et va devoir transporter une magnifique Cadillac modèle Eldorado jaune (oui bon, pour les couleurs on repassera) jusqu’à la ville de Tulsa ; mais il faut croire que notre élégant détective attire les ennuis car rien ne se passe comme prévu… La voiture est volée par deux écrivains qui se dirigent vers la ville d’Amarillo, dont l’un est Chad, un auteur à succès torturé, qui prépare avec anxiété son 2ème roman. Tout se complique lorsque Chad, dans un excès de folie et de provocation, tue son meilleur ami et prend la fuite. Blacksad, impliqué malgré lui dans cet homicide, n’aura d’autre choix que de résoudre l’affaire et prouver son innocence.
Voilà notre détective félin emporté dans un road movie où une multitude de personnages plus pittoresques les uns que les autres lui compliqueront la vie en passant par le monde du cirque, les artistes tourmentés, des bikers , des avocats et même certains policiers bien tenaces.
Comme pour chaque épisode, la couverture avec sa propre couleur représentant l’ambiance ou le thème principal. Par exemple, dans le premier épisode, le noir prédominait en faisant référence au pelage de notre héros, le blanc pour le KKK, le rouge pour le communisme avec sa chasse aux sorcières, etc.
Pour ce dernier épisode, Amarillo (jaune en espagnol) n’est pas seulement le nom de la ville où cette tragédie se produit, c’est aussi la couleur du soleil, des champs, de la lâcheté et couardise, signe distinctif d’un des personnages principaux. Car oui, à la différence des épisodes précédents, les auteurs optent ici pour une trame linéaire dans le temps et délaissent un peu notre Blacksad en mode automatique afin de se focaliser sur les personnages secondaires qui donnent la vrai vie à l’album (l’avocat, représenté par une hyène à l’humour bien sarcastique).
Présenté comme un road movie ou plutôt un road travel, on va vite retrouver des personnages des épisodes précédents et surtout de nouveaux personnages qui, j’en suis certain, seront de la partie dans ces suites (la sœur de Blacksad par exemple).
Visuellement, le travail de Juanjo Guarnido est à la hauteur et est toujours aussi agréable, tant au niveau des animaux choisis pour personnifier le caractère des personnages que par l’ambiance américaine des fifties qui y est distillée via de petits détails d’ambiance et le tout soutenu par un dessin expressif, zoomorphe et très vivant. Ceci est d’autant plus beau que le choix des couleurs est des plus appropriés et se marie à merveille avec le trait « pastel » du dessinateur.
L’histoire elle-même, écrite par Canales, est comme d’habitude très bien construite et se déversera dans vos rétines sans sourciller. Très bien dialogué, le tout fusionne avec le travail du dessinateur avec un scénario écrit un peu comme dans un film de la fin des années 50, ayant plusieurs trames se réunissant pour un dénouement, finalement, assez inévitable.
Et c’est là un peu la surprise par rapport aux autres épisodes… On n’est justement pas « trop » surpris de la fin. Le côté polar noir, marque de fabrique de la saga, est un peu léger dans ce dernier et cela se ressent surtout pour les aficionados de la saga. Il faut dire qu’à chaque épisode, la barre était mise de plus en plus haut.
En attendant, ne boudons pas notre plaisir ; voilà un album à l’histoire directement inspirée des polars américains à la sonorité jazzy, et mâtiné d’un air charleston qui permettra à tous de découvrir notre ténébreux chaton. Une idée cadeau pour Noël ou une lecture au coin du feu ? Moi je n’ai rien dit :)
Souhaitons juste que notre chat puisse retomber sur ses pattes.
Bien que scénario et dessins soit moins techniques, la qualité est au rendez-vous et c'est déjà énorme ! Le bestiaire s'agrandit de nouveau et le talent des auteurs s'affine. Allez-y !
Intéressant, dommage que Blacksad soit plutot seul, Week est absent, dommage.
Univers et personnage fidèle à la série.
Fidèle à la série, j'ai aimé ce tome, un scénario plus léger mais plus accessible que celui du tome 4.
Un univers sympa ( cirque ) de nouvelles têtes ( nouveaux animaux )
Une superbe couverture.
Vraiment sympa
Vraiment ravi de ce titre et content de voir sur la couverture de fin qu'un tome 6 est à paraitre.
