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ort de ses nouvelles capacités, Ange Tomassini a décidé de pourrir la vie de son mafieux de père. Toutefois, l’expédition montée avec Dan pour détruire de la drogue dans les entrepôts familiaux tourne au fiasco. Attendu par le clan Sokumo qui contrôle le redoutable coq, l’adolescent est grièvement blessé. Son garde du corps l’emmène chez un médecin qui a deux particularités : il est officiellement mort et peut s’incarner en dragon.
Mélangeant astrologie chinoise et intrigues de gangsters, Antoine Ozanam propose une aventure pleine d’action sans trop s'attarder sur le contexte. Il ne faut pas y voir un défaut, ce n’est pas un livre d’anticipation. Le fait de se situer en 2031 permet simplement à l’auteur de s’affranchir des comparaisons avec le réel et d’introduire les progrès technologiques qui lui conviennent. Dans ce deuxième opus, les événements sont nombreux et le scénariste densifie le contenu en introduisant un policier spécialisé dans la chasse et l’éradication des Dizhis (des êtres mi-hommes, mi-animaux). Il délivre également des informations sur l’origine des familles qui possèdent ce mystérieux pouvoir et sur la guerre qui les opposent. Malgré quelques aspects convenus, les personnages restent attachants. Le trait de Joël Jurion se révèle parfait pour illustrer cette histoire limpide, rythmée et musclée. Son dynamisme et sa fluidité sont appréciables, pour donner à la mise en scène un style très cinématographique.
Efficacement construite, cette série empruntant aux mangas et aux histoires de super-héros a tout pour toucher son cœur de cible, le jeune public. Les autres y trouveront un agréable divertissement à prolonger en août lors de la sortie du troisième tome.
Ange Tomassini, jeune adolescent qui a découvert récemment qu’il était un « dizhi » doté de pouvoirs incroyables a l’intention de pourrir le business de son mafieux de père.
Pourquoi ne pas s’en prendre à un de ses entrepôts de « poisson » où est dissimulée une grande quantité de cocaïne ?
Critique :
Ne voilà-t-il pas que le petit Ange découvre subitement les liens du sang ! Ce n’est pas parce que son père est un individu cruel et mafieux qu’il doit accepter de laisser les adversaires du paternel, aussi peu fréquentables que lui, s’en prendre à son papounet chéri. Et son ami Franck ? Qu’est-il réellement ? N’est-il vraiment que ce fragile adolescent à lunettes ?
L’aventure se poursuit à un rythme effréné. On y découvre ce que sont les dizhis et leurs origines, ainsi que leurs premiers affrontements.
Le scénario d’Ozanam se complexifie encore. Les dessins et les couleurs de Jurion sont toujours aussi dynamiques et servent bien le propos de cette bande dessinée fort inspirée des mangas et des comics, mais en mieux… Tel est mon humble avis (et je le partage) malgré des critiques parfois fort négatives concernant notamment le scénario auquel certains ne comprennent rien…