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out est si simple, il suffit d’avoir le livre de Skell comme guide ! Alors, puisque tout est écrit, il ne reste plus qu’à en tourner lentement les feuilles...
Initié tel une réflexion sur la soumission nécessaire à réalisation des desseins divins, Le livre de Skell se termine en mise en abyme, figure littéraire appréciée par Valérie Mangin.
Que dire de cet album sans en évoquer la fin ? Bien peu de chose, si ce n’est que ce diptyque pose nombre de questions qui auraient autant leur place dans les annales de philosophie du bac que dans les bacs des librairies spécialisées : savoir et ne plus croire, libre arbitre et religion, émancipation et servilité deux faces d’une même réalité… Au demeurant, il est rassurant de constater qu’il y a matière, sur des sujets aussi austères, à de jolis phylactères !
Sur ce dernier point, le travail de Stéphane Servain est à mentionner puisqu’il réalise de superbes planches, graves et sombres à la fois. De fait, une belle osmose s’établit entre textes et dessins, le tout au service d’une narration qui demeure fluide et lisible malgré une grande densité de propos sur seulement quarante-six pages.
Une jolie histoire qui donnerait à penser que la liberté n’est qu’une illusion ! Plutôt démoralisant…
La chronique du premier opus
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