Fan de la série, un peu déçu par cet opus un ton en dessous tant sur le graphisme (quelques planches sont franchement bâclées) que pour le scénario
Il faut reconnaitre que le niveau est moins bon que les précédents, surtout pour ce qui est du scénario , j'ai été un peu déçu...
Etrange sentiment, certes ma note peu paraître sévère si l'on a pas lu les 4 premiers tomes et qu'on tombe sur celui là... mais je trouve l'histoire plate et le héros spectateur de celle ci. De plus on s'attarde trop peu à mon goût sur les traits de caractères des nouveaux différents personnages... un autostop est l'on passe à la suite... la suite donc... dans deux ou trois ans avec impatience !!
La parution d'un album de Blacksad est toujours un évènement en soi.Même si j'avais trouvé quelques imperfections au précédent opus, je reste fidèle à cette série.
Avec "Amarillo", le récit est plus fluide que les précédents, plus léger aussi.Il s'agit d'un road movie dans lequel on se laisse emporter,à l'instar de la superbe couverture;une histoire beaucoup moins sombre que ses autres aventures, le tout ponctué de pas mal de traits d'humour.
On peut certes reprocher à John Blacksad de subir les évènements, de s'effacer parfois devant des personnages secondaires comme Chad, mais cela n'ôte rien au récit, ni au plaisir de la lecture.
Et que dire de la galerie de personnages : du Perroquet qui le prend en stop à Néal Beato, avocat véreux et compagnon de route de Blaksad, en passant par l'énigmatique Luanne, Diaz Canalès et Guarnido nous régalent littéralement.
J'ai lu ici ou là que le dessin de Guarnido était moins bon pour cet album. Je dois dire que je n'ai pas noté de baisse de régime à ce niveau et que les couleurs sont toujours aussi belles.
D'ailleurs je n'avais pas hésité, en marge des quatre premiers albums, à me procurer "Blacksad, l'histoire des aquarelles" sur les secrets de fabrication des albums à travers les "roughs" des planches, et si d'aventure une telle déclinaison de cet opus sortait, je me précipiterai dessus.
Une histoire au charme....félin
Un scénario foutraque, indigeste et sans grand intérêt, des dessins bien moins aboutis que dans les 4 premiers albums (même la couverture est presque bâclée) avec en prime quelques erreurs de proportion qui font vraiment tâche. C'est simple, à part le héros et les quelques personnages féminin, c'est un ratage. C'est peut-être le nouveau style de l'auteur, mais moi j'appellerai plutôt ça un beau ratage.
Bref, énorme déception et un amer "toute cette attente pour ça !?!?" à la fin...
Je suis peut-être un peu dure mais ça ne vaut pas plus; Je trouve l'album décevant aussi bien dans le scénario que dans la qualité des dessins et de leur couleur, ce qui pourtant m'impressionnait dans les premiers tomes... Pourtant grand fan de la série, je crois que je ne la mettrai plus dans mon top 5....
Un très bon album, sauf pour les pinailleurs qui ne doivent avoir que des chefs d'oeuvre dans leur collec
Bon, ça reste un bon album. L'histoire ne m'a pas déplu et je l'ai lu d'un trait , plutôt bon signe. Pourtant dés les premières pages, je n'ai pas retrouvé la magie habituelle. En fait c'est le dessin qui a beaucoup changé, même si la galerie de personnage reste toujours bien maitrisé, il manque énormément de détail et de précisions, et surtout de profondeur dans le décor. Je n'étais pas certain de ce ressenti et j'ai ouvert le Tome 4 pour vérifier.. confirmation évidente.
5ème tome de la série. Graphiquement aussi réussi que les précédents. L'histoire est un peu confuse au début mais s'éclaircit ensuite... Cette série est décidément un régal. Merci !!!
Après première lecture je suis un peu déçu, l'histoire n'est pas aussi intéressante que les précédentes et le dessin est également moins détaillé.
Attendons maintenant 2 ou 3 ans pour voir si il ne s'agît que d'un passage à vide !
Un album qui réussi à nous plonger dans l'ambiance mais qui ne parvient pas à se hisser au niveau attendu à mon goût.
Le trait de Guarnido me semble moins fins que sur les premiers albums, l'atmosphère moins pesante et certaines réactions de personnages quasi cartoonesques (p40 ou p43 par ex).
Je regrette également le défaut de rebondissement final qui nous fait refermer l'album avec ce sourire de satisfaction. Blacksad, victime de l'attente qu'il suscite...