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ew York City, 1937. En rentrant chez lui, l’assistant du professeur Gallaragas est attaqué par une sorte de gorille. Heureusement pour lui, Lobster Johnson veille au grain et parvient à venir à bout de l’assaillant. Tout danger n’est cependant pas écarté car l’immeuble se retrouve vite encerclé par des personnes mal intentionnées qui cherchent à s’emparer de l’étrange scaphandrier aux capacités étonnantes que porte le dénommé Jim Sacks.
À l’instar de B.P.R.D. ou Abe Sapiens, Lobster Johnson est une nouvelle extension de l'univers d’Hellboy. Ce justicier masqué qui marque ses ennemis d’un homard brûlé sur le front s’était jusque là contenté de hanter les pages des œuvres cultes de Mike Mignola, mais a donc dorénavant droit à sa propre saga. Délaissant le ton sombre de la série principale, l’auteur propose des aventures très pulps où l’action prédomine. Confrontant son héros à des nazis, des savants fous, des monstres et des puissances ancestrales il livre un récit d’espionnage particulièrement rythmé, mais fait malheureusement l’impasse sur l’origine des différents protagonistes… ce qui aurait probablement permis de donner un peu plus d’épaisseur à l’histoire.
S’il est frustrant de ne pas retrouver le papa d’Hellboy aux pinceaux, Jason Armstrong s’en sort plutôt bien en tant que suppléant. La présence de l’excellentissime Dave Stewart à la colorisation contribue évidemment à faire passer la pilule et à garantir l’homogénéité graphique avec les autres titres. Notons également la présence d’un carnet graphique contenant des croquis préparatoires, ainsi que de fausses coupures de journaux en fin d’épisodes, qui racontent les exploits de la « Pince ».
À défaut de caviar, les fans de Mignola et de Hellboy se contenteront volontiers de cet excellent homard !
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